Bonsoir à toutes,
Pour retourner au travail, je dois commencer à envisager le sevrage de ma fille... et je n'arrive pas à me faire à l'idée.
J'ai un garçon de 3ans que j'ai allaité 2.5 mois avant de reprendre le travail. Lors de son sevrage, j'ai voulu passer en mixte et garder quelques tétées matin et soir. Mais voilà, après quelques bibi de LA, mon fils a boudé le sein et mon allaitement s'est arrêté d'un coup. Dès que j'essayais de l'y mettre, il hurlait. Je me suis sentie inutile, rejetée par mon bébé. Je me disais que si je mourrais, n'importe qui pourrait me remplacer. La fin de mon allaitement a été traumatisant et très violent.
Et maintenant, l'histoire va se répéter. Je vais devoir commencer à sevrer ma fille de 3mois, alors que mon allaitement se passe merveilleusement bien (elle tète beaucoup en journée, prend bien du poids et fait de très belles nuits d'environ 8h). Pour conserver quelques tétées, je refuse de passer au LA et je tire mon lait. Mais je ne me sens pas prête du tout, je repense au sevrage de mon fils et ça me torture. Je ne veux pas arrêter l'allaitement, je veux conserver ce lien avec ma fille. Et surtout, j'ai peur de replonger dans cette tristesse.
Je sais que ce sentiment est dû aux changements physiologiques, mais je n'ai pas commencé à sevrer que je suis déjà au fond du gouffre. Je me sens triste, je pleure beaucoup et je suis très irritable envers mon entourage quand on s'approche de ma fille. Dans ma tête, je me dis que bientôt, ce sentiment d'être inutile va revenir et que les autres sont des "rivaux" (j'ai beau savoir que ce n'est pas vrai, que personne ne peut me remplacer, je n'arrive pas à passer outre).
Je voulais donc savoir si certaines parmi vous sont déjà passées par là, avec ce genre de tristesse et d'appréhension face à une fin d'allaitement imposée, alors même que le sevrage n'a pas commencé. J'aimerais vraiment avoir des conseils et savoir comment être plus sereine dans cette épreuve.
Désolée pour ce pavé, j'avais besoin de déballer tout ça (mon conjoint n'est pas d'une grande aide, il n'arrive pas à comprendre pourquoi je me rends malade pour ça). Merci de m'avoir lue et de partager avec moi vos expériences.
Bonne soirée
Pour retourner au travail, je dois commencer à envisager le sevrage de ma fille... et je n'arrive pas à me faire à l'idée.
J'ai un garçon de 3ans que j'ai allaité 2.5 mois avant de reprendre le travail. Lors de son sevrage, j'ai voulu passer en mixte et garder quelques tétées matin et soir. Mais voilà, après quelques bibi de LA, mon fils a boudé le sein et mon allaitement s'est arrêté d'un coup. Dès que j'essayais de l'y mettre, il hurlait. Je me suis sentie inutile, rejetée par mon bébé. Je me disais que si je mourrais, n'importe qui pourrait me remplacer. La fin de mon allaitement a été traumatisant et très violent.
Et maintenant, l'histoire va se répéter. Je vais devoir commencer à sevrer ma fille de 3mois, alors que mon allaitement se passe merveilleusement bien (elle tète beaucoup en journée, prend bien du poids et fait de très belles nuits d'environ 8h). Pour conserver quelques tétées, je refuse de passer au LA et je tire mon lait. Mais je ne me sens pas prête du tout, je repense au sevrage de mon fils et ça me torture. Je ne veux pas arrêter l'allaitement, je veux conserver ce lien avec ma fille. Et surtout, j'ai peur de replonger dans cette tristesse.
Je sais que ce sentiment est dû aux changements physiologiques, mais je n'ai pas commencé à sevrer que je suis déjà au fond du gouffre. Je me sens triste, je pleure beaucoup et je suis très irritable envers mon entourage quand on s'approche de ma fille. Dans ma tête, je me dis que bientôt, ce sentiment d'être inutile va revenir et que les autres sont des "rivaux" (j'ai beau savoir que ce n'est pas vrai, que personne ne peut me remplacer, je n'arrive pas à passer outre).
Je voulais donc savoir si certaines parmi vous sont déjà passées par là, avec ce genre de tristesse et d'appréhension face à une fin d'allaitement imposée, alors même que le sevrage n'a pas commencé. J'aimerais vraiment avoir des conseils et savoir comment être plus sereine dans cette épreuve.
Désolée pour ce pavé, j'avais besoin de déballer tout ça (mon conjoint n'est pas d'une grande aide, il n'arrive pas à comprendre pourquoi je me rends malade pour ça). Merci de m'avoir lue et de partager avec moi vos expériences.
Bonne soirée