Tout d'abord merci à toutes pour vos réponses.
Je voudrais revenir sur ma pédiatre, je ne veux pas la faire passer pour un monstre tout de même
. Elle a allaité ses deux filles jusqu'à 6 mois et ensuite elle est passé au lait en poudre. Quand je dis qu'elle les a laissé pleurer pour qu'elles apprennent à s'endormir je voudrais préciser qu'elle ne les laisser pas sans aller les voir elle ou son mari, au contraire ils allaient leurs montrer leur présence qu'ils étaient là pas loin d'elles mais qu'il était temps de dormir, mais plus l'heure des câlins etc et donc ne les reprenaient pas avec eux.
Je crois que ce week end a été bénéfique autant pour moi que pour mon couple et pour notre fils. Vendredi à mon retour de formation nous avons pu discuter avec mon mari. Je lui ai fais comprendre que j'avais fais un pas vers lui en acceptant le biberon le soir comme test pour voir si bébé serait mieux calé et donc dormirait mieux, mais je lui ai fait remarqué que depuis 10 jours ca n'avait rien changé au reveil nocturne. Et qu'à mon sens son reveil n'était peut être pas seulement un besoin nutritif mais également ou seulement un besoin affectif. Que notre fils avait besoin de me retrouver qu il ne me voyait pas de la journée et qu'il pouvair profiter de moi seulement le soir (et pas très longtemps car retour à 18h et coucher vers 19h30/20h) et le week end. Je lui ai donc dis que le biberon du soir c'était fini. Et comme pour montrer à son père qu il avait tort notre fils a dormi d'une traite jusque 5h du matin un reveil d'une petite heure tétée/câlin et redodo jusque 8h30 tout les trois. J'ai repris mon rythme de tétée à la demande du week end comme d'habitude. Et en ce dimanche soir je me sens tellement plus sereine car nous avons passé un excellent week end tout les trois. Je me sens reboostée, j'espère que le rythme de ma formation ne mettra pas fin à mon allaitement "prématurément". J'aimerai réellement tenir au moins jusqu'au un an de mon fils en décembre et même si c'est possible jusqu'à ce moment que je trouve magique dans les récits que je lis où bébé décide de lui même d'arrêter, qu'il juge qu'il n'en a plus besoin et qu'il veut prendre son "indépendance". Je sais que sur le chemin je rencontrerai d'autres obstacles parfois posés par moi même (difficulté à s'habiller avec des vêtements normaux et ma lingerie classique qui me manque principalement, mais aussi des jours sans et des trop pleins de fatigue...) mais je sais aujourd'hui que je pourrai venir chercher du réconfort et du soutien auprès de vous et ca ca fait du bien.
J ai également hate de pouvoir lire tous les livres dont vous m'avez parlé (sans que ce soit au détriment de mon temps familiale) tout ces livres sur une "nouvelle" éducation bienveillante de dialogue et d'échanges avec son enfant ( pour être tout à fait honnête pas du tout l'éducation que j'envisageais avant d'être maman car je n'ai pas été élevée comme ca (et je le regrette souvent)mais la maternité et l'allaitement m'ont totalement transformés). Ah oui et aussi prouver à ma pédiatre que sa grande crainte que mon enfant puisse devenir un enfant roi n'est pas fondée, on peut poser des limites à un enfant mais sans passer par l'imposition mais plutôt la compréhension, enfin il me semble, après je ne sais pas ce que l'adolescence me réserve ni même le possible terrible two...
C'est tellement dur de trouver du temps pour soi, pour être un mère mais également pour etre une épouse tout ca en même temps. Et la bataille promet de s'intensifier dès le mois prochain avec mon mari qui part en formation à 2h de chez nous et qui ne sera là que le week end, et moi qui serait en stage en milieu hospitalier (travail en garde de 12h, nuit, week end) mais je ne lâcherai rien pour mon fils!!
Merci encore une fois à vous toutes pour votre soutien