je reviens m'exprimer ce soir (toujours pour déverser du coup...), mon médecin (enfin, un autre) m'a finalement suggéré d'arrêter l'AD commencé avant hier et de faire doucement le sevrage si je veux, avant de reprendre le travail; en fait tout le monde considère que je suis épuisée et que l'allaitement m'a pompé bcp d'énergie conjugué à un travail intense -suis pas sûre, sur cette question, mais c'est peut-être un peu vrai même si ça m'a stimulée!- du coup ce soir tétée... j'ai eu des moments avec la tête à l'envers aujourd'hui, limite peur de finir hospitalisée (j'avais dormi 2h cette nuit). Pour la 1ère fois ma fille a fait une colère réellement impressionnante ce soir, mon mari est allé la chercher chez la nounou, et en rentrant elle a hurlé de manière désespérée, disant qu'elle voulait retourner "dans l'autre maison" (celle de la nounou!!!). J'ai eu très très peur, j'ai mis de côté la culpabilité (puisque j'étais à 100% convaincue que c'était lié à mon état de zombie), essayé de lui poser des questions en vain, de la calmer en vain, pensé à me rendre à la PMI demain, bref... il s'avère que chez la nounou ma fille a revu son grand copain "frère de lait" (qui les a "quittés" pour aller à l'école cette année) et qu'elle voulait rester jouer avec lui. C'était donc ça, peut-être un peu amplifié par sa conscience de mon état (en plus elle a peut-être compris que sevrer son frère était douloureux pour moi)... Du coup elle est enfin passée de la colère désespérée (c'était vraiment impressionnant) à "maman, tu me lis des histoires?"... et après moultes histoires on a fait des dessins ce soir! Incroyables, nos enfants. Bon c'est embêtant de m'étendre tjrs ainsi mais je crois qu'il n'y a pas de sorte de mini-blog sur les profils alors je continue... bref j'ai eu des flashs de paroles réconfortantes entendues ce matin (...) J'ai prévenu mon fils que j'allais redoubler les papouilles si je commence le sevrage (ça l'a fait sourire) donc la journée s'est à peu près bien terminée ; je ne sais pas comment je vais m'organiser, il faut que je me remette la tête à l'endroit ds un 1er temps, que je "pose mes valises" niveau espace de parole car je pars ds tous les sens. Je me suis vue dans la glace et j'ai pris 20 ans... (bon, avec la poitrine de Pamela Anderson). Je suis sûre en plus que l'effet hormonal de l'allaitement m'a ENORMEMMENT aidée niveau fatigue, mais c'est vrai que si le reprends le travail bientôt il va falloir trouver une solution, d'autant que le problème du stress n'est pas réglé et qu'une aide médicamenteuse peut être nécessaire, éventuellement du jour au lendemain, surtout si je ne retrouve pas le sommeil... voilà pour aujourd'hui...