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 Reprise du travail => dépression / allaitement

alex77

Colostrum
Bonjour,
Je suis le papa. La maman, institutrice, a repris le travail il y a 1 mois, après 14 mois d'arrêt et les 10 mois de notre garçons. Mais la reprise est très compliquée : 1 élève très perturbant / classe intenable, qui s'ajoute à la séparation avec le bébé => dépression. D'où les questions liées à l'allaitement et à l'incompatibilité éventuelle avec médicaments ou plantes.
La maman :
- a déjà pris des anti-dépresseurs il y a 2 ans à la rentrée scolaire,
- est suivie par une psy depuis quelques années,
- il y a 20 jours :
* aurait démarré un traitement d'anti-dépresseurs si il n'y avait pas l'allaitement, mais a clairement exprimé sa volonté de poursuivre l'allaitement, tant qu'elle peut tenir sans médicament,
* a démarré une cure de millepertuis de 10 jours, qui lui a fait du bien,
- il y a quelques jours : a fait une forte rechute, sans espoir de remonter la pente toute seule.
Le bébé :
- va très bien !
- depuis la rentrée en crèche début septembre :
* prend une tétée de 30 minutes le matin,
* se jette sur la maman pour une tétée en fin de journée !
La maman et le bébé kiffent ces 2 moments de la journée !!!
Le papa est trop fière de la maman et du bébé !
Hier soir : on a appelé SOS allaitement, conseils et discussions vraiment intéressants, mais pas de solution miracle.
Après l'appel, discussion entre nous =>
La maman :
- ne souhaite plus prendre de millepertuis, par crainte d'éventuels effets nocifs pour le bébé en passant dans le lait,
- ne veut pas s'arrêter de travailler, par crainte que ses difficultés à "tenir" sa classe ne soient pires à son retour,
- attend avec impatience les vacances scolaires dans 2 semaines,
- envisage un sevrage de l'allaitement pour prendre des anti-dépresseurs,
- est perdue et culpabilise dans tous les sens par rapport à l'allaitement (arrêt ou poursuite), ce qui n'arrange rien à la situation,
- a besoin de soutien moral parce qu'elle n'est absolument pas sûre de ses choix.
Le papa :
- la supplie de s'arrêter de travailler, au moins 1 semaine (conseil aussi d'une collègue et de SOS allaitement), mais rien n'y fait,
- est partagé entre la conseiller de :
* poursuivre l'allaitement + trouver des solutions concrètes, mais, à part le millepertuis, la décharger de tout ce qu'il peut, discuter, l'inciter à voir des copines, commence à manquer d'idées...
* démarrer le sevrage pour envisager la prise des médicaments dans 2 semaines, mais a peur que ça amène des nouveaux problèmes : culpabilité parce que le bébé va continuer de réclamer + 2 semaines à tenir pour la maman avant le démarrage du traitement + arrêt du bénéfice de l'allaitement pour le moral...
Comme vous pouvez le lire, je suis moi-même un peu perdu et j'ai tellement hâte que la maman retrouve la patate !!! C'est pourquoi je vous remercie d'avance pour votre aide !
 

MamanRose

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @alex77 c'est super ce que tu fais pour soutenir ta compagne !!!

Il existe peut-être des traitements anti-depresseur compatible avec l'allaitement.
Il faut regarder sur le site du crat (lecrat.fr).
Et il y a sûrement des post de maman dans la même situation dans la rubrique maladie de la maman.

L'allaitement est bon pour le moral car il apporte des hormones du bonheur.
L'enfant est moins malade grâce aux anticorps de la maman et aussi au bonheur d'être comblé.

J'ai fait deux dépression jeune adulte + un burn-out au 2 ans de ma fille.
Aujourd'hui elle a trois ans et je l'allaite encore 1 fois par jour, j'ai choisi un traitement hormonal compatible avec l'allaitement et qui agit aussi sur le moral.
Je remonte la pente depuis le début du traitement (5mois), je suis très contente des résultats.
Ça pourrait peut-être être interressants poir elle aussi de suivre cette piste, je ne sais pas s'il y a des médecins spécialistes des troubles hormonaux vers chez vous.
 

Belfée

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @alex77 ...

Je n'ai pas d'idées complémentaires par rapport à celles apportée par @MamanRose mais je tenais à vous féliciter tous les 3!

Je trouve vraiment courageux et beau ma façon dont vous avancez ensemble.
Bravo .

Avec une telle écoute de l'autre et un temps soutien, je ne vois pas comment vous pourriez ne pas vous en sortir.

Ayez confiance en vous.

N'hésite pas à venir chercher du soutien, vider ton sac etc... ici il y a toujours des lectrices (lecteurs sont moins nombreux...!) Pour partager et essayer d'apporter une aide et un soutien bienveillant. Sans jugement.

La maman peut également venir vider son sac et faire part de ses angoisses si elle en ressent le besoin.

Encore bravo pour ta démarche.

Bon courage à vous en vous souhaitant que les choses s'adoucissent.
 

elo87

Hyperlactation
Tout d'abord bel preuve de courage de venir poster ici :)

La situation que tu vis est difficile et elle que vit ta compagne est très dur

Actuelemtn c'est tellement difficile de devoir choisir entre ce que tu aimerais pour ton bébé en tant que mère et ta situation pro....

Attention au millepertuis si elle prend un traitement car il absorbe.

Perso mon fils va avoir 11 mois je suis au chômage et je cherche un emploi à temps partiels pour qu'il soit compatible avec l allaitement car je me refuse de mettre ça de côté pour un travail

Pour moi le plus important c'est l'alimentation de mon bébé et pas ma carriere .
Toutefois on a parfois pas le choix ...

En tout cas continu d'apporter ton soutien quoi qu'elle décide

Le crat est une bonne idée ,il y a aussi le service de pharmaco vigilence de l'hôpital qui peut faire des recherches sur un médicament qui serait compatible.
 

SEmilie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Bonjour,
Je suis le papa. La maman, institutrice, a repris le travail il y a 1 mois, après 14 mois d'arrêt et les 10 mois de notre garçons. Mais la reprise est très compliquée : 1 élève très perturbant / classe intenable, qui s'ajoute à la séparation avec le bébé => dépression. D'où les questions liées à l'allaitement et à l'incompatibilité éventuelle avec médicaments ou plantes.
La maman :
- a déjà pris des anti-dépresseurs il y a 2 ans à la rentrée scolaire,
- est suivie par une psy depuis quelques années,
- il y a 20 jours :
* aurait démarré un traitement d'anti-dépresseurs si il n'y avait pas l'allaitement, mais a clairement exprimé sa volonté de poursuivre l'allaitement, tant qu'elle peut tenir sans médicament,
* a démarré une cure de millepertuis de 10 jours, qui lui a fait du bien,
- il y a quelques jours : a fait une forte rechute, sans espoir de remonter la pente toute seule.
Le bébé :
- va très bien !
- depuis la rentrée en crèche début septembre :
* prend une tétée de 30 minutes le matin,
* se jette sur la maman pour une tétée en fin de journée !
La maman et le bébé kiffent ces 2 moments de la journée !!!
Le papa est trop fière de la maman et du bébé !
Hier soir : on a appelé SOS allaitement, conseils et discussions vraiment intéressants, mais pas de solution miracle.
Après l'appel, discussion entre nous =>
La maman :
- ne souhaite plus prendre de millepertuis, par crainte d'éventuels effets nocifs pour le bébé en passant dans le lait,
- ne veut pas s'arrêter de travailler, par crainte que ses difficultés à "tenir" sa classe ne soient pires à son retour,
- attend avec impatience les vacances scolaires dans 2 semaines,
- envisage un sevrage de l'allaitement pour prendre des anti-dépresseurs,
- est perdue et culpabilise dans tous les sens par rapport à l'allaitement (arrêt ou poursuite), ce qui n'arrange rien à la situation,
- a besoin de soutien moral parce qu'elle n'est absolument pas sûre de ses choix.
Le papa :
- la supplie de s'arrêter de travailler, au moins 1 semaine (conseil aussi d'une collègue et de SOS allaitement), mais rien n'y fait,
- est partagé entre la conseiller de :
* poursuivre l'allaitement + trouver des solutions concrètes, mais, à part le millepertuis, la décharger de tout ce qu'il peut, discuter, l'inciter à voir des copines, commence à manquer d'idées...
* démarrer le sevrage pour envisager la prise des médicaments dans 2 semaines, mais a peur que ça amène des nouveaux problèmes : culpabilité parce que le bébé va continuer de réclamer + 2 semaines à tenir pour la maman avant le démarrage du traitement + arrêt du bénéfice de l'allaitement pour le moral...
Comme vous pouvez le lire, je suis moi-même un peu perdu et j'ai tellement hâte que la maman retrouve la patate !!! C'est pourquoi je vous remercie d'avance pour votre aide !
Dur en effet de s'arrêter quand on a la tête dans le guidon mais parfois c'est la seule façon d'aller mieux. Je ne parle pas d'un petit arrêt, mais d'un long qui laisse du temps pour que le stress et la fatigue mentale liés au travail partent. J'espère que la maman aura un déclic. Je ne sais pas si son métier la rend heureuse ou non mais les dépressions semblent liées au travail et aux conditions dans lesquelles elle l'exerce.

Le site du crat permettra de vérifier la compatibilité du traitement avec l'allaitement.
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Salut,

Étant prof moi même (mais en lycée), je suis immensément admirative du boulot des instit', qui font un boulot encore plus dur en étant encore moins payés... Respect infini :jap:

Le mieux, évidemment, serait d'accepter de devoir s'arrêter, mais je comprends très bien que ça ne va pas faciliter les choses pour la reprise (super effet kiss kool... :/), surtout que j'imagine qu'elle ne sera pas remplacée en plus... et j'imagine que faire un échange avec une autre classe d'un collègue n'est pas possible, même ponctuellement... Là, je ne sais pas quoi faire côté boulot... Et j'imagine qu'elle a tout essayé déjà (j'ai déjà eu quelques gamins très pénibles, mais on survit quand on ne les voit que 4-5h par semaine :/ Quand on les voit tous les jours ça doit être l'enfer...).
Après... question que je me pose (mais y'a qu'elle qui peut avoir la réponse !), est-ce qu'après une semaine de pause et elle qui va mieux elle n'aurait pas justement des meilleures idées pour gérer cette classe compliquée ? Des fois, un oeil neuf, un cerveau en état de marche, ça peut tout changer... on gère beaucoup mieux les gamins quand on est à peu près "en état" psychologiquement et qu'on a un peu d'énergie sous le coude
(bon après je dis ça, son boulot est 100x plus dur que le mien donc c'est à elle de voir !).

Pour les médocs, lecrat dit que le millepertuis ça ne pose pas de soucis :
https://lecrat.fr/spip.php?page=article&id_article=626
(sauf que ça fait merder une contraception hormonale, mais bon j'imagine que vous êtes au courant)
Le crat dit aussi qu'il y a des tas d'antidépresseurs "ok" pour l'allaitement. Ça vaut le coup d'en parler au médecin pour remonter la pente !

Enfin, tout ce qui peut l'aider à décompresser en dehors du boulot est évidemment vital :). Tu es au petits soins si j'ai bien compris, c'est top <3. Est-ce que vous arrivez à gérer et à avoir des moments pour vous (ou elle des moments pour elle, entre le bébé et la préparation des cours) ? Le faire garder quelques heures un soir peut vous permettre de prendre du temps à vous et peut aider à décompresser... :)

Petite anecdote : on a eu des moments similairement difficiles quand j'ai repris le boulot, et je suis passée très près du burn-out moi aussi... j'ai fini par prendre 10 jours d'arrêt, et ça a commencé à aller mieux petit à petit ensuite (y'avait aussi un problème digestif chez le Petit Loup, bref, ça n'aidait pas).
Mais quand je lisais ce post, le papa était derrière mon épaule, et ça l'a ému car ça lui rappelait notre situation il y a un an...

Tout ce que je peux faire, c'est voux envoyer des brouettes de :calin: car vous en avez vraiment besoin, et vous êtes des parents formidables <3. Je suis sûre que votre bébé est le plus heureux de l'univers grâce à vous <3.
 

alex77

Colostrum
Merci pour tous vos messages d'encouragement. J'en ai la larme à l'oeil !
Le week-end lui a permis de souffler... normal : il n'y a pas école !
Le point malgré tout positif est qu'elle n'a repris qu'à 80% (pas école le lundi)
Pour le moment, on en est là :
- priorité à l'allaitement, pour le bien de la maman et du bébé
- pas de médicament, pas de plante, même si le CRAT dit ok pour certains
- pas d'arrêt par crainte d'une reprise trop difficile (sauf si ça part en cacahuète : je la pousse à s'arrêter !)
- je la soulage sur tout, hors préparation des cours et moments avec le bébé, en attendant les 2 semaines de vacances dans 2 semaines.

On s'est dit que pour notre 2ème, on envisagerait une reprise de la maman à mi-temps la 1ère année, pour éviter ce type de craquage ! Même si, c'est certain, ça sera plus compliqué financièrement... Priorité au bien-être de la maman, du bébé,... et donc du papa !

Merci. Merci. Merci !!! A bientôt.
 

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Bonsoir @alex77 , c'est une chance inouïe pour votre bébé et la maman d'être soutenue par un papa aussi bienveillant! Bravo pour ce que tu fais pour ta famille.
Concernant les médicaments et l'allaitement, LLL possède une base de données assez fournie et documenté. Si un traitement était envisagé à l'avenir, n'hésites pas à demander ici ou à une animatrice locale des infos tirées du "coin du prescripteur" (rubrique d'une revue consacrée à l'allaitement et destinée aux professionnels de santé). Car beaucoup de choses sont prises en compte pour savoir si un médicament peut être donné ou non à une maman qui allaite.
 

Eclira

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @alex77 ,

Je vous souhaite aussi de tout coeur de trouver une solution tous ensemble, vous allez y arriver, c'est sur !
Pourquoi "pas de médicament, pas de plante même si Le Crat dit que c'est ok" ?
Plusieurs molécules (lien cité juste au dessus) sont ok et les études sont faites avec des bébés bien plus petits, allaités exclusivement toute la journée. Donc si c'est indétectable chez eux, chez un bébé de 10 mois, qui tète 2-3x par jour, c'est encore moins risqué.

Est-ce que c'est que le médicament donne de la "réalité" à la dépression ? Je sais combien c'est difficile à vivre... Une dépression, c'est une maladie, qui implique un "dérèglement chimique" de l'organisme. L'antidépresseur permet de contrer ce dérèglement, tout comme un veinotonique permettra de contrer une insuffisance veineuse etc...
Peut être que cette vision plus "terre à terre" l'aiderait ?

Et surtout, prend soin de toi aussi, il faut savoir dire stop avant de t'épuiser toi aussi !
 

alex77

Colostrum
Bonjour @Eclira ,
"pas de médicament, pas de plante même si Le Crat dit que c'est ok" parce que "les concentrations plasmatiques chez les enfants allaités sont faibles ou indétectables" et faibles semble déjà trop du point de vue de la maman pour un bébé qui n'a rien demandé à personne !
Sans l'allaitement, elle aurait très certainement commencé un traitement. Pas de peur de la "réalité", mais vraiment cas de conscience pour le bébé.
Et oui, il faut que je trouve le moyen de lui dire "stop, ça suffit" si besoin, mais pas simple !
Merci.
 

Eclira

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @Eclira ,
"pas de médicament, pas de plante même si Le Crat dit que c'est ok" parce que "les concentrations plasmatiques chez les enfants allaités sont faibles ou indétectables" et faibles semble déjà trop du point de vue de la maman pour un bébé qui n'a rien demandé à personne !
Sans l'allaitement, elle aurait très certainement commencé un traitement. Pas de peur de la "réalité", mais vraiment cas de conscience pour le bébé.
Et oui, il faut que je trouve le moyen de lui dire "stop, ça suffit" si besoin, mais pas simple !
Merci.
Ok, c'est difficile, on ne peut pas faire cette démarche à sa place.
Je ne sais pas si pour tous les AD c'est "faible" ou si certains sont dans la catégorie uniquement "indétectable" ?

Peut être qu'il lui faut un peu de temps pour comparer les bénéfices d'une maman plus en forme par rapport à une concentration plasmatique indétectable. J'espère que les vacances vous apporteront un peu de sérénité !
 

Gna

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @Eclira ,
"pas de médicament, pas de plante même si Le Crat dit que c'est ok" parce que "les concentrations plasmatiques chez les enfants allaités sont faibles ou indétectables" et faibles semble déjà trop du point de vue de la maman pour un bébé qui n'a rien demandé à personne !
Sans l'allaitement, elle aurait très certainement commencé un traitement. Pas de peur de la "réalité", mais vraiment cas de conscience pour le bébé.
Et oui, il faut que je trouve le moyen de lui dire "stop, ça suffit" si besoin, mais pas simple !
Merci.


Il faut évoquer le rapport bénéfices / risques avec le médecin. Tu as moyen d’en parler avec son docteur ?
 

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Pour ce qui est des médicaments (comme pour le tabac, certains polluants) très souvent les bénéfices de l'allaitement maternel sont supérieurs aux effets négatifs liés à l'ingestion par le lait. C'est pourquoi LLL met à disposition des parents des informations concernant les médicaments et l'allaitement.
Cependant, il est évident qu'il appartient aux parents de décider de ce qui est acceptable pour eux. ;)
 

Aleece

Montée de lait
Adhérent(e) LLLF
@alex77
Bravo à tous les deux pour ce bel allaitement (toujojrs en cours donc) et encore bravo à toi pour le soutien apporté a ta femme, c'est formidable
Juste un message pour vous encourager
Les vacances arrivent bientôt j'espere que ca ira mieux pour la maman
Je suis de tout coeur avec vous,
:pom pom::pom pom:
 
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