Bonjour,
Je me décide à vous écrire, après de longues semaines à parcourir le site et le forum, à en tirer beaucoup de conseils mais voilà... ma lactation est toujours en berne et je songe à abandonner définitivement
Voici le topo, je cumule les problématiques :
Ma fille est née il y a 2 mois, accouchement voie basse, c'est mon premier enfant.
À la naissance en peau à peau elle a trouvé le chemin du sein sans problème et a tété son colostrum.
Une fois en chambre je l'allaite enormément, à chaque signe de faim, j'ai l'impression qu'elle ne mange pas assez, elle lache le sein trop vite.
Elle semble s'enerver, ou s'endort, pleure et est agitée.
Je pense à un frein de langue, j'en parle au personnel qui vérifie : non pas de souci a ce niveau là
Une première SF tente de la mettre au sein avec force, en insistant trop longuement en lui tenant la tête, hurlements de ma fille, je lui fais cesser immédiatement cette manoeuvre.
Tentative de nourrissage à la cuiller (l'expression manuelle fonctionne très bien) échec total
Une seconde regarde mes seins et m'annonce "c'est normal vous avez de tout petits mamelons, elle n'y arrive pas "
Introduction de bouts de sein.
Ma fille le prend sans problème, mais ça ne résout pas son "état" d'enervement et de pleurs (moi bien sur j'ai le moral qui chute)
Une troisième pense que le colostrum ne lui suffit déjà plus, et propose de la complémenter à la pipette en attendant ma montée de lait : effet immediat ma fille se détend et s'endort paisiblement.
Elle avait donc faim...
3ème jour, montée de lait, la petite tète avec vigueur sur le bout de sein, on ne complémente plus elle semble repue, enfin !
Retour à la maison, AVEC mes bouts de sein, qu'on m'a dit de garder vu mes mamelons. Je fais avec, tant que je peux allaiter je suis prête a ce sacrifice.
1ère grosse erreur...
J'ai l'impression que ça se passe bien, la 2ème semaine mon bébé pleure beaucoup on met ça sur le compte de la decharge, des coliques...
Mon moral est très bas.
Rdv pediatre à 15 jours horreur !
Ma fille a perdu 120 grammes sur son poids de sortie de mater (elle avait quasiment repris son poids de naissance)
Je suis catastrophée, j'ai regardé ma fille avoir faim, ses pleurs sont restés incompris, je culpabilise terriblement
On introduit donc une complémentation par ma force des choses, dans l'idée, en parallèle, de relancer ma lactation qui a subi un grosse baisse visiblement. (Mon état psychique est probablement la 1ère cause a celà, agrémenté de mauvais conseils etc...)
Le processus infernal commence : tétée + complément à la suite si elle semble avoir encore faim + tire lait au maximum pour stimuler tout ça et à terme de virer le lait en poudre.
À partir de là je me renseigne dans tous les sens, suis accompagnée par ma SF, et je commence a comprendre tout ce qui ne va pas.
Ça fait 7 semaines... et ça n'est toujours pas mieux... je produis très peu de lait, je desespère et m'épuise
Ma fille tète 8 fois par jour, prend en moyenne 4 a 6 compléments qui varient selon la tétée qui précède (ça va de 40 ml à 120 !)
La quantité de mon lait est correcte le matin, et diminue au fil de la journée
Voilà ce que j'ai identifié a l'origine du probleme et tenté pour rectifier le tir:
- moral en berne (post partum difficile, aggravé par le probleme de lactation) - je me fais aider !
Revue de les objectifs a la baisse, je ne vise plus le retour a l'exclusif mais au moins au maintien du mixte pour me.mettre moins de pression car c'est contre productif
- bouts de sein (inutiles car en réalité mes mamelons sont normaux !) mauvaise succion pas stimulante - tentatives plusieurs fois par jour de proposer le sein nu, elle se branche bien et lache en 2 secondes enervement suivi de pleurs, malgré mise en peau a peau dès que possible
- ce que je mets dans mon corps : réduction de caféïne, pas d'alcool, 2L d'eau par jour + tisanes d'allaitement et compléments a base de plantes
- bébé hypertonique (on m'a parlé de BABI...) qui s'impatiente vite, montre facilement son énervement vigoureux
Mise en place de "rituels" de calme avant les tetées, emmaillotage etc
- lié à cela, bébé qui fait ses nuits depuis la naissance quasiment (elle peut passer facilement 8h sans se reveiller a ce jour, etant donné qu'elle.ne dort pas la journée)
Par conséquent pas ou peu de tétées nocturnes, quand la prolactine est le plus en action... et grosse période sans stimulation (moi aussi je dors un peu quand même)
- séances d'osteopathie pour défaire ses nombreux blocages et favoriser bonne prise au sein (née avec le cordon elle était toute coincée d'un côté, et tétait très peu et mal un sein)
- power pumping avec le tire lait pour surstimuler mes seins, résultat mitigé et épuisement physique et moral
- un sein ne donne quasiment rien (tirage 10 à 20 ml en 20 minutes sans tétée qui précède)
Malgré alternance systématique des seins à chaque tétée, et déblocage osteo
On soupçonne la masse benigne que j'ai dans ce sein d'écraser les canaux
- quantité tirée sur une journée (après les tétées ou entre deux quand elle.dort) = 120 ml ...
Je m'excuse pour la longueur de ce post, brève expérience mais long à expliquer, et j'ai probablement oublié des élements
Aujourd'hui, l'estomac de ma fille grandit, ma production ne suit pas donc de plus en plus complémentée...
Le cercle vicieux de la mise au biberon n'aidant en rien, plus rapide et facile pour elle...
Bref, je ne sais pas quoi faire de plus, j'ai l'impression d'avoir tout tenté en vain, je suis déçue et ça n'aide pas non plus.
Je ne veux pas baisser les bras, mais je crains d'y laisser ma santé mentale et physique
Il y a forcément quelque chose que je ne fais pas comme il faut pour rompre ce cycle infernal.
Si vos lumières peuvent apporter leur participation, n'hésitez pas !
Merci à ceux qui auront eu le.courage de tout lire !!
Je me décide à vous écrire, après de longues semaines à parcourir le site et le forum, à en tirer beaucoup de conseils mais voilà... ma lactation est toujours en berne et je songe à abandonner définitivement
Voici le topo, je cumule les problématiques :
Ma fille est née il y a 2 mois, accouchement voie basse, c'est mon premier enfant.
À la naissance en peau à peau elle a trouvé le chemin du sein sans problème et a tété son colostrum.
Une fois en chambre je l'allaite enormément, à chaque signe de faim, j'ai l'impression qu'elle ne mange pas assez, elle lache le sein trop vite.
Elle semble s'enerver, ou s'endort, pleure et est agitée.
Je pense à un frein de langue, j'en parle au personnel qui vérifie : non pas de souci a ce niveau là
Une première SF tente de la mettre au sein avec force, en insistant trop longuement en lui tenant la tête, hurlements de ma fille, je lui fais cesser immédiatement cette manoeuvre.
Tentative de nourrissage à la cuiller (l'expression manuelle fonctionne très bien) échec total
Une seconde regarde mes seins et m'annonce "c'est normal vous avez de tout petits mamelons, elle n'y arrive pas "
Introduction de bouts de sein.
Ma fille le prend sans problème, mais ça ne résout pas son "état" d'enervement et de pleurs (moi bien sur j'ai le moral qui chute)
Une troisième pense que le colostrum ne lui suffit déjà plus, et propose de la complémenter à la pipette en attendant ma montée de lait : effet immediat ma fille se détend et s'endort paisiblement.
Elle avait donc faim...
3ème jour, montée de lait, la petite tète avec vigueur sur le bout de sein, on ne complémente plus elle semble repue, enfin !
Retour à la maison, AVEC mes bouts de sein, qu'on m'a dit de garder vu mes mamelons. Je fais avec, tant que je peux allaiter je suis prête a ce sacrifice.
1ère grosse erreur...
J'ai l'impression que ça se passe bien, la 2ème semaine mon bébé pleure beaucoup on met ça sur le compte de la decharge, des coliques...
Mon moral est très bas.
Rdv pediatre à 15 jours horreur !
Ma fille a perdu 120 grammes sur son poids de sortie de mater (elle avait quasiment repris son poids de naissance)
Je suis catastrophée, j'ai regardé ma fille avoir faim, ses pleurs sont restés incompris, je culpabilise terriblement
On introduit donc une complémentation par ma force des choses, dans l'idée, en parallèle, de relancer ma lactation qui a subi un grosse baisse visiblement. (Mon état psychique est probablement la 1ère cause a celà, agrémenté de mauvais conseils etc...)
Le processus infernal commence : tétée + complément à la suite si elle semble avoir encore faim + tire lait au maximum pour stimuler tout ça et à terme de virer le lait en poudre.
À partir de là je me renseigne dans tous les sens, suis accompagnée par ma SF, et je commence a comprendre tout ce qui ne va pas.
Ça fait 7 semaines... et ça n'est toujours pas mieux... je produis très peu de lait, je desespère et m'épuise
Ma fille tète 8 fois par jour, prend en moyenne 4 a 6 compléments qui varient selon la tétée qui précède (ça va de 40 ml à 120 !)
La quantité de mon lait est correcte le matin, et diminue au fil de la journée
Voilà ce que j'ai identifié a l'origine du probleme et tenté pour rectifier le tir:
- moral en berne (post partum difficile, aggravé par le probleme de lactation) - je me fais aider !
Revue de les objectifs a la baisse, je ne vise plus le retour a l'exclusif mais au moins au maintien du mixte pour me.mettre moins de pression car c'est contre productif
- bouts de sein (inutiles car en réalité mes mamelons sont normaux !) mauvaise succion pas stimulante - tentatives plusieurs fois par jour de proposer le sein nu, elle se branche bien et lache en 2 secondes enervement suivi de pleurs, malgré mise en peau a peau dès que possible
- ce que je mets dans mon corps : réduction de caféïne, pas d'alcool, 2L d'eau par jour + tisanes d'allaitement et compléments a base de plantes
- bébé hypertonique (on m'a parlé de BABI...) qui s'impatiente vite, montre facilement son énervement vigoureux
Mise en place de "rituels" de calme avant les tetées, emmaillotage etc
- lié à cela, bébé qui fait ses nuits depuis la naissance quasiment (elle peut passer facilement 8h sans se reveiller a ce jour, etant donné qu'elle.ne dort pas la journée)
Par conséquent pas ou peu de tétées nocturnes, quand la prolactine est le plus en action... et grosse période sans stimulation (moi aussi je dors un peu quand même)
- séances d'osteopathie pour défaire ses nombreux blocages et favoriser bonne prise au sein (née avec le cordon elle était toute coincée d'un côté, et tétait très peu et mal un sein)
- power pumping avec le tire lait pour surstimuler mes seins, résultat mitigé et épuisement physique et moral
- un sein ne donne quasiment rien (tirage 10 à 20 ml en 20 minutes sans tétée qui précède)
Malgré alternance systématique des seins à chaque tétée, et déblocage osteo
On soupçonne la masse benigne que j'ai dans ce sein d'écraser les canaux
- quantité tirée sur une journée (après les tétées ou entre deux quand elle.dort) = 120 ml ...
Je m'excuse pour la longueur de ce post, brève expérience mais long à expliquer, et j'ai probablement oublié des élements
Aujourd'hui, l'estomac de ma fille grandit, ma production ne suit pas donc de plus en plus complémentée...
Le cercle vicieux de la mise au biberon n'aidant en rien, plus rapide et facile pour elle...
Bref, je ne sais pas quoi faire de plus, j'ai l'impression d'avoir tout tenté en vain, je suis déçue et ça n'aide pas non plus.
Je ne veux pas baisser les bras, mais je crains d'y laisser ma santé mentale et physique
Il y a forcément quelque chose que je ne fais pas comme il faut pour rompre ce cycle infernal.
Si vos lumières peuvent apporter leur participation, n'hésitez pas !
Merci à ceux qui auront eu le.courage de tout lire !!
Aujourd'hui les tétées sont un peu plus zen ! 
). Du coup pour l'alternance ça rend les choses compliquées ! Mais de mon côté j'ai persévéré à le donner en premier tout le temps, quand je tire idem je tire celui là en premier etc... Et ça va mieux ! 
).
Dès que je la sens s'agiter un peu, tétée, puis je la remets dans son cododo. Souvent, on dirait qu'elle ne se réveille pas du tout !
) 