chaduchézou
Colostrum
Bonjour,
Tout est dans le titre ou presque.
Je poste cet article (un peu long, je le crains) à la fois pour lire vos avis sur cette expérience, et pour montrer que ça existe*: un sevrage ni vraiment naturel, ni tout à fait planifié, mais globalement serein et heureux.
Fiston a 9 mois et demi. Depuis sa naissance, notre allaitement s'est très bien passé. J'ai toujours eu une bonne lactation, je suis avec lui à plein temps donc j'allaitais à la demande. Le nombre de tétées a diminué doucement en parallèle d'une diversification réussie. Bref, aucun problème à signaler.
Il a bien fait une petite grève peu avant ses 6 mois (c'est pénible d'être repoussée par son bébé) mais tout s'est vite résolu.
Voilà une semaine, il m'a mordue. J'ai crié et j'ai dû lui ouvrir la bouche pour retirer mon sein. Après quoi, il n'en a plus voulu.
Je m'apprêtais à appliquer divers stratagèmes pour faire cesser cette nouvelle grève... et puis j'ai réfléchi.
Depuis quelques temps, je me demandais comment Fiston allait réussir à s'endormir sans le sein, comment se limiter vraiment aux tétées des repas, comment arriver gentiment à une tétée le matin et une le soir. Je me demandais aussi comment ne pas envoyer ch... trop méchamment ma belle-mère quand elle me dira "il tête encore à 18 mois ?!"). J'avais aussi un peu envie de me réapproprier mon corps, peut-être d'en faire plus profiter mon mec que mon fils, hum.
Mais une solution semblait se présenter d'elle-même. Puisqu'il ne veut pas téter, restons-en là. Concluons maintenant notre allaitement.
Dès le deuxième jour de sa grève, je lui ai donné du lait d'amande 2 fois par jour, qu'il boit au verre avec délectation. Il mangeait déjà 2 yaourts par jour. Je rallonge un peu ses purées avec du lait de vache. Bref, je compense comme je peux. Mais surtout sans biberon ni LA, j'y tiens.
Ça me paraissait quand même culotté mais apparemment, ça lui convient : il ne réclame plus. Il peine à faire la sieste mais c'était déjà le cas lorsqu'il tétait. Du coup, le soir, il est cuit et s'endort direct après dîner.
Bien sûr, j'ai un peu flippé. Mettre un terme à une routine agréable, du jour au lendemain, c'est toujours pénible. D'un autre côté, je sais pas vous, mais j'ai souvent eu l'impression que ma relation avec Fiston reposait un peu trop sur l'allaitement. On rigole beaucoup tous les deux mais on n'avait pas d'épisodes calmes ou câlins en dehors des tétées. Alors qu'il peut être très posé avec son papa.
Et bien ce matin, il était réveillé le premier, je l'ai amené dans notre lit, comme quand il tétait, et il nous a fait des câlins*! C'était une première.
Autant dire que beaucoup de choses vont évoluer. A son initiative, à son rythme. S'il fixe parfois ma poitrine, il en est assez vite distrait. S'il pleure parfois, il se calme finalement plutôt bien dans nos bras, sans boire de lait de maman.
C'est encore tôt pour crier victoire et parler d'un sevrage réussi mais je crois que ça y ressemble beaucoup.
Est-ce que d'autres ici ont vécu une expérience semblable*? Pensez-vous que c'est «*petit*» de ne pas essayer de résoudre cette grève*? Fiston risque-t-il de regretter*? Je suis très curieuse de vous lire.
Tout est dans le titre ou presque.
Je poste cet article (un peu long, je le crains) à la fois pour lire vos avis sur cette expérience, et pour montrer que ça existe*: un sevrage ni vraiment naturel, ni tout à fait planifié, mais globalement serein et heureux.
Fiston a 9 mois et demi. Depuis sa naissance, notre allaitement s'est très bien passé. J'ai toujours eu une bonne lactation, je suis avec lui à plein temps donc j'allaitais à la demande. Le nombre de tétées a diminué doucement en parallèle d'une diversification réussie. Bref, aucun problème à signaler.
Il a bien fait une petite grève peu avant ses 6 mois (c'est pénible d'être repoussée par son bébé) mais tout s'est vite résolu.
Voilà une semaine, il m'a mordue. J'ai crié et j'ai dû lui ouvrir la bouche pour retirer mon sein. Après quoi, il n'en a plus voulu.
Je m'apprêtais à appliquer divers stratagèmes pour faire cesser cette nouvelle grève... et puis j'ai réfléchi.
Depuis quelques temps, je me demandais comment Fiston allait réussir à s'endormir sans le sein, comment se limiter vraiment aux tétées des repas, comment arriver gentiment à une tétée le matin et une le soir. Je me demandais aussi comment ne pas envoyer ch... trop méchamment ma belle-mère quand elle me dira "il tête encore à 18 mois ?!"). J'avais aussi un peu envie de me réapproprier mon corps, peut-être d'en faire plus profiter mon mec que mon fils, hum.
Mais une solution semblait se présenter d'elle-même. Puisqu'il ne veut pas téter, restons-en là. Concluons maintenant notre allaitement.
Dès le deuxième jour de sa grève, je lui ai donné du lait d'amande 2 fois par jour, qu'il boit au verre avec délectation. Il mangeait déjà 2 yaourts par jour. Je rallonge un peu ses purées avec du lait de vache. Bref, je compense comme je peux. Mais surtout sans biberon ni LA, j'y tiens.
Ça me paraissait quand même culotté mais apparemment, ça lui convient : il ne réclame plus. Il peine à faire la sieste mais c'était déjà le cas lorsqu'il tétait. Du coup, le soir, il est cuit et s'endort direct après dîner.
Bien sûr, j'ai un peu flippé. Mettre un terme à une routine agréable, du jour au lendemain, c'est toujours pénible. D'un autre côté, je sais pas vous, mais j'ai souvent eu l'impression que ma relation avec Fiston reposait un peu trop sur l'allaitement. On rigole beaucoup tous les deux mais on n'avait pas d'épisodes calmes ou câlins en dehors des tétées. Alors qu'il peut être très posé avec son papa.
Et bien ce matin, il était réveillé le premier, je l'ai amené dans notre lit, comme quand il tétait, et il nous a fait des câlins*! C'était une première.
Autant dire que beaucoup de choses vont évoluer. A son initiative, à son rythme. S'il fixe parfois ma poitrine, il en est assez vite distrait. S'il pleure parfois, il se calme finalement plutôt bien dans nos bras, sans boire de lait de maman.
C'est encore tôt pour crier victoire et parler d'un sevrage réussi mais je crois que ça y ressemble beaucoup.
Est-ce que d'autres ici ont vécu une expérience semblable*? Pensez-vous que c'est «*petit*» de ne pas essayer de résoudre cette grève*? Fiston risque-t-il de regretter*? Je suis très curieuse de vous lire.