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 Nuit d'un bambin de 2 ans 1/2 allaité !

BDA

Voie lactée
Perso, je n'ai rien fait de spécial, et pas du tout essayé de négocier l'allaitement nocturne. Les réveils nocturne se sont espacés d'eux même (encore une fois, j'espère ne pas me porter la poisse).

J'ai toujours donné le sein à chaque réveil, et quand le sein ne marchait pas, déroulé la séquence caliner-rassurer-passer la patate chaude au papa. Les nuits on elle nous semble douloureuse, on dégaine le d*lipr*ne.
Jusqu'à quel âge cela a-t-il duré ?
 

BDA

Voie lactée
@BDA Je viens te donner mon témoignage: ma fille était une serial téteuse. A deux ans comme le tien elle se réveillait autant la nuit. La journée elle tétait autant qu'un nouveau né également, c'est simple dès que je m'asseyais elle demandait. Jamais elle n'a espacé d'elle même les tétées. Elle adorait ça.
Si bien que ça m'a pesé de plus en plus d'être autant sollicitée tout le temps jusqu'à ne plus supporter ses demandes. Du coup j'ai décidé de la sevrer d'abord de nuit.
J'ai essayé progressivement mais elle ne comprenait pas pourquoi des fois c'était oui et des fois non. Finalement la méthode radicale (sevrage d'un coup la nuit) a été plus facile. Ça a été l'affaire de deux ou trois nuits compliquées puis elle a intégré qu'elle ne tèterait plus la nuit. On est resté en cododo inversé en revanche car elle avait toujours besoin de présence.
J'ai sevré 6 mois plus tard la journée de la même façon car elle demandait encore et toujours. 😁 Étrangement on est passé de 6 à 8 tétées par jour à rien très facilement.
Il me semble qu'elle a fait (enfin) des nuits complètes vers ses 3 ans soit un an après le sevrage de nuit.

A 6 ans ça reste une enfant qui nous sollicite beaucoup pour jouer, qui a toujours besoin de contact (elle vient sur mes genoux, demande des câlins...). Je pense que c'est dans sa personnalité ce besoin de présence et de contact.
Merci pour ton témoignage.
Effectivement, de mon côté il y a qq mois les endormissements au sein me pesaient de plus en plus. J'ai contacté une conseillère en allaitement (également formée dans le sommeil et infirmière puéricultrice) qui m'a donné des conseils. Et effectivement pendant 2 ou 3 soirs je suis restée à côté de lui en mettant un pull à col roulé pour ne pas le tenter. Il a pleuré. Elle m'avait bien dit de distinguer les pleurs de mécontentement des pleurs d'angoisse... (Dans ce dernier cas lui laisser le sein en négociant le temps
).
Après qq jours il est arrivé à s'endormir sans le sein.

Pour la journée, je trouve cela plus facile que la nuit.... Quand il réclame j'essaye de détourner son attention et on arrive ainsi à espacer les tétées sans trop de difficulté.
Par contre la nuit je trouve cela très compliqué. Aucune possibilité de lui faire penser à autre chose, et personnellement, après 2ans de dettes de sommeil, les pleurs dans l'oreille qui vous réveillent avec les petites mains qui arrachent le haut pour accéder au sein, c'est juste insupportable et je n'ai qu'une envie : qu'il se taise et se rendorme au plus vite 😓😰
 

Géseb

Hyperlactation
@BDA
Je n'ai rien fait non plus...
Mais moi, ce que je voulais/veut c'est dormir ! Pas nécessairement sevrer. Alors, vers les 15 mois de notre fils, j'ai demandé au papa de prendre en charge la partie 21h 1h.
Aux réveils, c'est papa qui y allait. Bon, au début, le petit protestait fort, je regardais l'heure et au bout de 2-3 minutes, j'y allais. On a une grande qu'on avait pas envie de réveiller. Très progressivement, le petit a accepté son papa. On a eu une période où le nombre de réveils n'a pas diminué, mais au moins, je pouvais laisser papa gérer. Ensuite, les réveils de début de soirée ont fini par disparaître.
Depuis quelques semaines, on a un réveil vers 1 ou 2 heure et un réveil vers 5h. On est plutôt contents, on y est allés progressivement et on se sent moins épuisés... bon, c'est pas encore la nuit complète de grande personne, mais on s'en rapproche !
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je comprends vos questionnements sur les problèmes de santé de votre petit garçon ou un allaitement "mal négocié"...
Je ne sais pas finalement si il existe le deuxième cas de figure.. Peut être juste que l'allaitement donne cette proximité avec nos enfants telle qu'ils sont plus libres d'exprimer leurs profonds besoins affectifs et nous libres d'y répondre...
C'est vrai que la "norme" est un bébé qui dort dans notre société, mais finalement peut être que les bébés naturellement au sein font des nuits comme décrites dans tous ces témoignages. Et peut être que les autres sont des bébés que l'ont a "habitués" à "bien dormir".
Je ne dis pas que l'un ou l'autre est moins bien, c'est juste que de penser de cette façon permet de se sentir plus à l'aise en tant que parents allaitants face à des petits très collés à nous ...
✨
Il y a des dizaines de témoignages sur le site de LLL américain de parents qui expliquent que leurs enfants ont fait leurs nuits à 2,3,4 ans et que ça leur paraît tout à fait normal (avec quand même cette perle, un adulte se réveille la nuit donc un enfant aussi...certes). Le problème n'est pas tant qu'ils se réveillent mais qu'ils ne sachent pas se rendormir tous seuls. Sur les blogs de mamans "expat", toutes allaitantes, qui comparent leurs expériences, une des pistes serait qu'on s'autorise plus en France à observer et patienter la nuit avant de prendre un bébé, pour lui laisser une chance de se rendormir seul. Entre deux cycles, ou en sommeil agité, ils peuvent ouvrir les yeux ou grogner un peu, mais si on n'intervient pas ils se rendorment. Ça se voit bien en journée lors des siestes, quand on est plus dispos que la nuit. Le problème c'est quand, pour une raison x ou y, on a appris au bébé que pour se rendormir il lui fallait la tétée, les bras, c'est super dur de revenir en arrière...mais pour peu que le bébé soit anxieux, malade, ait un reflux, ou juste qu'on le mette au sein au moindre éveil en mode automatique parce qu'ainsi tout le monde se rendort plus vite, on se fait parfois avoir. Ça reste une généralité et pas une réponse aux situations particulières évoquées ci dessus. Mais c'est aussi une des limites du cododo pour certaines familles. J'ai entendu que des parents y avaient mis fin à cette période en proposant à l'enfant marchant (avec lumière sur le pallier, veilleuse...) de rejoindre lui même sa mère dans la nuit s'il souhaitait téter. Si comme nous quand on a faim la nuit, il a la flemme de se lever, y a moyen de marquer des points.
 

BDA

Voie lactée
Il y a des dizaines de témoignages sur le site de LLL américain de parents qui expliquent que leurs enfants ont fait leurs nuits à 2,3,4 ans et que ça leur paraît tout à fait normal (avec quand même cette perle, un adulte se réveille la nuit donc un enfant aussi...certes). Le problème n'est pas tant qu'ils se réveillent mais qu'ils ne sachent pas se rendormir tous seuls. Sur les blogs de mamans "expat", toutes allaitantes, qui comparent leurs expériences, une des pistes serait qu'on s'autorise plus en France à observer et patienter la nuit avant de prendre un bébé, pour lui laisser une chance de se rendormir seul. Entre deux cycles, ou en sommeil agité, ils peuvent ouvrir les yeux ou grogner un peu, mais si on n'intervient pas ils se rendorment. Ça se voit bien en journée lors des siestes, quand on est plus dispos que la nuit. Le problème c'est quand, pour une raison x ou y, on a appris au bébé que pour se rendormir il lui fallait la tétée, les bras, c'est super dur de revenir en arrière...mais pour peu que le bébé soit anxieux, malade, ait un reflux, ou juste qu'on le mette au sein au moindre éveil en mode automatique parce qu'ainsi tout le monde se rendort plus vite, on se fait parfois avoir. Ça reste une généralité et pas une réponse aux situations particulières évoquées ci dessus. Mais c'est aussi une des limites du cododo pour certaines familles. J'ai entendu que des parents y avaient mis fin à cette période en proposant à l'enfant marchant (avec lumière sur le pallier, veilleuse...) de rejoindre lui même sa mère dans la nuit s'il souhaitait téter. Si comme nous quand on a faim la nuit, il a la flemme de se lever, y a moyen de marquer des points.
C'est exactement cela. Parfois je le dis que je suis un peu piégée... Et c'est un cercle vicieux car plus le temps passe, plus je suis fatiguée, plus je souhaite qu'il se rendorme vite et donc je vais à la solution "de facilité" : le sein.
Et maintenant, à 2ans, je me dis qu'il ça falloir se faire violence pour sortir de cette habitude.... Et au final je vais arriver à faire ce que je voulais justement éviter. 😰
 

Sylvie

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Parfois je le dis que je suis un peu piégée... Et c'est un cercle vicieux car plus le temps passe, plus je suis fatiguée, plus je souhaite qu'il se rendorme vite et donc je vais à la solution "de facilité" : le sein.
Je lis ton inquiétude et ta peur d'avoir mal fait au point d'être piégée.
C'est un ressenti très pénible, car on se demande ce qu'on a fait mal et on s'en veut.

Sois rassurée du fait que le sein n'est pas une solution "de facilité" : c'est la solution qu'a prévu la nature pour materner son bébé.
D'ailleurs, quand les bébés ne sont pas maternés au sein, ils ont bien souvent des tétines pour remplacer le sein.

Les études découvrent combien la succion est importante pour la survie du bébé : son alimentation, sa respiration, la formation de la machoire et notamment du palais, qui a ensuite des liens avec l'élocution...

Faire téter son bébé permet au bébé de s'endormir en libérant une endorphine et à la maman aussi de materner dans le calme et la sérénité : bébé s'endort, maman s'endort... et toute la famille peut poursuivre ce précieux sommeil dans le calme.

Une chose est sûre : ça passe !
Quand le fruit est mûr, il tombe de l'arbre !
Quand le bébé est prêt, il ne demande plus à téter pour se rendormir, car il peut de lui-même produire la mélatonine dont il a besoin pour se rendormir.
Car il continuera à se réveiller.
Comme chacun d'entre nous, enfants et adultes.

En attendant cette maturité, fais ce que ton coeur de maman te dit : écoute ton coeur ! Tu fais le mieux ! :calincoeur:
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ma pédiatre dont j'adore les punchlines, compare les enfants aux pires réac qui soient. A chaque fois qu'on veut leur imposer une nouvelle habitude, ils nous font comprendre que c'est nul et que c'était mieux avant. Comme ils ne savent pas brûler les pneus, ils protestent à leur manière avec plus ou moins de virulence / résistance selon l'âge...
De sa capacité à téter dépend la survie du bébé mais ça ne s'applique plus tellement à un jeune enfant dans sa 2 ou 3eme année, qui a d'autres moyens de se sustenter, même si le lait maternel reste adapté à son régime. Savoir s'endormir et respecter Le sommeil de ses parents est une compétence sociale importante qu'on enseigne à son rythme selon sa famille, mais si on veut changer le tempo parce qu'on n'y trouve plus son compte, avec un petit de 2-3 ans parfaitement capable de s'opposer, il faut s'attendre à plus de résistance qu'avec un bébé...il revient aux parents de décider ce qui est acceptable pour eux.
 
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Réactions: BDA

Pangolin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Jusqu'à quel âge cela a-t-il duré ?
Difficile à dire...
Il y a eu des périodes où les réveils étaient fréquents, et des périodes où les réveils étaient espacés. Là ça fait quelques semaines qu'on a la période 22h-5h tranquille la plupart du temps, avant pendant plusieurs mois on avait un reveil nocturne en milieu de nuit, après lequel je me rendormais vite. Avant elle a eu des périodes où elle se réveillait beaucoup, par exemple à cause de douleurs dentaires ou pendant des phases de grand changement.

Je donnais mon témoignage pour montrer que l'on n'est pas forcément obligé de "faire quelque chose" pour "apprendre aux enfants à dormir", que si ton enfant se réveille ce n'est pas parce que tu as mal fait quoi que ce soit.

Peut-être qu'il a mal comme tu le supposais, et que téter le soulage un peu. Peut être qu'il a peur et que ça le rassure. En tous cas, tu as le droit comme @Géseb de décider que tu as besoin de dormir et de passer le relais au papa. Tu as aussi le droit si c'est plus facile pour vous de continuer encore un peu à finir les nuits avec lui. Dans tous les cas, il va grandir et ça ira mieux un jour.
 
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