Jumallette
Montée de lait
Bonjour à toutes,
j’envoie ce message pour celles qui auront envie de faire de psychologie de comptoir avec moi
Je plaisante mais je suis réellement abattue. Je sais que la décision d’arrêter ou pas me revient, mais j’ai besoin de raconter ce qu’il m’arrive et s’il y a des mamans qui ont vécu la même chose j’aimerais qu’elles me disent comment elles ont réussi à faire le deuil de leur allaitement.
J’ai sevré ma fille à 8 mois et demi. Ca fait 10/15 jours qu’elle ne prend plus le sein car la reprise du travail a fait fortement diminuer ma lactation.
Si on reprend tout du début je me suis « battue » pour allaiter, je voulais que ça marche et j’ai persisté malgré des douleurs inexpliquées. Puisque personne ne savait expliquer ces douleurs on m’a conseillé de donner quelques biberons pour me soulager. Et puis, la fatigue n’aidant pas, je me suis retrouvée à 4 mois avec une très grosse baisse de lactation car je ne la mettais plus assez souvent au sein et que je ne tirais plus autant au tire lait. J’ai réussi avec beaucoup d’efforts (et grâce aux conseils de certaines qui m’avaient répondu à l’époque) à relancer la machine. Exit les biberons, allaitement 100% au sein. Ma puce est entrée en crèche à 6 mois. J’ai été régulière dans mes tirages et tout allait bien jusqu’à ce qu’elle tombe malade, puis que je tombe malade et enfin qu’elle attrape un muguet. Tout ça m’a vraiment affaiblie, j’ai eu à nouveau une baisse de lactation et je n’ai pas eu l’énergie pour relancer ma lactation comme je l’avais fait à 4 mois. J’ai alors décidé de conserver une tétée le matin, une tétée le soir et de tirer 2/3 fois par jour et compléter si besoin avec du lait artificiel.
Ça a marché comme ça jusqu’à ce que je reprenne le travail.
Comme je n’ai personne pour me remplacer à mon poste pendant que je tire, et que je n’ai pas la possibilité de m’isoler pour le faire, j’ai acheté deux pompes qui se glissent dans le soutien gorge, de la marque p€r!f!t. Jusque là je tirais au M*d*la symphony… Clairement, et je suis désolée de le dire, mais p€r!f!t ne fait pas le poids et ne tire pas aussi efficacement que le M*d*la... J’ai vu avec impuissance les quantités de lait tiré, diminuer de jour en jour. Ce qui nous a amené à des tétées peu agréables. Bébé qui s’énerve, qui pleure et qui a faim. Voilà comment j’ai été amenée à sevrer mon enfant.
Le pire c’est que pour elle tout va bien, elle digère très bien le lait en poudre, elle n’a même pas notifié le fait qu’elle ne prenait plus le sein…Tout va bien!
Et pourtant pour moi tout va mal. Je vis ça comme un échec. Je vis ça très mal. Et je me sens absolument seule puisque j’ai très peu d’amies qui ont vécu la même chose.
Et alors je ne produis plus suffisamment de lait pour ma fille mais j’en produis toujours. Je peux passer 2 jours sans tirer. Mais je suis obligée de tirer à un moment donné pour ne pas avoir mal. Et chaque tirage me ramène à mon échec. Et c’est difficile.
J’hésite encore et toujours à racheter des compléments pour relancer ma lactation et tirer plus souvent pour avoir plus de lait. Mais à quoi bon? Ma fille est sevrée! Pourquoi aller l’embêter et lui demander de bosser au sein alors qu’elle aime les biberons… juste pour que moi j’arrête de pleurer… c’est pas son taf de m’aider à faire le deuil. Elle m’aide déjà en acceptant bien les biberons… pourquoi je me pourrie la vie alors que je peux enfin reprendre possession de mon corps? La mère et ses contradictions. La mère et sa culpabilité….
j’envoie ce message pour celles qui auront envie de faire de psychologie de comptoir avec moi

Je plaisante mais je suis réellement abattue. Je sais que la décision d’arrêter ou pas me revient, mais j’ai besoin de raconter ce qu’il m’arrive et s’il y a des mamans qui ont vécu la même chose j’aimerais qu’elles me disent comment elles ont réussi à faire le deuil de leur allaitement.
J’ai sevré ma fille à 8 mois et demi. Ca fait 10/15 jours qu’elle ne prend plus le sein car la reprise du travail a fait fortement diminuer ma lactation.
Si on reprend tout du début je me suis « battue » pour allaiter, je voulais que ça marche et j’ai persisté malgré des douleurs inexpliquées. Puisque personne ne savait expliquer ces douleurs on m’a conseillé de donner quelques biberons pour me soulager. Et puis, la fatigue n’aidant pas, je me suis retrouvée à 4 mois avec une très grosse baisse de lactation car je ne la mettais plus assez souvent au sein et que je ne tirais plus autant au tire lait. J’ai réussi avec beaucoup d’efforts (et grâce aux conseils de certaines qui m’avaient répondu à l’époque) à relancer la machine. Exit les biberons, allaitement 100% au sein. Ma puce est entrée en crèche à 6 mois. J’ai été régulière dans mes tirages et tout allait bien jusqu’à ce qu’elle tombe malade, puis que je tombe malade et enfin qu’elle attrape un muguet. Tout ça m’a vraiment affaiblie, j’ai eu à nouveau une baisse de lactation et je n’ai pas eu l’énergie pour relancer ma lactation comme je l’avais fait à 4 mois. J’ai alors décidé de conserver une tétée le matin, une tétée le soir et de tirer 2/3 fois par jour et compléter si besoin avec du lait artificiel.
Ça a marché comme ça jusqu’à ce que je reprenne le travail.
Comme je n’ai personne pour me remplacer à mon poste pendant que je tire, et que je n’ai pas la possibilité de m’isoler pour le faire, j’ai acheté deux pompes qui se glissent dans le soutien gorge, de la marque p€r!f!t. Jusque là je tirais au M*d*la symphony… Clairement, et je suis désolée de le dire, mais p€r!f!t ne fait pas le poids et ne tire pas aussi efficacement que le M*d*la... J’ai vu avec impuissance les quantités de lait tiré, diminuer de jour en jour. Ce qui nous a amené à des tétées peu agréables. Bébé qui s’énerve, qui pleure et qui a faim. Voilà comment j’ai été amenée à sevrer mon enfant.
Le pire c’est que pour elle tout va bien, elle digère très bien le lait en poudre, elle n’a même pas notifié le fait qu’elle ne prenait plus le sein…Tout va bien!
Et pourtant pour moi tout va mal. Je vis ça comme un échec. Je vis ça très mal. Et je me sens absolument seule puisque j’ai très peu d’amies qui ont vécu la même chose.
Et alors je ne produis plus suffisamment de lait pour ma fille mais j’en produis toujours. Je peux passer 2 jours sans tirer. Mais je suis obligée de tirer à un moment donné pour ne pas avoir mal. Et chaque tirage me ramène à mon échec. Et c’est difficile.
J’hésite encore et toujours à racheter des compléments pour relancer ma lactation et tirer plus souvent pour avoir plus de lait. Mais à quoi bon? Ma fille est sevrée! Pourquoi aller l’embêter et lui demander de bosser au sein alors qu’elle aime les biberons… juste pour que moi j’arrête de pleurer… c’est pas son taf de m’aider à faire le deuil. Elle m’aide déjà en acceptant bien les biberons… pourquoi je me pourrie la vie alors que je peux enfin reprendre possession de mon corps? La mère et ses contradictions. La mère et sa culpabilité….