En fait, avec Colette on a avait parlé... à mon avis, c'est notre mode de vie qui a changé, pas les freins. L'espérance de vie n'était pas la même non plus et quand un bébé ne pouvait pas téter, il y avait toujours une maman pour échanger son bébé ou co allaiter ou tirer son lait ou donner du lait de chèvre etc... tu sais que dans le temps les nourrissent avaient une sacré ribambelle de poupons ! Mon grand père a été co allaité avec un petit de la voisine par exemple.
On est très facilement en hyperlactation, et avec le réflex d'éjection, même avec une succion faible, quand le petit est en tété continue ou qu'il y a un autre petit pour entretenir la lactation, on s'en sort. J'ai vu ça avec mes enfants. Quand Eléonore pouvait téter et pas Paul, j'alternais selon l'évolution de la lactation et c'est Eléonore qui assurait la lactation pour les deux enfants. Comme tu as fait avec le tire lait pour assurer une bonne prise de poids tant que l'enfant se nourri exclusivement au sein.
Tu sais que dans certaines cultures sans biberon, les mères gardent leur bébé porté à dos et donnent le sein toutes les 20 minutes, donnent le sein 100, 200, 500 fois par 24h, dorment avec le bébé etc... donc elles s'en sortent avec la tété continue, et les cas d'ankyloglossie complète sont rares.
Nous c'est aussi l'ankyloglossie partielle qui ruine nos allaitements parce qu'on ne vit pas avec le bébé au sein, la mère travaille et on l'encourage à limiter les tétés autant leur nombre que leur durée, selon l'âge de l'enfant. Ce qui est absurde quand l'enfant a BESOIN de rester au sein pour pouvoir prendre assez de lait.
Donc nous, femme moderne qui ne vit pas avec bébé au sein aussi parce que la société ne veut pas de nos bébés qui sont au sein, on doit rester très discrète pour allaiter en public, donc pour nous, ça pose problème et effectivement, le biberon aggrave la situation parce qu'il brise cette tété continue. L'enfant va naturellement préférer le biberon, plutôt que rester accroché au sein des heures pour pouvoir prendre assez de calories.
Tout va dépendre des freins et selon certaines familles ( et peut être ethnies ) c'est plus ou moins serrés. Peut être que dans certaines ethnies les bébés n'ont pas survécu et ça a diminué le taux de freins très serrés qui empêchent de se nourrir au sein.
Dans ton cas comme celui de allreset, l'enfant se débrouille pas si mal, mais le frein de lèvre peut causer des douleurs. Avec Samantha, c'est encore pire, le frein de lèvre fait beaucoup d'irritations aux mamelons, et pourtant le petit arrive à prendre assez de lait. Donc dans ces cas, traiter le frein de lèvre peut déjà énormément améliorer l'allaitement, et au moins protéger de ce vasospasme continue justement. On sait que les freins étaient traités autrefois par les sage femmes.
Il sera déjà intéressant de voir comment Samantha va cicatriser si l'orl qu'elle va voir traite le frein de lèvre. Pareil pour trotinet ou tétouju, même si juste le frein de lèvre est traité, ça va déjà bien aider pour la prise de mamelon et limiter les douleurs d'irritations ou vasospasme.
Donc pour toi aussi Annabelle, tu as des doutes pour le frein de langue, mais si tu préfères ne rien faire parce que c'est limite et pas dramatique, peut être juste traiter le frein de lèvre serait suffisant au moins pour que le vasospasme passe. Et pour quelqu'un qui souffre de vasospasme continu, c'est déjà super ! Même un généraliste peut couper quelques mm à la base de la gencive. C'est pas douloureux, ma petite elle n'a même pas pleuré. Pas besoin de couper tout le frein, ma petite il n'a coupé que quelques mm et ça a été suffisant pour cicatriser.
Avec Paul aussi, la douleur de vasospasme est passé dès la frenectomie, donc ce n'est pas le frein de langue qui me faisaient ces douleurs, puisqu'il a fallu 1 an à Paul pour mieux prendre le sein. Donc je pense que le vasospasme viendrait plutôt de la compression de la lèvre sup.
Bises