Flore78
Colostrum
Bonjour,
Je viens vous parler de mon hospitalisation d'urgence, du maintien de la lactation et de l'alimentation de mon fils de 1 mois au lait en poudre pendant mon absence.
La prise en charge aux urgences a eu lieu le lundi soir, et je suis rentrée chez moi le vendredi, suite à une infection utérine et un debut de scepticémie.
Suite à des douleurs abdominales très fortes, mon mari m'a conduite aux urgences obstétriques le soir accompagnée de notre fils, allaité exclusivement au sein.
Vers 1:00 du matin, je suis transférée aux urgences générales. Pour éviter une maladie nosocomiale ou virus à notre fils, mon mari reste à l'étage obstétrique et m'amène mon fils quand il a besoin de téter.
En fin de nuit, mon mari repart avec notre fils, et des doses de lait en poudre données par la maternité (je venais tout juste de commencer à tirer mon lait, j'avais seulement 40ml au congélateur...) en attendant l'ouverture des magasins pour acheter un biberon et du lait.
Pendant près de 20 heures, je n'ai pas eu le droit de boire ni de manger dans l'éventualité d'une intervention chirurgicale, qui finalement n'aura pas été nécessaire (J'aurai dû au moins demander une perfusion d'hydratation).
Très faible, j'ai tiré et jeté mon lait 3 fois en 2 jours. La première fois, apres mon jeûne, aucun lait n'est tiré !!!! les autres fois un peu mieux.
Jusqu'au mercredi soir j'ai le moral au plus bas, suis inconsolable pour mon allaitement qui risque de s'arrêter sans prévenir.
Mon mari gère comme il peut le petit et les grandes soeurs: il sort ce que je redoute : lait en poudre, biberon et tétine... Il décide de donner le lait en poudre froid, ce qui me parait une bonne idée pour bien différencier du sein.
Je suis finalement remontée en maternité, où j'espérais pouvoir garder mon fils avec moi pour l'allaiter (antibiotiques compatibles). Mais à 4 semaines, il est trop grand, ma demande de chambre kangourou est refusée. Je suis autorisée à faire venir mon fils toute la journée. Il viendra me voir 1 fois, le jeudi après-midi.
J'ai tiré et jeté mon lait toutes les 3 ou 4h ( 2 réveils programmés la nuit). J'ai aussi porté des coquilles la nuit.
A mon retour à la maison, mon fils fait bien sûr la confusion entre le sein et le biberon, il est très paresseux au sein.
Je l'ai laissé téter autant qu'il voulait tout le week-end, avec 1 ou 2 biberons (30 à 40ml max) de complément en fin de journée, donné horizontal et avec plusieurs pauses.
Cependant, je doute de l'allaitement : bébé est agité, demande les bras en permanence...
Il a tellement bien bu en mon absence, était tellement calme avec le lait épaissi. Est-ce égoïste de vouloir continuer d'allaiter ?
En réalité, cela doit être plutôt la séparation qui le rend très demandeur de câlins. Et aussi certainement mon entourage qui souhaite me rassurer sur son bien-être en mon absence.
Finalement, en 3 jours, la lactation est rétablie, mon fils ne fait plus de confusion sein/biberon et n'a plus besoin de complément.
J'aurais bien aimé lire un tel témoignage. J'espère que le mien pourra aider d'autres parents!
Je viens vous parler de mon hospitalisation d'urgence, du maintien de la lactation et de l'alimentation de mon fils de 1 mois au lait en poudre pendant mon absence.
La prise en charge aux urgences a eu lieu le lundi soir, et je suis rentrée chez moi le vendredi, suite à une infection utérine et un debut de scepticémie.
Suite à des douleurs abdominales très fortes, mon mari m'a conduite aux urgences obstétriques le soir accompagnée de notre fils, allaité exclusivement au sein.
Vers 1:00 du matin, je suis transférée aux urgences générales. Pour éviter une maladie nosocomiale ou virus à notre fils, mon mari reste à l'étage obstétrique et m'amène mon fils quand il a besoin de téter.
En fin de nuit, mon mari repart avec notre fils, et des doses de lait en poudre données par la maternité (je venais tout juste de commencer à tirer mon lait, j'avais seulement 40ml au congélateur...) en attendant l'ouverture des magasins pour acheter un biberon et du lait.
Pendant près de 20 heures, je n'ai pas eu le droit de boire ni de manger dans l'éventualité d'une intervention chirurgicale, qui finalement n'aura pas été nécessaire (J'aurai dû au moins demander une perfusion d'hydratation).
Très faible, j'ai tiré et jeté mon lait 3 fois en 2 jours. La première fois, apres mon jeûne, aucun lait n'est tiré !!!! les autres fois un peu mieux.
Jusqu'au mercredi soir j'ai le moral au plus bas, suis inconsolable pour mon allaitement qui risque de s'arrêter sans prévenir.
Mon mari gère comme il peut le petit et les grandes soeurs: il sort ce que je redoute : lait en poudre, biberon et tétine... Il décide de donner le lait en poudre froid, ce qui me parait une bonne idée pour bien différencier du sein.
Je suis finalement remontée en maternité, où j'espérais pouvoir garder mon fils avec moi pour l'allaiter (antibiotiques compatibles). Mais à 4 semaines, il est trop grand, ma demande de chambre kangourou est refusée. Je suis autorisée à faire venir mon fils toute la journée. Il viendra me voir 1 fois, le jeudi après-midi.
J'ai tiré et jeté mon lait toutes les 3 ou 4h ( 2 réveils programmés la nuit). J'ai aussi porté des coquilles la nuit.
A mon retour à la maison, mon fils fait bien sûr la confusion entre le sein et le biberon, il est très paresseux au sein.
Je l'ai laissé téter autant qu'il voulait tout le week-end, avec 1 ou 2 biberons (30 à 40ml max) de complément en fin de journée, donné horizontal et avec plusieurs pauses.
Cependant, je doute de l'allaitement : bébé est agité, demande les bras en permanence...
Il a tellement bien bu en mon absence, était tellement calme avec le lait épaissi. Est-ce égoïste de vouloir continuer d'allaiter ?
En réalité, cela doit être plutôt la séparation qui le rend très demandeur de câlins. Et aussi certainement mon entourage qui souhaite me rassurer sur son bien-être en mon absence.
Finalement, en 3 jours, la lactation est rétablie, mon fils ne fait plus de confusion sein/biberon et n'a plus besoin de complément.
J'aurais bien aimé lire un tel témoignage. J'espère que le mien pourra aider d'autres parents!
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