CamilleCLC
Colostrum
Bonjour à toutes, je vais vous raconter mon histoire et la situation à laquelle je suis confrontée, dans ce long post 
J'ai dû subir une césarienne en urgence le 18 juillet à 32 semaines car je faisais une pré eclampsie. Cela n'a pas été une grosse surprise, j'en avais déjà fait une par le passé et j'étais très surveillée à cause de mon hyper tension. Bébé est donc né très en avance et a été admis en néonatalogie. Les premiers jours ont été très durs psychologiquement, mais nous avons été très bien accompagnés et on a vite vu que bébé était un petit battant !
Dès le premier jour, j'ai commencé à tirer mon lait à la maternité pour lui apporter, il était nourri grâce à une sonde. J'utilisais le tire lait M*d*la, et je ne rencontrais pas de problème. J'ai continué ainsi le temps de mon séjour et quand je suis sortie, j'ai acheté un modèle portable en lisant les commentaires, j'ai pris un modèle ayant une très bonne note, le BELLABABY. N'ayant jamais utilisé de tire lait avant, voyant que je remplissais les biberons, je me suis dit que tout allait bien. Je continuais donc d'apporter les biberons de lait tiré à la néonatalogie.
Cette période a duré 45 jours durant lesquels je le tirais 3 fois par jour, matin, midi et soir. Au début je le tirais plus souvent, mais voyant que 3 fois suffisaient à produire de grosses quantités, je m'en suis contentée. A ce moment là, il m'arrivait de prendre de la tisane d'allaitement M*d*la,
mais j'ai vite arrêté car mes seins débordaient
De plus, j'avais des petites crevasses entre le téton et le mamelon, mais en mode "mère courage", je subissais, me disant que je devais continuer coûte que coûte pour donner le meilleur à bébé.
Quand bébé a eu la force de téter, il a été nourri au biberon, de petites quantités, et, toujours à la néonatalogie, nous lui avons proposé le sein. Il l'a tout de suite trouvé et à réussi à téter, mais il s'endormait vite, et surtout, sa sucion me faisait vraiment mal aux crevasses.
Nous avons donc tenté quelques fois le sein, mais sans grand succès, alors j'ai continué à tirer mon lait et lui apporter.
Quand nous sommes sortis de la néonatalogie, dès le lendemain je lui ai proposé le sein, mais il n'y arrivait pas. Il s'agaçait, remuait dans tous les sens, pleurait, et j'en ai déduit qu'il était trop habitué à la tétine de biberon, bien plus facile de téter comme ça ! Je n'ai pas précisé que j'avais allaité mon premier sans aucune difficulté.
Alors je me suis dit qu'il fallait un peu plus de temps et j'ai continué de tirer mon lait pour lui donner en biberon.
Sauf que très rapidement, non seulement les crevasses se sont accentuées, mais surtout ma production a énormément diminué. Nous sommes sortis de la néonatalogie avec plus de 20 biberons de mon lait congelé, et nous avons vidé les stocks rapidement...
Nous avons donc pris la décision de faire moitié/moitié, mon lait et du lait artificiel. Mes seins étaient si abîmés et si douloureux que je me suis dit que ça venait du tire lait. Je suis donc allée chercher le tire lait M*d*la, mais je pense qu'il était "trop tard" j'étais trop blessée pour que les choses s'arrangent même avec le meilleur tire lait possible. J'utilisais encore les tisanes et bien sur des crèmes spéciales allaitement et crevasses.
Tirer mon lait est devenu un supplice, une douleur atroce, un moment terrible, pourtant bien posée, devant un feuilleton, avec une bonne tisane et monsieur qui me masse les pieds... Tout ça pour tirer à peine 200 par jour...
Je me suis enfin décidée à aller voir une professionnelle, une sage femme animatrice de la LLL, qui m'a conseillé une nouvelle crème, au miel, pour faire cicatriser mes plaies, des gélules FENUGREC et qui m'a dit de multiplier les tirages, toutes les 3/4 heures minimum, y compris la nuit. Je ne pouvais pas tirer autant étant donné la douleur subie. Mais je me suis dit qu'avec la crème miracle ça allait bien se passer.
Donc depuis près d'une semaine, je mets la crème, je suis tous les conseils, je tire plus régulièrement... et même si mes tétons sont légèrement moins abîmés, ils sont encore coupés, à vif, rendant le tirage très douloureux, certes ma production a un peu augmenté, je fais un peu plus de 300 par jour (sachant que bébé boit 6×150 environ) mais le calvaire continue, je suis épuisée physiquement et aussi moralement.
Bien sûr j'ai envie que bébé ait mon lait pour son bien être, mais le but est qu'il prenne le sein, or je pense que le fait qu'ils soient abîmés le gêne, et étant donné que ça me fait mal, ce n'est pas un moment de plaisir lorsque je fais des tentatives.
Mais j'ai également envie de continuer l'allaitement pour moi, j'ai déjà dû faire le deuil d'une belle grossesse car tout à été très compliqué, j'ai dû faire le deuil d'un accouchement, d'une grossesse à terme, d'un bébé sans "problème"... Je ne suis pas prête à faire le deuil de mon allaitement. D'autant que c'est bien connu, les hormones de l'allaitement nous font du bien, et j'avoue que j'ai peur de ne plus avoir ces bénéfices.
Je précise que j'ai une jolie vie, un partenaire absolument parfait, investi, soucieux, aux petits soins pour moi mais aussi pour bébé et pour mon premier fils, qui n'est pas le sien. D'ailleurs mon aîné ne me pose également aucun problème, enfin la vie est belle, nous sommes heureux, bien entourés, j'estime être une personne chanceuse
Donc là je me pose la question de ne pas tirer pendant au moins 24 heures, voire 48, histoire de laisser mes seins se reposer et récupérer, car c'est insoutenable et c'est beaucoup d'efforts pour peu de résultats... Mais évidement j'ai peur que cette pause n'aggrave la situation.
J'ai vraiment besoin d'aide pour pouvoir continuer mon allaitement... Merci de m'avoir lue !

J'ai dû subir une césarienne en urgence le 18 juillet à 32 semaines car je faisais une pré eclampsie. Cela n'a pas été une grosse surprise, j'en avais déjà fait une par le passé et j'étais très surveillée à cause de mon hyper tension. Bébé est donc né très en avance et a été admis en néonatalogie. Les premiers jours ont été très durs psychologiquement, mais nous avons été très bien accompagnés et on a vite vu que bébé était un petit battant !
Dès le premier jour, j'ai commencé à tirer mon lait à la maternité pour lui apporter, il était nourri grâce à une sonde. J'utilisais le tire lait M*d*la, et je ne rencontrais pas de problème. J'ai continué ainsi le temps de mon séjour et quand je suis sortie, j'ai acheté un modèle portable en lisant les commentaires, j'ai pris un modèle ayant une très bonne note, le BELLABABY. N'ayant jamais utilisé de tire lait avant, voyant que je remplissais les biberons, je me suis dit que tout allait bien. Je continuais donc d'apporter les biberons de lait tiré à la néonatalogie.
Cette période a duré 45 jours durant lesquels je le tirais 3 fois par jour, matin, midi et soir. Au début je le tirais plus souvent, mais voyant que 3 fois suffisaient à produire de grosses quantités, je m'en suis contentée. A ce moment là, il m'arrivait de prendre de la tisane d'allaitement M*d*la,
mais j'ai vite arrêté car mes seins débordaient

De plus, j'avais des petites crevasses entre le téton et le mamelon, mais en mode "mère courage", je subissais, me disant que je devais continuer coûte que coûte pour donner le meilleur à bébé.
Quand bébé a eu la force de téter, il a été nourri au biberon, de petites quantités, et, toujours à la néonatalogie, nous lui avons proposé le sein. Il l'a tout de suite trouvé et à réussi à téter, mais il s'endormait vite, et surtout, sa sucion me faisait vraiment mal aux crevasses.
Nous avons donc tenté quelques fois le sein, mais sans grand succès, alors j'ai continué à tirer mon lait et lui apporter.
Quand nous sommes sortis de la néonatalogie, dès le lendemain je lui ai proposé le sein, mais il n'y arrivait pas. Il s'agaçait, remuait dans tous les sens, pleurait, et j'en ai déduit qu'il était trop habitué à la tétine de biberon, bien plus facile de téter comme ça ! Je n'ai pas précisé que j'avais allaité mon premier sans aucune difficulté.
Alors je me suis dit qu'il fallait un peu plus de temps et j'ai continué de tirer mon lait pour lui donner en biberon.
Sauf que très rapidement, non seulement les crevasses se sont accentuées, mais surtout ma production a énormément diminué. Nous sommes sortis de la néonatalogie avec plus de 20 biberons de mon lait congelé, et nous avons vidé les stocks rapidement...
Nous avons donc pris la décision de faire moitié/moitié, mon lait et du lait artificiel. Mes seins étaient si abîmés et si douloureux que je me suis dit que ça venait du tire lait. Je suis donc allée chercher le tire lait M*d*la, mais je pense qu'il était "trop tard" j'étais trop blessée pour que les choses s'arrangent même avec le meilleur tire lait possible. J'utilisais encore les tisanes et bien sur des crèmes spéciales allaitement et crevasses.
Tirer mon lait est devenu un supplice, une douleur atroce, un moment terrible, pourtant bien posée, devant un feuilleton, avec une bonne tisane et monsieur qui me masse les pieds... Tout ça pour tirer à peine 200 par jour...
Je me suis enfin décidée à aller voir une professionnelle, une sage femme animatrice de la LLL, qui m'a conseillé une nouvelle crème, au miel, pour faire cicatriser mes plaies, des gélules FENUGREC et qui m'a dit de multiplier les tirages, toutes les 3/4 heures minimum, y compris la nuit. Je ne pouvais pas tirer autant étant donné la douleur subie. Mais je me suis dit qu'avec la crème miracle ça allait bien se passer.
Donc depuis près d'une semaine, je mets la crème, je suis tous les conseils, je tire plus régulièrement... et même si mes tétons sont légèrement moins abîmés, ils sont encore coupés, à vif, rendant le tirage très douloureux, certes ma production a un peu augmenté, je fais un peu plus de 300 par jour (sachant que bébé boit 6×150 environ) mais le calvaire continue, je suis épuisée physiquement et aussi moralement.
Bien sûr j'ai envie que bébé ait mon lait pour son bien être, mais le but est qu'il prenne le sein, or je pense que le fait qu'ils soient abîmés le gêne, et étant donné que ça me fait mal, ce n'est pas un moment de plaisir lorsque je fais des tentatives.
Mais j'ai également envie de continuer l'allaitement pour moi, j'ai déjà dû faire le deuil d'une belle grossesse car tout à été très compliqué, j'ai dû faire le deuil d'un accouchement, d'une grossesse à terme, d'un bébé sans "problème"... Je ne suis pas prête à faire le deuil de mon allaitement. D'autant que c'est bien connu, les hormones de l'allaitement nous font du bien, et j'avoue que j'ai peur de ne plus avoir ces bénéfices.
Je précise que j'ai une jolie vie, un partenaire absolument parfait, investi, soucieux, aux petits soins pour moi mais aussi pour bébé et pour mon premier fils, qui n'est pas le sien. D'ailleurs mon aîné ne me pose également aucun problème, enfin la vie est belle, nous sommes heureux, bien entourés, j'estime être une personne chanceuse

Donc là je me pose la question de ne pas tirer pendant au moins 24 heures, voire 48, histoire de laisser mes seins se reposer et récupérer, car c'est insoutenable et c'est beaucoup d'efforts pour peu de résultats... Mais évidement j'ai peur que cette pause n'aggrave la situation.
J'ai vraiment besoin d'aide pour pouvoir continuer mon allaitement... Merci de m'avoir lue !