Bonjour à tous et toutes !
Je me sens complètement dépassée depuis quelques temps, j’aimerais trouver ici quelques paroles rassurantes parce que j’en ai vraiment besoin…
J’ai un petit garçon de bientôt deux ans, que j’allaite encore mais cela fait quelques mois que j’avais en tête d’aller progressivement vers un sevrage que je voulais en douceur…
Aujourd’hui on est à une tétée par jour, lors de la sieste l’après midi pour l’endormissement. C’est le papa qui gère l’endormissement le soir depuis quelques mois pour me soulager et tenter une transition vers un sommeil plus autonome, mais notre petit gars a encore beaucoup besoin de notre présence et dort avec son papa la nuit du coup, pendant que je dors à côté sur le canapé ou un matelas, ce qui nous convient pour le moment, après de looooongs mois de nuits entrecoupés par de nombreux réveils. Aujourd’hui notre fils ne se réveille quasiment plus (hourra !)
Je semblais retrouver petit à petit un regain d’énergie, j’ai été beaucoup fatiguée lors des premiers mois de notre fils, j’imagine que mon choix de l’allaitement à la demande a beaucoup joué.
Avec mon compagnon, on a commencé à évoquer l’idée d’un deuxième enfant il y a peu de temps, et je suis tombée enceinte dans la foulée sans vraiment m’y attendre. Je suis actuellement enceinte de deux mois.
Déjà avant de l’être, je commençais à avoir une certaine aversion à allaiter mon fils à certaines périodes, et c’était très dur et culpabilisant pour moi. Je songeais à arrêter cette dernière tétée mais je me laissais le temps. Or maintenant, avec la grossesse, je suis dans un tel état de fatigue et de nerf que ça me semble impossible de continuer à prendre sur moi chaque jour ainsi. Dès que mon fils mets plus de temps que ce que j’imaginais pour s’endormir, je m’impatiente, je le presse et il se met à pleurer, c’est horrible. Quand le papa est disponible il prend le relais, cela marche assez bien, mais la culpabilité est là. Ce lien privilégié avec mon fils n’est plus un plaisir, et j’ai l’impression que cela s’ajoute malheureusement au reste du temps que je peux passer avec lui. Je suis aigrie, de mauvaise humeur constamment, nauséeuse, sans aucune patience et je m’en veux terriblement. Heureusement le papa est très présent mais j’ai le sentiment de trop lui en imposer et de m’effacer de plus en plus. Je me sens incapable dans mon rôle de mère, j’ai du mal à trouver du plaisir dans ce que je fais, et depuis quelques jours je pleure beaucoup. Je sais que le 1er trimestre de grossesse est un peu éprouvant hormonalement parlant donc je mets ça sur le compte des hormones en me disant que ça va passer, mais bon sang, qu’est-ce que c’est dur ! Sans parler du fait que je me sens déjà bien incapable de m’occuper de mon fils en ce moment, alors m’imaginer avec deux dans quelques mois… j’ai peur de ne pas être à la hauteur, et d’en venir à m’oublier complètement, sentiment que j’ai déjà depuis l’arrivée de mon fils, à vrai dire.
Je tiens à préciser que je suis heureuse de cette grossesse, malgré le fait qu’elle soit vite arrivée… mais je ne pensais pas que le chamboulement serait si intense.
N’hésitez pas à me dire si ce que j’ai écrit vous parle, d’une manière ou d’une autre, je me sentirai moins seule
Merci de m’avoir lu, et au plaisir de vous lire !
Je me sens complètement dépassée depuis quelques temps, j’aimerais trouver ici quelques paroles rassurantes parce que j’en ai vraiment besoin…
J’ai un petit garçon de bientôt deux ans, que j’allaite encore mais cela fait quelques mois que j’avais en tête d’aller progressivement vers un sevrage que je voulais en douceur…
Aujourd’hui on est à une tétée par jour, lors de la sieste l’après midi pour l’endormissement. C’est le papa qui gère l’endormissement le soir depuis quelques mois pour me soulager et tenter une transition vers un sommeil plus autonome, mais notre petit gars a encore beaucoup besoin de notre présence et dort avec son papa la nuit du coup, pendant que je dors à côté sur le canapé ou un matelas, ce qui nous convient pour le moment, après de looooongs mois de nuits entrecoupés par de nombreux réveils. Aujourd’hui notre fils ne se réveille quasiment plus (hourra !)
Je semblais retrouver petit à petit un regain d’énergie, j’ai été beaucoup fatiguée lors des premiers mois de notre fils, j’imagine que mon choix de l’allaitement à la demande a beaucoup joué.
Avec mon compagnon, on a commencé à évoquer l’idée d’un deuxième enfant il y a peu de temps, et je suis tombée enceinte dans la foulée sans vraiment m’y attendre. Je suis actuellement enceinte de deux mois.
Déjà avant de l’être, je commençais à avoir une certaine aversion à allaiter mon fils à certaines périodes, et c’était très dur et culpabilisant pour moi. Je songeais à arrêter cette dernière tétée mais je me laissais le temps. Or maintenant, avec la grossesse, je suis dans un tel état de fatigue et de nerf que ça me semble impossible de continuer à prendre sur moi chaque jour ainsi. Dès que mon fils mets plus de temps que ce que j’imaginais pour s’endormir, je m’impatiente, je le presse et il se met à pleurer, c’est horrible. Quand le papa est disponible il prend le relais, cela marche assez bien, mais la culpabilité est là. Ce lien privilégié avec mon fils n’est plus un plaisir, et j’ai l’impression que cela s’ajoute malheureusement au reste du temps que je peux passer avec lui. Je suis aigrie, de mauvaise humeur constamment, nauséeuse, sans aucune patience et je m’en veux terriblement. Heureusement le papa est très présent mais j’ai le sentiment de trop lui en imposer et de m’effacer de plus en plus. Je me sens incapable dans mon rôle de mère, j’ai du mal à trouver du plaisir dans ce que je fais, et depuis quelques jours je pleure beaucoup. Je sais que le 1er trimestre de grossesse est un peu éprouvant hormonalement parlant donc je mets ça sur le compte des hormones en me disant que ça va passer, mais bon sang, qu’est-ce que c’est dur ! Sans parler du fait que je me sens déjà bien incapable de m’occuper de mon fils en ce moment, alors m’imaginer avec deux dans quelques mois… j’ai peur de ne pas être à la hauteur, et d’en venir à m’oublier complètement, sentiment que j’ai déjà depuis l’arrivée de mon fils, à vrai dire.
Je tiens à préciser que je suis heureuse de cette grossesse, malgré le fait qu’elle soit vite arrivée… mais je ne pensais pas que le chamboulement serait si intense.
N’hésitez pas à me dire si ce que j’ai écrit vous parle, d’une manière ou d’une autre, je me sentirai moins seule
Merci de m’avoir lu, et au plaisir de vous lire !

je me rappelle de ces sentiments désagréables et pourtant ce qui me reste de l'allaitement de mon aîné est quand même tout doux