Dans l’expérience des animatrices LLL, on remarque que beaucoup d’enfants commencent à manifester des signes de mal-être vers 3 semaines, comme si le corps du nouveau-né avait supporté jusque-là et qu’il n’en pouvait plus. Néanmoins, des cas d’allergie survenus dès le premier jour de vie ont été rapportés (21).
Les manifestations peuvent être digestives :
– régurgitations, rots à n’en plus finir, douleurs abdominales, Reflux Gastro-œsophagien (qui, dans plus de 40 %, signerait une APLV (22) ;
– coliques, selles liquides explosives, douleurs abdominales chez les plus grands, traces de sang parfois microscopiques dans les selles ou proctocolite ;
– perte de poids. Habituelle chez les bébés allergiques quand ils sont nourris avec une PPN à base de protéines de lait de vache, elle est beaucoup moins fréquente chez le bébé allaité, qui peut rester dodu, ce qui peut tromper les professionnels de santé.
Elles peuvent être cutanées :
– sécheresse de la peau, lésions d’eczéma (sauf les parties couvertes par la couche) appelées dermatite atopique (celle-ci est en rapport avec une allergie alimentaire chez environ un tiers des enfants) ;
– urticaire.
Elles peuvent être respiratoires :
– rhinite, toux, otite, siflements ou wheezing, bronchiolites à répétition, asthme.
Elles peuvent être "générales" :
– bébé irritable, mal-être, pleurs incessants ;
– troubles du sommeil, réveils avec des hurlements qui épuisent parents et enfant (23).