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Douleur téton lors allaitement - grossesse

Andreane

Colostrum
Bonjour, j’allaite actuellement mon fils de presque 15 mois et depuis ses 12 mois je suis enceinte. J’ai ressenti la grossesse car j’avais une sensibilité aux seins quand j’allaitais mon petit. Au fil des semaines la douleur a complètement disparu. Cependant depuis 2 semaines des douleurs sont apparu et s’intensifie avec le temps. J’ai extrêmement mal lorsqu’il commence à téter et la douleurs persiste longuement puis fini par « disparaître » en fin de tétée. J’ai l’impression qu’on me cisaille le téton, mon sein n’est pas sensible c’est seulement le téton, j’ai aussi mal lorsque je le touche. Il devient très difficile pour moi d’allaiter avec cette douleur qui est très intense. Je me demande si c’est causé par la grossesse ou s’il y a une autre source vu la douleur. Et surtout s’il y a des solutions pour faire durer encore l’allaitement sans douleur avec mon fils pour que je puisse le sevrer en douceur avant l’arrivée de mon deuxième enfant.
je vous remercie de votre aide !
 

Doobida

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @Andreane,
Félicitations pour ton futur bébé (et pour ton premier aussi :))
C'est répandu que la grossesse provoque ce genre de douleurs. Il peut aussi y avoir une aversion face aux tétées, une envie de stopper net et brutalement, des envies de ne plus être en contact ..
C'est à cause de cela que j'avais commencé le sevrage de mon fils (sevrage qui a finalement duré 14 mois 😱🫣😅, j'y suis allée treeeees progressivement avec moultes étapes intermédiaires).
Certaines mamans décident de ne donner plus qu'un sein, d'autres de supprimer les tétées les plus difficiles, d'autres encore comptent plus ou moins vite jusqu'à dix.

Ici ça a commencé quand j'étais enceinte de 4 mois je crois ; j'ai décidé de proposer à mon fils (qui avait 22 mois c'est quand même bien plus grand que 15 et il comprenait pas mal de choses) de téter jusqu'à la fin de ma chanson. Je choisissais en début de tétées si je faisais une chanson très courte ou une chanson à rallonge, en fonction de ce que j'estimais pouvoir supporter. Il devait ouvrir grand la bouche quand je m'arrêtais de chanter. Il a beaucoup pleuré le premier soir et la première nuit. Encore beaucoup le deuxième soir, et puis de moins en moins. J'ai trouvé mille solutions pour l'apaiser sans le sein. Ça n'a pas été simple mais en 10 jours je me rappelle que c'était acquis et on a pu continuer l'allaitement ainsi quelques mois.

Et sinon si tu penses quand même à un problème physiologique de maladie, peut-être en parler à ta sage-femme ? Tu fais du vasospasme ?

Ah et tu parles de sevrage tranquille pendant la grossesse, j'avais aussi ça dans la tête, et puis pouf ! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais on est arrivé à quelques semaines du terme sans qu'on ait vraiment avancé...! (J'avais déjà sevré de jour et donc de l'endormissement avec mes chansons.)
Je n'avais pas la foi d'entamer de changement brutal si proche de l'arrivée de sa petite soeur, et même si je le préparais verbalement à arrêter je n'ai pas forcé le sevrage... je me suis retrouvée à toujours allaiter mon bambin au moment de l'accouchement et il a continuer (j'avais lu des témoignages de bambins qui se servent seuls à cause de la grossesse).

Le co-allaitement a été intéressant pour éviter les engorgements du début de lactation 😅
J'ai vite sevré de nuit après la naissance pour n'avoir que le matin et le soir, puis j'ai sevré le matin car il se réveillait trop tôt pour téter.
En tout cas avant de le vivre le co-allaitement ne me parlait pas, je ne pensais pas le vivre, et effectivement ça ''a pas été une belle expérience pour moi. J'ai vraiment profité de l'allaitement avec ma cadette seulement quand l'aîné a vraiment été sevré.

Bon courage dans toute cette aventure !
 
Dernière édition:

Andreane

Colostrum
Bonjour @Andreane,
Félicitations pour ton futur bébé (et pour ton premier aussi :))
C'est répandu que la grossesse provoque ce genre de douleurs. Il peut aussi y avoir une aversion face aux tétées, une envie de stopper net et brutalement, des envies de ne plus être en contact ..
C'est à cause de cela que j'avais commencé le sevrage de mon fils (sevrage qui a finalement duré 14 mois 😱🫣😅, j'y suis allée treeeees progressivement avec moultes étapes intermédiaires).
Certaines mamans décident de ne donner plus qu'un sein, d'autres de supprimer les tétées les plus difficiles, d'autres encore comptent plus ou moins vite jusqu'à dix.

Ici ça a commencé quand j'étais enceinte de 4 mois je crois ; j'ai décidé de proposer à mon fils (qui avait 22 mois c'est quand même bien plus grand que 15 et il comprenait pas mal de choses) de téter jusqu'à la fin de ma chanson. Je choisissais en début de tétées si je faisais une chanson très courte ou une chanson à rallonge, en fonction de ce que j'estimais pouvoir supporter. Il devait ouvrir grand la bouche quand je m'arrêtais de chanter. Il a beaucoup pleuré le premier soir et la première nuit. Encore beaucoup le deuxième soir, et puis de moins en moins. J'ai trouvé mille solutions pour l'apaiser sans le sein. Ça n'a pas été simple mais en 10 jours je me rappelle que c'était acquis et on a pu continuer l'allaitement ainsi quelques mois.

Et sinon si tu penses quand même à un problème physiologique de maladie, peut-être en parler à ta sage-femme ? Tu fais du vasospasme ?

Ah et tu parles de sevrage tranquille pendant la grossesse, j'avais aussi ça dans la tête, et puis pouf ! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais on est arrivé à quelques semaines du terme sans qu'on ait vraiment avancé...! (J'avais déjà sevré de jour et donc de l'endormissement avec mes chansons.)
Je n'avais pas la foi d'entamer de changement brutal si proche de l'arrivée de sa petite soeur, et même si je le préparais verbalement à arrêter je n'ai pas forcé le sevrage... je me suis retrouvée à toujours allaiter mon bambin au moment de l'accouchement et il a continuer (j'avais lu des témoignages de bambins qui se servent seuls à cause de la grossesse).

Le co-allaitement a été intéressant pour éviter les engorgements du début de lactation 😅
J'ai vite sevré de nuit après la naissance pour n'avoir que le matin et le soir, puis j'ai sevré le matin car il se réveillait trop tôt pour téter.
En tout cas avant de le vivre le co-allaitement ne me parlait pas, je ne pensais pas le vivre, et effectivement ça ''a pas été une belle expérience pour moi. J'ai vraiment profité de l'allaitement avec ma cadette seulement quand l'aîné a vraiment été sevré.

Bon courage dans toute cette aventure !
Je te remercie pour ta réponse et merci beaucoup ! Et félicitation pour tes enfants et tes aventures lactés !


Au début de la grossesse j’étais très fatigué j’ai alors décidé d’arrêter tétées nocturnes, ça était difficile pour lui mais aujourd’hui il ne tête que pour s’endormir (sieste et soir) et au réveil le matin. C’est vrai que j’ai cette envie d’arrêter l’allaitement mais sans trop le brusquer… cependant pour le moment c’est la seule solution que j’ai trouvé pour qu’il s’endorme paisiblement et rapidement. Et je le trouve encore petit pour remplacer la tétée dodo par autre chose comme un livre (j’ai essayé mais il n’y est pas du tout réceptif). Alors j’attend le bon moment mais avec les douleurs sa devient difficile …
Je vois ma sage-femme la semaine prochaine je vais lui en parler. Et pour les vasospames, en regardant les symptômes j’ai aucune décoloration

au début je me suis dit pourquoi pas partir sur un co-allaitement. Mais aujourd’hui je suis moins sûr, j’ai peur que la fatigue soient trop difficile à gérer et ne pas réussir à tenir et complément passer à côté de l’allaitement de mon deuxième que je trouve important, jusqu’à au moins 1 an. Je me dit que peut être allaiter les deux incitera la premier à téter plus longtemps vu que son frère ou sa sœur tête aussi. Je me pose beaucoup de questions.

je te remercie de ton témoignage ça me fait du bien de savoir qu’on vie toute des situations un peu similaire. Car c’est vrai qu’autour de moi personnes allaitent leurs enfants.
 
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