En fait mon problème c’est que je n’arrive pas à lâcher prise complètement, même si je sais que mon choix est fondé et que je n’ai à recevoir de validation de personne, comme je manque cruellement de confiance en moi deja en temps normal, avec la fatigue les remarques répétées portent et me font douter à la longue...
Après je me dis que je suis endurante : si j’arrive à courir des semi-marathons et de 30km, je vais finir par y arriver aussi sur ce coup là !
Pour moi, ce sont mes parents qui ne comprennent pas mon choix d’allaiter : ma mère ne nous a pas allaités mais ne le voulait pas du tout, mais je pense qu’il y a une angoisse à ne pas régler les choses (4 repas par jours), à ne pas savoir exactement ce qui est pris par le bébé au niveau quantité, bref à laisser faire la nature...[HASHTAG]#famillepsychorigide[/HASHTAG]
Effectivement dans une société de contrôle et de quantification, ça peut paraître plus rassurant de savoir exactement ce que bébé mange, à quel rythme etc.
Pour chaque remarque il y a un contre argument.
Le rythme: l'allaitement protège les bébés des troubles alimentaires, obésité etc. Une des raisons est qu'on le laisse autonome des sa naissance pour se reguler lui même, et c'est important de le faire car c'est ce qui va lui apprendre le fonctionnement de son corps. Si on le calibre "de force", il en sera dépendant et ne saura pas le faire seul.
Tu parles d'un rgo non diagnostiqué :la régurgitation est normale ,mais s'il est douloureux effectivement ça ressemble plus à un rgo. Donc le la épaissi empêche la remonté de se faire, sauf que ça continue en interne et ça agresse les muqueuses , jusqu'à revenir puissance 10 plus tard, avec aggravation fortement possible (et bonjour les pb gastriques et digestifs à long terme)
Enfin les mauvaises habitudes... Comme dit plus haut, un bébé qu'on rassure sans le laisser pleurer ,avec le sein c'est encore plus simple, va au contraire être rapidement autonome car il sait qu'il peut avoir confiance en ses parents. Une étude récente a conclu que ces bébés devenaient des adultes plus autonomes et confiants que ceux qu'on a laissé pleurer, sans parler des dommages possible au cerveau.
Tu indiques que ce ne sont pas des critiques mais plutôt des remarques qui se veulent bienveillantes, peut-être que si tu argumentes en indiquant que les connaissances évoluent tout simplement ?
Chez moi ça a plutôt bien fonctionné , mais ça dépend toujours de l'ouverture ...