Bonjour à toutes,
Dans un mois, ça fera deux ans et demis d'allaitement pour notre premier enfant. Je suis sacrément fière, mon mari aussi ! Et notre petit est costaud, un beau petit morceau .
Quand il a eu deux ans, on a décidé de continuer parce qu'il n'y avait pas de raison d'arrêter. On était content d'avoir réussi, même si je n'avais jamais osé le formuler, mon objectif au fin fond dans un coin caché de ma tête c'était les deux ans d'allaitement. J'aime bien l'allaiter encore, on en est à une voire deux tétées par jour (une au réveil, une un peu avant le coucher). À ses deux ans, je me suis dit que l'allaiter encore jusqu'aux beaux-jours était judicieux parce qu'en réalité, il n'est pratiquement presque jamais malade malgré les trois jours en crèche par semaine, et pour son père comme pour moi, c'est sacrément agréable de ne pas avoir peur chaque matin de devoir décrocher au boulot pour aller le chercher parce qu'il est malade, et d'être inquiet. Ça peut paraitre vraiment bizarre et froid mais pour moi c'était clairement un argument pour continuer.
Dans ma tête, j'arrêterai vers mars, aussi parce que j'ai envie de reprendre une contraception autre que le préservatif. La pilule compatible avec l'allaitement a des effets très délétères sur mon moral et après un essai il y a deux ans sur trois semaines, j'ai arrêté. C'était la raison aussi pour laquelle avant notre fils j'étais passée à l'anneau vaginal, qui n'était pas 100% sans contraintes, mais qui n'avait pas d'impact sur mon mental. J'avais aussi envie de reprendre une contraception hormonale parce que j'ai des pertes menstruelles abondantes et qui sont problématiques pour mes réserves en fer. Notre fils a deux ans, deux ans sans contraception, une réserve vraiment inexistante malgré plusieurs cures. Donc pour ma propre santé, à un moment ou un autre, ça serait bien de passer à une contraception qui minimise un peu mes pertes.
Donc voilà, on arrive vers mars, notre petit va avoir deux ans et demi, et j'envisage de sevrer. Ce qui m'embête, c'est que sur la papier, ça n'a pas d'inconvénients pour notre vie au quotidien. Ça n'est pas fatigant comme aux débuts, je n'ai pas à l'exposer à mon entourage puisque hors de la maison dans l'intimité je n'ai à en parler à personne. Donc je ne sais pas comment sauter le pas. Je n'ai pas envie d'arrêter, pas vraiment non plus de besoin de continuer. Hier je me suis faite la réflexion que si je voulais me prouver à moi-même qu'on allait réussir /avait réussi cet allaitement malgré le démarrage vraiment difficile avec tire-lait complet, en fait c'est chose faite. Reste à en réussir la fin.
Nous souhaiterions peut-être avoir d'autres enfants mais dans plusieurs années, j'ai envie de clore joliment cette histoire parce qu'on ne sait jamais, si une suivante était plus compliquée, je veux bien vivre celle-ci...
Que pensez-vous de ces réflexions ? Qu'a été votre "déclencheur" pour arrêter quand c'est si simple ? Avez-vous regretté ?
J'ai un peu peur de la distance physique. Notre fils n'est pas nécessaire câlin sinon et j'ai peur aussi un peu de le laisser partir sans plus pouvoir le câliner tout collé .
Nous vivons à l'étranger où les enfants rentrent vraiment en structure scolaire à 5 ans et pas à 3, donc notre fils sera à la crèche encore deux ans. Donc il n'y a pas non plus d'échéance ou de pallier à ce niveau à part un changement de groupe et d'étage en crèche vers ses 3 ans...
Merci par avance,
E.
Dans un mois, ça fera deux ans et demis d'allaitement pour notre premier enfant. Je suis sacrément fière, mon mari aussi ! Et notre petit est costaud, un beau petit morceau .
Quand il a eu deux ans, on a décidé de continuer parce qu'il n'y avait pas de raison d'arrêter. On était content d'avoir réussi, même si je n'avais jamais osé le formuler, mon objectif au fin fond dans un coin caché de ma tête c'était les deux ans d'allaitement. J'aime bien l'allaiter encore, on en est à une voire deux tétées par jour (une au réveil, une un peu avant le coucher). À ses deux ans, je me suis dit que l'allaiter encore jusqu'aux beaux-jours était judicieux parce qu'en réalité, il n'est pratiquement presque jamais malade malgré les trois jours en crèche par semaine, et pour son père comme pour moi, c'est sacrément agréable de ne pas avoir peur chaque matin de devoir décrocher au boulot pour aller le chercher parce qu'il est malade, et d'être inquiet. Ça peut paraitre vraiment bizarre et froid mais pour moi c'était clairement un argument pour continuer.
Dans ma tête, j'arrêterai vers mars, aussi parce que j'ai envie de reprendre une contraception autre que le préservatif. La pilule compatible avec l'allaitement a des effets très délétères sur mon moral et après un essai il y a deux ans sur trois semaines, j'ai arrêté. C'était la raison aussi pour laquelle avant notre fils j'étais passée à l'anneau vaginal, qui n'était pas 100% sans contraintes, mais qui n'avait pas d'impact sur mon mental. J'avais aussi envie de reprendre une contraception hormonale parce que j'ai des pertes menstruelles abondantes et qui sont problématiques pour mes réserves en fer. Notre fils a deux ans, deux ans sans contraception, une réserve vraiment inexistante malgré plusieurs cures. Donc pour ma propre santé, à un moment ou un autre, ça serait bien de passer à une contraception qui minimise un peu mes pertes.
Donc voilà, on arrive vers mars, notre petit va avoir deux ans et demi, et j'envisage de sevrer. Ce qui m'embête, c'est que sur la papier, ça n'a pas d'inconvénients pour notre vie au quotidien. Ça n'est pas fatigant comme aux débuts, je n'ai pas à l'exposer à mon entourage puisque hors de la maison dans l'intimité je n'ai à en parler à personne. Donc je ne sais pas comment sauter le pas. Je n'ai pas envie d'arrêter, pas vraiment non plus de besoin de continuer. Hier je me suis faite la réflexion que si je voulais me prouver à moi-même qu'on allait réussir /avait réussi cet allaitement malgré le démarrage vraiment difficile avec tire-lait complet, en fait c'est chose faite. Reste à en réussir la fin.
Nous souhaiterions peut-être avoir d'autres enfants mais dans plusieurs années, j'ai envie de clore joliment cette histoire parce qu'on ne sait jamais, si une suivante était plus compliquée, je veux bien vivre celle-ci...
Que pensez-vous de ces réflexions ? Qu'a été votre "déclencheur" pour arrêter quand c'est si simple ? Avez-vous regretté ?
J'ai un peu peur de la distance physique. Notre fils n'est pas nécessaire câlin sinon et j'ai peur aussi un peu de le laisser partir sans plus pouvoir le câliner tout collé .
Nous vivons à l'étranger où les enfants rentrent vraiment en structure scolaire à 5 ans et pas à 3, donc notre fils sera à la crèche encore deux ans. Donc il n'y a pas non plus d'échéance ou de pallier à ce niveau à part un changement de groupe et d'étage en crèche vers ses 3 ans...
Merci par avance,
E.