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Deux bébés allaités, un bébé biberonné : jalousie et frustration ?

Statut
Fermé aux futures réponses.

Pauline C

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je ne comprends pas non plus le choix initial, ni pourquoi l'allaitement est poursuivi si longtemps dans cette situation précise, je ne sais pas si le "bénéfice" en terme nutritionnel/ affectif pour la paire allaitée dépasse le "risque" d'une relation fraternelle empreinte de jalousie aussi précoce.
 

ForMama

Hyperlactation
Merci @Chiara2 et @Pauline C pour vos réponses bien plus subtiles et mieux rédigées que la mienne...

J'avais témoigné ici à l'époque avec plus de tact mais là le fait de lire que ce bébé a "un souci" et que l'on arrive à "corriger ses réactions vis à vis des deux frères" ça me retrouve le ventre.

Je ne juge nullement la maman, @Béa1 qui écrit ici une première fois puis une deuxième fois qui veut de l'apaisement dans son foyer mais je suis furieuse contre la "professionnelle" consultée qui finalement ne propose pas d'autre solution et donne raison à ce raisonnement.

Et je me devais d'écrire que NON nous n'avons pas encouragé et poussé cette solution ici dans nos précédentes réponses.
 

Etoile du matin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
@ForMama je comprends ta réaction mais en réfléchissant, je trouve que la psy réagit plutôt bien en fait. Les psys savent que braquer les gens en dénigrant leurs choix produit rarement des bons résultats. Et encore plus lorsqu'il s'agit des choix de parents vis à vis de leurs enfants. J'avais une prof qui répétait régulièrement "si vous disqualifiez le parent, vous adoptez l'enfant".

Faire la démarche d'aller voir un psy est déjà très courageux, c'est une forme de remise en question, même si l'accent est mis au départ sur l'attitude de l'enfant, il y a souvent une mise en perspective au niveau plus large de la famille. La psy a des éléments que nous n'avons pas, et si elle a appuyé le choix de cette maman que beaucoup d'entre nous avons du mal à comprendre (j'en fais partie) c'est que c'était probablement la meilleure option pour cette famille, pour cette maman, pour cet enfant.
 

ForMama

Hyperlactation
@ForMama je comprends ta réaction mais en réfléchissant, je trouve que la psy réagit plutôt bien en fait. Les psys savent que braquer les gens en dénigrant leurs choix produit rarement des bons résultats. Et encore plus lorsqu'il s'agit des choix de parents vis à vis de leurs enfants. J'avais une prof qui répétait régulièrement "si vous disqualifiez le parent, vous adoptez l'enfant".

Faire la démarche d'aller voir un psy est déjà très courageux, c'est une forme de remise en question, même si l'accent est mis au départ sur l'attitude de l'enfant, il y a souvent une mise en perspective au niveau plus large de la famille. La psy a des éléments que nous n'avons pas, et si elle a appuyé le choix de cette maman que beaucoup d'entre nous avons du mal à comprendre (j'en fais partie) c'est que c'était probablement la meilleure option pour cette famille, pour cette maman, pour cet enfant.
Je le souhaite de tout cœur sincèrement pour cet enfant pour ses frères et pour le bonheur de la famille...🙏🙏🙏
 

AndreaDmi

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
il fallait que je donne les seins aux deux bébés que j'allaite devant lui pendant que la psychologue l'apaisait tout en lui répétant "non"
👀👀👀👀👀👀👀👀👀👀👀
Je n’y crois pas 1sec

Il y a un truc qui m’interpelle…
Le faite de refaire le résumé de la situation… peut-être pour capter plus de monde? Avoir d’autres réponses?
 

Chiara2

Montée de lait
@ForMama je comprends ta réaction mais en réfléchissant, je trouve que la psy réagit plutôt bien en fait. Les psys savent que braquer les gens en dénigrant leurs choix produit rarement des bons résultats. Et encore plus lorsqu'il s'agit des choix de parents vis à vis de leurs enfants. J'avais une prof qui répétait régulièrement "si vous disqualifiez le parent, vous adoptez l'enfant".

Faire la démarche d'aller voir un psy est déjà très courageux, c'est une forme de remise en question, même si l'accent est mis au départ sur l'attitude de l'enfant, il y a souvent une mise en perspective au niveau plus large de la famille. La psy a des éléments que nous n'avons pas, et si elle a appuyé le choix de cette maman que beaucoup d'entre nous avons du mal à comprendre (j'en fais partie) c'est que c'était probablement la meilleure option pour cette famille, pour cette maman, pour cet enfant.
Il y a quand même un certain nombre de comportements parentaux qui ne peuvent pas être qualifiés positivement. Ce qui n'empêche pas que les mêmes parents aient par ailleurs pleins de raisons d'être valorisés.
Et puis il y a un goufre entre appuyer là où ça fait mal pour l'enfant en s'attendant a ce qu'il soit "dédommagé " par le "câlin " d'une inconnue et ne pas directement braquer les parents...
Bref, je suis outrée par les pratiques de cette psychologue.
Et ce n'est sans doute pas sans raison que Béa1 revient vers nous. On a tous parfois besoin d'être arrêté concernant les comportements qui nous dépassent... (Et on en a tous!)
 

Etoile du matin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
@Chiara2 je suis très attristée de la situation de cet enfant et inquiète pour lui. Pour des raisons que nous ne connaissons pas, sa maman ne semble pas en mesure de lui apporter le même maternage qu'à ses frères. Cela semble une impossibilité totale pour elle.

Dans ces conditions, que faut-il faire ? Forcer la mère à materner l'enfant ? Si leur relation est déjà entachée de douleur, est-ce que ça ne risque pas de casser définitivement un lien déjà très mis à mal ? Quel est l'intérêt de l'enfant ? Couper le lien à sa mère ? Reconstruire la meilleure relation possible sur les ruines d'un drame ? Nous n'en savons rien car nous ignorons pour quelles raisons le maternage a été impossible.

Pour qu'une mère en arrive à la situation décrite ici, c'est que quelque chose de très difficile se joue probablement. Le fait de savoir une psy dans la boucle est rassurant. Chacun son rôle. Elle est là pour tenter de trouver le meilleur équilibre possible. Ce n'est pas un juge des affaires familiales. Le rôle des mamans du forum est d'apporter des avis non professionnels, des réactions émotionnelles. Il a été dit encore et encore à cette mère que son choix était discriminant envers son enfant.

C'est triste pour cet enfant, terriblement triste. Mais en l'état actuel des choses, soutenir la thérapie me semble la moins mauvaise option.
 

Jujue

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
La discrimination va bien plus loin que l'allaitement, dans la façon de parler des 3 enfants la différence est criante. Le petit 3ème, tout petit, malade. Je ne suis pas sûr que l'allaitement protège de la varicelle, ma puce l'a attrapé de son frère à 11 mois, encore beaucoup allaité. D'ailleurs dans la majorité des frateries il est difficile d'y échapper, même à l'école ça circule bien.
La situation est ce qu'elle est, mais peut-être qu'un regard plus positif sur le 3ème peut être bien.
Et on ne parle plus de nourissons là, c'est des bambins de près de 2 ans, l'allaitement n'est vraisemblablement plus leur activité principal. Même le bib, à cet age c'est combien par jour?
 
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