zhusson
Colostrum
Bonjour à toutes,
Je cherche quelques conseils ou témoignages de mamans qui auraient expérimenté des épisodes de dépression postnatale une fois leur bébé plus grand (le mien a 1 an maintenant et pendant ses 10 premiers mois, tout allait bien) et comment elles vivent leur allaitement en même temps.
J'allaite toujours mon fils. Il ne tête plus vraiment durant la journée, mais s'endort au sein avant les siestes dans la journée quand je suis là, puis le soir. Il se réveille plusieurs fois par nuit (3/4 fois dans les bonnes nuits), et je lui donne le sein automatiquement pour le rendormir.
De par ces réveils nocturnes fréquents depuis 1 an, je suis épuisée (comme tout le monde, hein). J'ai mis beaucoup de temps à me rendre compte qu'il y avait autre chose, de plus profond, que juste une fatigue. Sans rentrer dans les détails, je suis souvent envahie par des envies de fuir, un sentiment de ne plus pouvoir continuer, m'occuper de mon bébé devient trop difficile pour moi, alors que pourtant mon mari s'occupe beaucoup de lui et des tâches du quotidien à la maison. Je suis souvent paniquée et dépassée par des choses qui ne me posaient pas de problèmes avant (comme partir en weekend ou des vacances - tout ce qu'il y a à trimballer ou à anticiper/gérer pour un bébé, l'angoisse!
). Nous sommes un peu isolés, vivant à l'étranger sans famille ni amis pour nous aider à souffler un peu. Nous rentrons bientôt en France et j'espère que cela me permettra de remonter un peu la pente (j'y met beaucoup d'espoir en tout cas).
Une partie de mon rétablissement pourrait passer par plus de repos, et me détacher un peu de mon fils. Pour avoir un peu plus de temps pour m'occuper de moi-même. Je pense donc à le sevrer, notamment la nuit. Car pour le moment, il n'y a donc que moi qui me lève la nuit et j'espère en le sevrant pour mieux répartir les tâches entre mon mari et moi vu que je n'aurais plus l'avantage "sein qui arrange tout"
(bien qu'en vrai, ca "facilite" tout mais ce n'est tout de même pas la recette miracle, mais il a pas encore bien intégré ça je crois!
). Mais voilà, c'est un peu l'angoisse à l'idée de ne pas y arriver. De passer des nuits à galérer, alors que je suis déjà si fatiguée. J'ai l'impression que ca va être l'horreur, que je vais effectivement perdre une "arme" de choix pour apaiser et endormir mon bébé et je ne sais pas si j'arriverais à trouver quelque chose qui fonctionne aussi bien.
Comment avez vous fait pour sevrer vos bébés? Est ce si galère que je ne me l'imagine?
Une membre de la PMI me dit que j'ai habitué mon fils à s'endormir au sein et que donc quand il ouvre un oeil la nuit il a besoin du sein pour se rendormir. Peut-être a -t-elle raison? Mais du coup, vaut-il mieux que je l'habitue à s'endormir tout seul le soir (ie le poser juste après la tétée du soir et le laisser s'endormir dans son lit? Mais du coup plus de sein si il hurle trop?), puis le sevrer la nuit? Ou tout d'un coup?
Je dois préciser que pour le moment nous vivons à trois dans un studio donc je ne pense pas demander à mon mari de se lever la nuit pour le rendormir sans le sein car 1) y'a que moi qui entend notre bébé pleurer la nuit donc il faudrait que je réveille mon mari, une fois que moi je suis réveillée, 2) on dort dans la même pièce donc je vais pas pouvoir me rendormir de toute façon avec les 2 qui essaient de se rendormir juste à côté de mon oreille (le lit de mon fils est à côté de moi dans la chambre), 3) je trouve ca dur d'imposer à mon fils de se rendormir sans le sein alors qu'il m'aurait en visuel dans la même pièce...
A notre retour en France, nous prévoyons d'avoir chacun notre chambre et je pense que cela aidera beaucoup, mais en attendant que dois je faire?
Commencer à lui parler pour lui expliquer que les tétées de nuits se termineront bientôt? Ou puis je commencer à préparer le terrain en lui limitant les tétées?
J'ai peur aussi qu'avec le déménagement + un changement de chambre (ie plus dans notre chambre) il soit un peu déboussolé et peut-être ce ne sera pas le bon moment pour le sevrage? Ou au contraire, c'est un bon élément déclencheur pour changer toutes les habitudes d'un coup?
Bref, un roman sur ma vie de maman un peu perdue et qui arrive plus à aligner deux pensées sans paniquer plus que de raison. Avez vous des conseils? Comment avez vous sevrer vos petits?
Plus globalement, le sevrage me fait peur, j'ai peur de rompre un lien avec mon fils, que nous ne soyons plus aussi proche sans l'allaitement. Que je m'en éloigne un peu plus encore, surtout dans ce contexte de dépression. Est ce encore une fois une peur irrationnelle de ma part?
J'ai hésité à mettre cela dans la catégorie Maladie de la maman mais finalement je pense que ces réflexions sur le sevrage peuvent être discutées indépendamment de la dépression (?). Mais je peux déplacer le sujet si vous pensez que cela serait plus approprié ailleurs.
Merci d'avance pour votre soutien.
Je cherche quelques conseils ou témoignages de mamans qui auraient expérimenté des épisodes de dépression postnatale une fois leur bébé plus grand (le mien a 1 an maintenant et pendant ses 10 premiers mois, tout allait bien) et comment elles vivent leur allaitement en même temps.
J'allaite toujours mon fils. Il ne tête plus vraiment durant la journée, mais s'endort au sein avant les siestes dans la journée quand je suis là, puis le soir. Il se réveille plusieurs fois par nuit (3/4 fois dans les bonnes nuits), et je lui donne le sein automatiquement pour le rendormir.
De par ces réveils nocturnes fréquents depuis 1 an, je suis épuisée (comme tout le monde, hein). J'ai mis beaucoup de temps à me rendre compte qu'il y avait autre chose, de plus profond, que juste une fatigue. Sans rentrer dans les détails, je suis souvent envahie par des envies de fuir, un sentiment de ne plus pouvoir continuer, m'occuper de mon bébé devient trop difficile pour moi, alors que pourtant mon mari s'occupe beaucoup de lui et des tâches du quotidien à la maison. Je suis souvent paniquée et dépassée par des choses qui ne me posaient pas de problèmes avant (comme partir en weekend ou des vacances - tout ce qu'il y a à trimballer ou à anticiper/gérer pour un bébé, l'angoisse!
Une partie de mon rétablissement pourrait passer par plus de repos, et me détacher un peu de mon fils. Pour avoir un peu plus de temps pour m'occuper de moi-même. Je pense donc à le sevrer, notamment la nuit. Car pour le moment, il n'y a donc que moi qui me lève la nuit et j'espère en le sevrant pour mieux répartir les tâches entre mon mari et moi vu que je n'aurais plus l'avantage "sein qui arrange tout"
Comment avez vous fait pour sevrer vos bébés? Est ce si galère que je ne me l'imagine?
Une membre de la PMI me dit que j'ai habitué mon fils à s'endormir au sein et que donc quand il ouvre un oeil la nuit il a besoin du sein pour se rendormir. Peut-être a -t-elle raison? Mais du coup, vaut-il mieux que je l'habitue à s'endormir tout seul le soir (ie le poser juste après la tétée du soir et le laisser s'endormir dans son lit? Mais du coup plus de sein si il hurle trop?), puis le sevrer la nuit? Ou tout d'un coup?
Je dois préciser que pour le moment nous vivons à trois dans un studio donc je ne pense pas demander à mon mari de se lever la nuit pour le rendormir sans le sein car 1) y'a que moi qui entend notre bébé pleurer la nuit donc il faudrait que je réveille mon mari, une fois que moi je suis réveillée, 2) on dort dans la même pièce donc je vais pas pouvoir me rendormir de toute façon avec les 2 qui essaient de se rendormir juste à côté de mon oreille (le lit de mon fils est à côté de moi dans la chambre), 3) je trouve ca dur d'imposer à mon fils de se rendormir sans le sein alors qu'il m'aurait en visuel dans la même pièce...
A notre retour en France, nous prévoyons d'avoir chacun notre chambre et je pense que cela aidera beaucoup, mais en attendant que dois je faire?
Commencer à lui parler pour lui expliquer que les tétées de nuits se termineront bientôt? Ou puis je commencer à préparer le terrain en lui limitant les tétées?
J'ai peur aussi qu'avec le déménagement + un changement de chambre (ie plus dans notre chambre) il soit un peu déboussolé et peut-être ce ne sera pas le bon moment pour le sevrage? Ou au contraire, c'est un bon élément déclencheur pour changer toutes les habitudes d'un coup?
Bref, un roman sur ma vie de maman un peu perdue et qui arrive plus à aligner deux pensées sans paniquer plus que de raison. Avez vous des conseils? Comment avez vous sevrer vos petits?
Plus globalement, le sevrage me fait peur, j'ai peur de rompre un lien avec mon fils, que nous ne soyons plus aussi proche sans l'allaitement. Que je m'en éloigne un peu plus encore, surtout dans ce contexte de dépression. Est ce encore une fois une peur irrationnelle de ma part?
J'ai hésité à mettre cela dans la catégorie Maladie de la maman mais finalement je pense que ces réflexions sur le sevrage peuvent être discutées indépendamment de la dépression (?). Mais je peux déplacer le sujet si vous pensez que cela serait plus approprié ailleurs.
Merci d'avance pour votre soutien.