Bonjour,
Depuis la naissance de mon fils, je rencontre de grosses difficultés pour l'allaiter. (Je fantasmais un allaitement beaucoup plus serein alors que le mien est semé d'embûches).
A sa naissance, il a d'abord fallu que je me batte avec les professionnels de la maternité pour ne pas qu'on donne de biberons de complément à mon fils qui ne voulait pas /ne pouvait pas prendre le sein. Quelques mots pour expliquer ce qu'il s'est passé lorsque mon petit bout est arrivé : Je n'ai pas pu gardé mon fils avec moi lorsqu'il est né. Personne ne m'a guidé lorsque l'on m'a mis mon fils en peau à peau pour la tétée de bienvenue et par la suite la maternité n'avait plus de chambres disponibles : j'étais sur un lit ambulatoire avec d'autres mamans dans les couloirs alors que mon fils était au troisième étage à la nurserie. J'ai accouché à 6h du matin et j'ai obtenu une chambre qu'à partir de 15h de l'après midi. Je restais à la nurserie pour contempler mon bébé qui ne faisait que dormir tant que je le pouvais mais j'étais obligé de retourner dans les couloirs pour répondre à certains besoins vitaux (manger, toilette...) et étais donc régulièrement séparer de mon fils pendant les premières heures de sa vie.
Mon fils ne prenant pas le sein, (il avait perdu beaucoup de poids), les professionnels de santé m'ont mis la pression pour lui administrer des biberons de compléments mais je me suis battu pour qu'on l'alimente avec une seringue avec mon lait tiré. Mon bébé a repris des forces et a finalement pris enfin le sein.
Les douleurs au niveau du mamelon sont venues rapidement. Mais cela n'a alerté le personnel médical. De mon côté, je pensais que c'était normal de souffrir au début.
Sauf que les douleurs ont persisté. Au bout de 4 semaines, les tétées me faisaient tellement mal que j'avais envie de pleurer à chaque fois que mon bébé me prenait le sein. Je me suis donc décidée et j'ai vu une consultante en lactation qui a rapidement décelé le problème : mon bébé a un frein de langue et de lèvre très serré et je le positionnais mal.
Sous ses conseils, mon bébé a subi un freinotomie il y a quelques jours. J'ai pu noté une légère diminution de la douleur. Ma consultante en lactation et l'ORL m'ont prévenue et m'ont expliqué qu'il fallait attendre un mois environ pour que le bébé réapprenne mieux à téter.
Si je vous raconte tout cela, c'est parce que j'aimerais savoir si des personnes se trouvent dans la même situation que moi. Avez-vous vu une réelle amélioration après la feinotomie ? Avez-vous réussi à allaiter longtemps votre petit bout ? J'aurais aimé entendre des témoignages positifs.
J'essaie, malgré les douleurs, de m'accrocher au maximum. J'aime le contact avec mon bébé lors des tétées, les petits bruits de satisfaction qu'il émet lorsqu'il est rassasié. Et puis, je ne me vois pas lui donner autre chose que mon lait. Je crois que l'idée de le passer au biberon est encore plus douloureuse que les douleurs physiques que j'éprouve quotidiennement aux seins.
J'aimerais vraiment réussir à allaiter sereinement mon fils et j'aimerais pouvoir décider du moment du sevrage, et ne pas que ce soit les douleurs qui me fassent arrêter.
Merci de m'avoir lu. J'ai écris un long roman.
Depuis la naissance de mon fils, je rencontre de grosses difficultés pour l'allaiter. (Je fantasmais un allaitement beaucoup plus serein alors que le mien est semé d'embûches).
A sa naissance, il a d'abord fallu que je me batte avec les professionnels de la maternité pour ne pas qu'on donne de biberons de complément à mon fils qui ne voulait pas /ne pouvait pas prendre le sein. Quelques mots pour expliquer ce qu'il s'est passé lorsque mon petit bout est arrivé : Je n'ai pas pu gardé mon fils avec moi lorsqu'il est né. Personne ne m'a guidé lorsque l'on m'a mis mon fils en peau à peau pour la tétée de bienvenue et par la suite la maternité n'avait plus de chambres disponibles : j'étais sur un lit ambulatoire avec d'autres mamans dans les couloirs alors que mon fils était au troisième étage à la nurserie. J'ai accouché à 6h du matin et j'ai obtenu une chambre qu'à partir de 15h de l'après midi. Je restais à la nurserie pour contempler mon bébé qui ne faisait que dormir tant que je le pouvais mais j'étais obligé de retourner dans les couloirs pour répondre à certains besoins vitaux (manger, toilette...) et étais donc régulièrement séparer de mon fils pendant les premières heures de sa vie.
Mon fils ne prenant pas le sein, (il avait perdu beaucoup de poids), les professionnels de santé m'ont mis la pression pour lui administrer des biberons de compléments mais je me suis battu pour qu'on l'alimente avec une seringue avec mon lait tiré. Mon bébé a repris des forces et a finalement pris enfin le sein.
Les douleurs au niveau du mamelon sont venues rapidement. Mais cela n'a alerté le personnel médical. De mon côté, je pensais que c'était normal de souffrir au début.
Sauf que les douleurs ont persisté. Au bout de 4 semaines, les tétées me faisaient tellement mal que j'avais envie de pleurer à chaque fois que mon bébé me prenait le sein. Je me suis donc décidée et j'ai vu une consultante en lactation qui a rapidement décelé le problème : mon bébé a un frein de langue et de lèvre très serré et je le positionnais mal.
Sous ses conseils, mon bébé a subi un freinotomie il y a quelques jours. J'ai pu noté une légère diminution de la douleur. Ma consultante en lactation et l'ORL m'ont prévenue et m'ont expliqué qu'il fallait attendre un mois environ pour que le bébé réapprenne mieux à téter.
Si je vous raconte tout cela, c'est parce que j'aimerais savoir si des personnes se trouvent dans la même situation que moi. Avez-vous vu une réelle amélioration après la feinotomie ? Avez-vous réussi à allaiter longtemps votre petit bout ? J'aurais aimé entendre des témoignages positifs.
J'essaie, malgré les douleurs, de m'accrocher au maximum. J'aime le contact avec mon bébé lors des tétées, les petits bruits de satisfaction qu'il émet lorsqu'il est rassasié. Et puis, je ne me vois pas lui donner autre chose que mon lait. Je crois que l'idée de le passer au biberon est encore plus douloureuse que les douleurs physiques que j'éprouve quotidiennement aux seins.
J'aimerais vraiment réussir à allaiter sereinement mon fils et j'aimerais pouvoir décider du moment du sevrage, et ne pas que ce soit les douleurs qui me fassent arrêter.
Merci de m'avoir lu. J'ai écris un long roman.
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