Allyssse
Montée de lait
Bonjour bonjour,
J'ai lu pas mal de sujet sur le forum mais j'ai peut-être eu trop d'informations et je n'arrive plus à faire le tri. Je serai peut-être redondante par rapport aux autres posts mais j'ai besoin d'exposer ma situation. Je me rends compte que je suis aussi effrayée mais en même temps j'ai besoin de ce sevrage.
Mon fils à 16 mois, j'ai allaité exclusivement jusqu'à la diversification. Je tirais mon lait au travail pour chez l'ass mat. Un jour, il a refusé les biberons avec les personnes qui le gardaient. Nous sommes donc passés qu'aux produits laitiers en complément des tétées en ma présence (j'avais fait appel au forum !).
L'allaitement se passe finalement très bien. Sauf que c'est moi qui n'en peux plus. Il faut dire que par "confort", il a longtemps été endormi au sein. De lui même, ça tend à diminuer et après la tétée son père vient prendre le relai pour l'endormir.
La nuit, il tête 1 à 2 fois et les tétées sont parfois très longues. Il a une tétine mais la nuit, il la refuse, se cambre,... j'ai pu lire que certaines ont pu vivre ça aussi.
Avec le travail, je n'ai finalement que 2 ou 3 tétées par jour : au coucher, une la nuit et une le matin ou celle du coucher et deux la nuit.
Je suis vraiment épuisée et je sens que ces tétouilles la nuit me tendent. Il joue avec l'autre sein en tétouillant, ça me réveille, et ça me tend, je me décale, il râle, je veux dormir, je lui repropose le sein, bref c'est un cercle vicieux et je donne des injonctions paradoxales ...
J'ai commencé à vouloir arrêter les tétées de nuits. Parfois ça marche et parfois il pleure tellement que je ne peux pas lui refuser le sein. Son père a aussi pris le relai certaines nuits mais pour lui aussi c'est difficile de le voir si mal. Mon fils hurle, me réclame et son père me dit qu'il ne peut rien faire.
Nous lui avons proposé de l'eau, sa tétine, mais rien n'y fait.
Je crois que ça m'effraie car il montre bien son désaccord. Avec ce que j'ai lu, je me dis que je peux lui proposer du lait entier. Qu'en pensez-vous ?
Bien sur, nous expliquons que les câlins vont remplacer les tétées, je lui dit que je peux lui montrer autrement que je l'aime, etc. Mais ce n'est pas toujours évident de tenir, d'accueillir quand soi-même on est épuisé.
Les tétées d'endormissement (je pense que j'aurai dû dissocier plus tôt mais bon, c'est fait !) ne me convienne plus non plus. Je rentre assez tard et j'ai l'impression de n'être qu'une poitrine... J'aimerais passer du temps autrement avec mon fils. Mais il refuse que je lui lise une histoire, que je lui chante une chanson, il me regarde et me dit "tété" avec sa petite voix de bébé... J'ai peur qu'il le vive mal malgré les mots posés.
Je n'avais aucune envie de lui donner du LA et maintenant que je sais que je peux remplacer par du lait entier, je me dis que je peux lui donner un verre (ou un biberon) le soir après le repas.
Je me crispe, je suis fatiguée et j'ai l'impression de ne pas passer du temps de qualité avec mon fils. Les week-end, son père me laisse dormir pour que je récupère de ma semaine mais du coup il me manque quelque chose dans la relation.
Si je m'écoutais, j'enlèverais les tétées dodo et les nocturnes d'un coup car j'ai l'impression de manquer de patience et surtout d'énergie. Il faut aussi que je le trouve les mots pour son papa, pour qu'il puisse m'accompagner dans ce sevrage. Nous nous sentons tellement désemparés devant la détresse exprimée par notre bébé. En tout cas, nous ressentons de la détresse mais ça n'en ai peut-être pas. Vous m'aiguillerez peut-être là dessus aussi !
Je suis malgré tout enchantée d'avoir pu allaiter sans encombre jusqu'à présent mais aujourd'hui j'ai besoin d'autre chose (d'autant que je pense à bb2 et que j'ai envie de me retrouver dans mon corps même pour quelques petites semaines !!).
Merci de m'avoir lu !
Alice
J'ai lu pas mal de sujet sur le forum mais j'ai peut-être eu trop d'informations et je n'arrive plus à faire le tri. Je serai peut-être redondante par rapport aux autres posts mais j'ai besoin d'exposer ma situation. Je me rends compte que je suis aussi effrayée mais en même temps j'ai besoin de ce sevrage.
Mon fils à 16 mois, j'ai allaité exclusivement jusqu'à la diversification. Je tirais mon lait au travail pour chez l'ass mat. Un jour, il a refusé les biberons avec les personnes qui le gardaient. Nous sommes donc passés qu'aux produits laitiers en complément des tétées en ma présence (j'avais fait appel au forum !).
L'allaitement se passe finalement très bien. Sauf que c'est moi qui n'en peux plus. Il faut dire que par "confort", il a longtemps été endormi au sein. De lui même, ça tend à diminuer et après la tétée son père vient prendre le relai pour l'endormir.
La nuit, il tête 1 à 2 fois et les tétées sont parfois très longues. Il a une tétine mais la nuit, il la refuse, se cambre,... j'ai pu lire que certaines ont pu vivre ça aussi.
Avec le travail, je n'ai finalement que 2 ou 3 tétées par jour : au coucher, une la nuit et une le matin ou celle du coucher et deux la nuit.
Je suis vraiment épuisée et je sens que ces tétouilles la nuit me tendent. Il joue avec l'autre sein en tétouillant, ça me réveille, et ça me tend, je me décale, il râle, je veux dormir, je lui repropose le sein, bref c'est un cercle vicieux et je donne des injonctions paradoxales ...
J'ai commencé à vouloir arrêter les tétées de nuits. Parfois ça marche et parfois il pleure tellement que je ne peux pas lui refuser le sein. Son père a aussi pris le relai certaines nuits mais pour lui aussi c'est difficile de le voir si mal. Mon fils hurle, me réclame et son père me dit qu'il ne peut rien faire.
Nous lui avons proposé de l'eau, sa tétine, mais rien n'y fait.
Je crois que ça m'effraie car il montre bien son désaccord. Avec ce que j'ai lu, je me dis que je peux lui proposer du lait entier. Qu'en pensez-vous ?
Bien sur, nous expliquons que les câlins vont remplacer les tétées, je lui dit que je peux lui montrer autrement que je l'aime, etc. Mais ce n'est pas toujours évident de tenir, d'accueillir quand soi-même on est épuisé.
Les tétées d'endormissement (je pense que j'aurai dû dissocier plus tôt mais bon, c'est fait !) ne me convienne plus non plus. Je rentre assez tard et j'ai l'impression de n'être qu'une poitrine... J'aimerais passer du temps autrement avec mon fils. Mais il refuse que je lui lise une histoire, que je lui chante une chanson, il me regarde et me dit "tété" avec sa petite voix de bébé... J'ai peur qu'il le vive mal malgré les mots posés.
Je n'avais aucune envie de lui donner du LA et maintenant que je sais que je peux remplacer par du lait entier, je me dis que je peux lui donner un verre (ou un biberon) le soir après le repas.
Je me crispe, je suis fatiguée et j'ai l'impression de ne pas passer du temps de qualité avec mon fils. Les week-end, son père me laisse dormir pour que je récupère de ma semaine mais du coup il me manque quelque chose dans la relation.
Si je m'écoutais, j'enlèverais les tétées dodo et les nocturnes d'un coup car j'ai l'impression de manquer de patience et surtout d'énergie. Il faut aussi que je le trouve les mots pour son papa, pour qu'il puisse m'accompagner dans ce sevrage. Nous nous sentons tellement désemparés devant la détresse exprimée par notre bébé. En tout cas, nous ressentons de la détresse mais ça n'en ai peut-être pas. Vous m'aiguillerez peut-être là dessus aussi !
Je suis malgré tout enchantée d'avoir pu allaiter sans encombre jusqu'à présent mais aujourd'hui j'ai besoin d'autre chose (d'autant que je pense à bb2 et que j'ai envie de me retrouver dans mon corps même pour quelques petites semaines !!).
Merci de m'avoir lu !
Alice