Bonjour à toutes,
ma petite fille à 18 mois et demi et l'allaitement se passe à merveille depuis sa naissance (elle n'a jamais pris un biberon).
Je souffre de dépression et de crises d'angoisse depuis longtemps, en juillet 2021 j'ai du me résoudre à me tourner à nouveau vers une aide médicamenteuse (après des années sans). J'ai été sous Sertraline (antidépresseur autorisé pendant l'allaitement), le minimum, 25 mg. Mon état mental était "très moyen" mais je voulais arrêter ce médicament malgré les recommandations rassurantes de mon médecin quant à l'allaitement (passage dans le lait etc...). Même si la molécule passe faiblement dans le lait, j'ai tout de même pris ce traitement durant 8 mois et j'ai toujours eu l'impression d'empoissonner ma petite fille. Mais vu le dosage, j'essayais de me rassurer en me disant que les bienfaits de l'allaitement était supérieurs.
J'ai arrêté progressivement la Sertraline depuis janvier puis totalement depuis 10 jours, et franchement, mon état mental est aujourd'hui catastrophique, je suis angoissée en permanence, de façon très massive et envahissante pour mon compagnon et mon bébé (pleurs incontrôlables, crises d'angoisses).
J'ai conscience que j'ai besoin d'un traitement antidépresseur à un dosage plus important. Je suis dans le déni lorsque je pense m'en sortir sans.
Et donc, il est hors de question que je prenne un traitement plus lourd tout en allaitement mon bébé.
Mais arrêter me fait du mal car nous avons un lien fusionnel, les tétées sont toujours de grands bonheurs pour toutes les deux. Je culpabilise énormément d'envisager de lui retirer ce bien-être là, si rassurant pour elle. De plus, malgré ses 18 mois et demi, elle réclame encore beaucoup et les tétées sont encore "à la demande".
Je suis perdue et me suis décidée à m'inscrire et poster ici pendant sa sieste.
Mon compagnon pense que voir sa maman avec un tel niveau d'angoisse et de tristesse et plus délétère que d'arrêter l'allaitement.
Moi je crois encore chaque jour que je peux m'en sortir sans traitements mais je me voile la face.
Comment choisir entre allaitement (et tout ses bienfaits) et santé mentale?
Je vous remercie d'avance.
ma petite fille à 18 mois et demi et l'allaitement se passe à merveille depuis sa naissance (elle n'a jamais pris un biberon).
Je souffre de dépression et de crises d'angoisse depuis longtemps, en juillet 2021 j'ai du me résoudre à me tourner à nouveau vers une aide médicamenteuse (après des années sans). J'ai été sous Sertraline (antidépresseur autorisé pendant l'allaitement), le minimum, 25 mg. Mon état mental était "très moyen" mais je voulais arrêter ce médicament malgré les recommandations rassurantes de mon médecin quant à l'allaitement (passage dans le lait etc...). Même si la molécule passe faiblement dans le lait, j'ai tout de même pris ce traitement durant 8 mois et j'ai toujours eu l'impression d'empoissonner ma petite fille. Mais vu le dosage, j'essayais de me rassurer en me disant que les bienfaits de l'allaitement était supérieurs.
J'ai arrêté progressivement la Sertraline depuis janvier puis totalement depuis 10 jours, et franchement, mon état mental est aujourd'hui catastrophique, je suis angoissée en permanence, de façon très massive et envahissante pour mon compagnon et mon bébé (pleurs incontrôlables, crises d'angoisses).
J'ai conscience que j'ai besoin d'un traitement antidépresseur à un dosage plus important. Je suis dans le déni lorsque je pense m'en sortir sans.
Et donc, il est hors de question que je prenne un traitement plus lourd tout en allaitement mon bébé.
Mais arrêter me fait du mal car nous avons un lien fusionnel, les tétées sont toujours de grands bonheurs pour toutes les deux. Je culpabilise énormément d'envisager de lui retirer ce bien-être là, si rassurant pour elle. De plus, malgré ses 18 mois et demi, elle réclame encore beaucoup et les tétées sont encore "à la demande".
Je suis perdue et me suis décidée à m'inscrire et poster ici pendant sa sieste.
Mon compagnon pense que voir sa maman avec un tel niveau d'angoisse et de tristesse et plus délétère que d'arrêter l'allaitement.
Moi je crois encore chaque jour que je peux m'en sortir sans traitements mais je me voile la face.
Comment choisir entre allaitement (et tout ses bienfaits) et santé mentale?
Je vous remercie d'avance.