Oh ma pauvre. Est-ce que tu as quand même la possibilité de frequenter un LAEP pour parler avec d'autres parents/mamans ou carrément d'être accompagnée sur cet aspect là ?
J'ai été voir une psychologue entre les deux et les quatre mois du post-partum justement car tout le monde autour de moi s'inquiétait beaucoup, y compris ma sage femme. Au final c'était pas une DPP mais ça m'a beaucoup aidé à sortir de l'ornière. Même encore maintenant parfois je songe à retourner la voir car j'ai encore des petites phases d'auto-flagellation qui poussent comme ça sans raison et le pire c'est que je peux m'en prendre à mon conjoint ou mes BP qui n'y sont pour rien, ils prennent tous largement leur part. Pas très évident tout ça.
Je me débats, avant je n'aurais rien dit, mais depuis que j'ai ma fille, je pense avant tout à son bien-être et au fait que mon état peut l'affecter. Je me suis autorisée à craquer, à parler, à la sage-femme, à une pharmacienne, à ma famille, à mes amis...et ici !!
Au contraire de toi, j'ai l'impression que personne ne s'inquiète beaucoup pour moi. Je me noie mais je me demande si je ne suis pas trop lucide et si les gens ne me croient pas plus forte que je le suis.
Je suis bien entourée. J'ai 3 personnes ressources que je peux appeler n'importe quand, c'est très précieux.
Je suis aussi devenue très sociable^^, on voit pas mal de monde chaque semaine, on sort Choupette tous les jours. Je songe effectivement au LAEP (mais si je dois traverser la moitié de la ville en transports en commun, je sais que je n'aurais pas la motivation).
Le/la psy, je n'ose pas sauter le pas.
Je ne pensais pas être aussi vulnérable. Je pensais que mon mari et moi, on serait assez de deux pour élever un enfant. Et en fait, on aurait terriblement besoin d'aide. D'une aide pratique (de bras, en gros

) en plus d'oreilles attentives.