D
Deleted member 21809
Guest
Bonjour à toutes,
Voilà, depuis la naissance du p'tit Loup j'ai eu des galères d'allaitement, j'ai besoin de vider mon sac et je viens chercher du soutien moral et vos retours d’expérience.
J'ai toujours été très sensible au niveau des seins (presque impossible de les toucher), je supporte pas le moindre contact, je mets des soutifs rembourrés, et quand j'étais enceinte je craignais de pas réussir à allaiter. C'est le point de départ de mes galères.
Après l'accouchement, les 1ères tétées étaient difficiles, mon corps ne supportant plus la moindre douleur (les contractions post-partum et les montées de lait étaient douloureuses). J'ai demandé des bouts de sein (vous la voyez venir la connerie ou pas ???), et la sage-femme de la maternité m'a dit que je pouvais les garder tant que je voulais. Au début j'avais beaucoup de lait, ça débordait, les sages-femmes étaient surprises de la quantité que je pouvais tirer (70mL 3j après l'accouchement !).
On est rentrés chez nous, et rapidement le p'tit Loup nous a fait des crises énormes, on se demandait si c'était normal, on savait pas quoi faire... A un moment j'ai enlevé les bouts de sein car il avalait beaucoup d'air avec. J'ai serré les dents au début puis j'ai fini par surmonter la sensation désagréable. Manque de pot avec les vacances, on n'a pas voir une sage-femme à domicile que 15j après notre retour à la maison. 15 jours où on a dû se débrouiller, avec assez peu de conseils donnés à la maternité, sans trop comprendre, avec des crises monstrueuses, moi qui souffrait de mes déchirures...
Verdict : prise de poids insuffisante. Les bouts de sein avaient ruiné ma lactation. Gros choc en regardant la courbe. La sage-femme qui me dit "s'il a pas pris 30g d'ici ce soir, je l'emmène à l'hôpital". J'ai mis les bouchées doubles, biberons de lait en poudre, sein, tire-lait, ouf ! On échappe à l'hospitalisation ! Le soir, il était tellement repu qu'il dormait profondément. Tellement profondément que j'ai cru qu'il était parti. Pendant une ou 2 min, j'ai cherché un signe de vie, rien. Puis une respiration un peu plus ample. Un mouvement. Ouf.
Les semaines qui ont suivi, je me suis battue pour rattraper ma lactation en berne (je mettais même des alarmes toutes les 3h la nuit pour tirer du lait !). Le p'tit Loup a repris du poids rapidement, ma lactation a augmenté trèèèèèèès lentement, j'étais parfois abattue car que d'efforts pour peu de résultats ! A chaque biberon de lait en poudre j'avais le moral dans les chaussettes, sans parler de la culpabilité intense que je vivais, mais au bout d'un mois, victoire ! Fini le lait en poudre !
Pendant un mois, on s'est passés de biberons ! Full allaitement maternel, j'étais ultra-fière d'avoir réussi à rattraper tout ça, alors que c'était pas gagné. Puis la balance a re-donné son verdict : poids ok, mais fléchissement de la courbe, il serait à nouveau passé en sous-poids d'ici quelques semaines. Je ne mangeais pas assez donc j'étais épuisée, et la lactation a re-diminué. Allez c'est reparti pour les biberons...
Ca c'était mi-janvier. Depuis, je n'ai jamais réussi à me passer totalement de biberons, y'a des hauts et des bas niveau lactation mais on lui donne en moyenne 300mL de lait artificiel par jour, uniquement le soir. On a commencé la diversification, puis abandonné pour des raisons trop longues à expliquer ici.
Et depuis janvier-février, p'tit Loup avait 3 mois environ, il a commencé à danser la gigue au sein. Pousse sur ses bras, rejette la tête en arrière, bat des jambes etc. En début de tétée, milieu, fin, avec biberons, au sein, bref, il gigote. Ca me fait mal, j'ai beau lui expliquer, changer de position, le contraindre, le laisser faire, me tendre, me détendre, rien n'y fait. A force, ma lactation re-baisse car il prend mal le sein.
Le pédiatre a vérifié, il n'a pas de muguet. Certes là y'a les dents qui poussent, mais ça explique pas pourquoi à 3 mois c'était déjà les tétées-kangourou.
Je n'en peux plus, je sais que j'ai tort de confondre ma valeur en tant que mère et le nombre de mL de lait que je produis, mais j'ai l'impression de ne pas valoir grand-chose (alors que mon fils va très très bien). Cette période de sous-poids me hante encore, et j'ai perdu confiance en ma capacité à être une bonne mère. Je suis rongée par la culpabilité, je m'interdis de me faire plaisir pendant ses rares siestes (j'ai réussi à vraiment me faire plaisir 3-4 fois en 7 mois).
Avez-vous connu des galères similaires aux miennes ?
Pourquoi fait-il des tétées si agitées ?
Merci de votre retour d'expérience
Voilà, depuis la naissance du p'tit Loup j'ai eu des galères d'allaitement, j'ai besoin de vider mon sac et je viens chercher du soutien moral et vos retours d’expérience.
J'ai toujours été très sensible au niveau des seins (presque impossible de les toucher), je supporte pas le moindre contact, je mets des soutifs rembourrés, et quand j'étais enceinte je craignais de pas réussir à allaiter. C'est le point de départ de mes galères.
Après l'accouchement, les 1ères tétées étaient difficiles, mon corps ne supportant plus la moindre douleur (les contractions post-partum et les montées de lait étaient douloureuses). J'ai demandé des bouts de sein (vous la voyez venir la connerie ou pas ???), et la sage-femme de la maternité m'a dit que je pouvais les garder tant que je voulais. Au début j'avais beaucoup de lait, ça débordait, les sages-femmes étaient surprises de la quantité que je pouvais tirer (70mL 3j après l'accouchement !).
On est rentrés chez nous, et rapidement le p'tit Loup nous a fait des crises énormes, on se demandait si c'était normal, on savait pas quoi faire... A un moment j'ai enlevé les bouts de sein car il avalait beaucoup d'air avec. J'ai serré les dents au début puis j'ai fini par surmonter la sensation désagréable. Manque de pot avec les vacances, on n'a pas voir une sage-femme à domicile que 15j après notre retour à la maison. 15 jours où on a dû se débrouiller, avec assez peu de conseils donnés à la maternité, sans trop comprendre, avec des crises monstrueuses, moi qui souffrait de mes déchirures...
Verdict : prise de poids insuffisante. Les bouts de sein avaient ruiné ma lactation. Gros choc en regardant la courbe. La sage-femme qui me dit "s'il a pas pris 30g d'ici ce soir, je l'emmène à l'hôpital". J'ai mis les bouchées doubles, biberons de lait en poudre, sein, tire-lait, ouf ! On échappe à l'hospitalisation ! Le soir, il était tellement repu qu'il dormait profondément. Tellement profondément que j'ai cru qu'il était parti. Pendant une ou 2 min, j'ai cherché un signe de vie, rien. Puis une respiration un peu plus ample. Un mouvement. Ouf.
Les semaines qui ont suivi, je me suis battue pour rattraper ma lactation en berne (je mettais même des alarmes toutes les 3h la nuit pour tirer du lait !). Le p'tit Loup a repris du poids rapidement, ma lactation a augmenté trèèèèèèès lentement, j'étais parfois abattue car que d'efforts pour peu de résultats ! A chaque biberon de lait en poudre j'avais le moral dans les chaussettes, sans parler de la culpabilité intense que je vivais, mais au bout d'un mois, victoire ! Fini le lait en poudre !
Pendant un mois, on s'est passés de biberons ! Full allaitement maternel, j'étais ultra-fière d'avoir réussi à rattraper tout ça, alors que c'était pas gagné. Puis la balance a re-donné son verdict : poids ok, mais fléchissement de la courbe, il serait à nouveau passé en sous-poids d'ici quelques semaines. Je ne mangeais pas assez donc j'étais épuisée, et la lactation a re-diminué. Allez c'est reparti pour les biberons...
Ca c'était mi-janvier. Depuis, je n'ai jamais réussi à me passer totalement de biberons, y'a des hauts et des bas niveau lactation mais on lui donne en moyenne 300mL de lait artificiel par jour, uniquement le soir. On a commencé la diversification, puis abandonné pour des raisons trop longues à expliquer ici.
Et depuis janvier-février, p'tit Loup avait 3 mois environ, il a commencé à danser la gigue au sein. Pousse sur ses bras, rejette la tête en arrière, bat des jambes etc. En début de tétée, milieu, fin, avec biberons, au sein, bref, il gigote. Ca me fait mal, j'ai beau lui expliquer, changer de position, le contraindre, le laisser faire, me tendre, me détendre, rien n'y fait. A force, ma lactation re-baisse car il prend mal le sein.
Le pédiatre a vérifié, il n'a pas de muguet. Certes là y'a les dents qui poussent, mais ça explique pas pourquoi à 3 mois c'était déjà les tétées-kangourou.
Je n'en peux plus, je sais que j'ai tort de confondre ma valeur en tant que mère et le nombre de mL de lait que je produis, mais j'ai l'impression de ne pas valoir grand-chose (alors que mon fils va très très bien). Cette période de sous-poids me hante encore, et j'ai perdu confiance en ma capacité à être une bonne mère. Je suis rongée par la culpabilité, je m'interdis de me faire plaisir pendant ses rares siestes (j'ai réussi à vraiment me faire plaisir 3-4 fois en 7 mois).
Avez-vous connu des galères similaires aux miennes ?
Pourquoi fait-il des tétées si agitées ?
Merci de votre retour d'expérience