Bonjour à toutes,
Maman d'une petite fille d'un an, en allaitement exclusif, je me décide à poster car ma reprise du travail approche et je me sens de plus en plus pétrifiée. Pourtant, avec un congé parental d'un an, j'aurais dû avoir le temps de me préparer ! Mais justement, je pensais que ma fille aurait moins besoin de lait or le nombre de tétées ne diminue pas et je ne vois pas du tout comment assurer une transition en douceur pour elle et pour moi. J'ai l'impression que tant que je suis avec elle à temps plein, c'est impossible de l'habituer à moins boire, et ce d'autant plus que nous sommes en vacances/transition vers le lieu de mon prochain poste pour les 5 prochaines semaines, donc en vase clos familial (quand elle était gardée ponctuellement l'après-midi auparavant, elle se passait bien de lait, mangeant un yaourt ou des petits suisses).
En journée elle ne boit pas tant que ça, surtout si nous sommes bien occupés. Je ne lui propose pas de toute façon, sauf pour l'aider à faire la sieste, mais sinon j'attends qu'elle réclame et potentiellement pendant les vacances elle fait ses siestes pendant les balades poussette du matin et de la fin d'après-midi au lieu de faire sa grosse sieste après le déjeuner. Globalement elle va faire 3 tétées : une le matin au réveil, une après le déjeuner ou une au goûter (rarement les deux), une le soir pour le coucher.
En revanche la nuit elle se réveille 3 fois, et nous avons pris l'habitude de la rendormir avec une tétée, puisque c'est l'option la plus efficace. Sachant que de 4 à 6 mois elle faisait ses nuits... qu'après elle a réintroduit une tétée au milieu de la nuit... puis 2... et désormais 3, ce qui fait qu'à un an, elle tète vraiment comme un nourrisson, toutes les 3 heures
Certes il y a plein de bouleversements, entre les acquisitions motrices (elle ne marche pas encore) et notre déménagement pour mon travail. Mais je ne vois pas comment tenir ce rythme lorsque je vais reprendre le travail, surtout que mon poste sera intense, donc synonyme de stress et d'horaires à rallonge.
Lorsque je vais reprendre, ma fille sera gardée par son papa mais devrait assez rapidement aller en crèche à temps partiel (nous visons 3 jours par semaine). Je n'ai pas trop d'inquiétude pour le papa, il pourra toujours faire des balades poussette pour assurer les siestes, mais je m'inquiète des siestes à la crèche puisque ma fille ne sait pas encore s'endormir sans le sein ou un moyen de transport
Pour le reste, j'imagine que ma fille mangera yaourts ou petits suisses pour le déjeuner et le goûter. J'aimerais qu'elle puisse continuer à boire mon lait au petit-déjeuner et le soir mais je ne sais pas du tout si mes horaires le permettront sans bouleverser son rythme. Par ailleurs, je m'inquiète beaucoup de ma lactation : je vois bien que lorsque ma fille ne tète pas le midi, j'arrive au goûter avec les seins bien tendus... donc la fin de journée au boulot risque d'être compliquée, non ? Ou alors, ma lactation va vite s'effondrer entre la fatigue et le stress...
Bref, d'un côté j'ai envie de profiter de mes 5 dernières semaines à temps plein avec ma fille, y compris en continuant à l'allaiter à la demande, parce que je n'ai pas envie de me lancer dans des conflits ni des nuits pourries qui vont nous gâcher les vacances, de l'autre je suis pleine d'angoisses et je me demande si je ne nous mène pas droit dans le mur à ne pas anticiper. Pour le moment j'ai juste prévu d'expliquer les choses à ma fille une fois que nous aurons emménagé dans la ville de mon nouveau poste, pour la préparer au fait qu'un changement arrive. Je crois que je m'accroche à l'espoir que tout ira bien par magie
Merci d'avance à celles qui me liront et pourront me faire part de leur expérience/conseils, je me sens vraiment paralysée face à ce compte à rebours...
Maman d'une petite fille d'un an, en allaitement exclusif, je me décide à poster car ma reprise du travail approche et je me sens de plus en plus pétrifiée. Pourtant, avec un congé parental d'un an, j'aurais dû avoir le temps de me préparer ! Mais justement, je pensais que ma fille aurait moins besoin de lait or le nombre de tétées ne diminue pas et je ne vois pas du tout comment assurer une transition en douceur pour elle et pour moi. J'ai l'impression que tant que je suis avec elle à temps plein, c'est impossible de l'habituer à moins boire, et ce d'autant plus que nous sommes en vacances/transition vers le lieu de mon prochain poste pour les 5 prochaines semaines, donc en vase clos familial (quand elle était gardée ponctuellement l'après-midi auparavant, elle se passait bien de lait, mangeant un yaourt ou des petits suisses).
En journée elle ne boit pas tant que ça, surtout si nous sommes bien occupés. Je ne lui propose pas de toute façon, sauf pour l'aider à faire la sieste, mais sinon j'attends qu'elle réclame et potentiellement pendant les vacances elle fait ses siestes pendant les balades poussette du matin et de la fin d'après-midi au lieu de faire sa grosse sieste après le déjeuner. Globalement elle va faire 3 tétées : une le matin au réveil, une après le déjeuner ou une au goûter (rarement les deux), une le soir pour le coucher.
En revanche la nuit elle se réveille 3 fois, et nous avons pris l'habitude de la rendormir avec une tétée, puisque c'est l'option la plus efficace. Sachant que de 4 à 6 mois elle faisait ses nuits... qu'après elle a réintroduit une tétée au milieu de la nuit... puis 2... et désormais 3, ce qui fait qu'à un an, elle tète vraiment comme un nourrisson, toutes les 3 heures

Lorsque je vais reprendre, ma fille sera gardée par son papa mais devrait assez rapidement aller en crèche à temps partiel (nous visons 3 jours par semaine). Je n'ai pas trop d'inquiétude pour le papa, il pourra toujours faire des balades poussette pour assurer les siestes, mais je m'inquiète des siestes à la crèche puisque ma fille ne sait pas encore s'endormir sans le sein ou un moyen de transport
Bref, d'un côté j'ai envie de profiter de mes 5 dernières semaines à temps plein avec ma fille, y compris en continuant à l'allaiter à la demande, parce que je n'ai pas envie de me lancer dans des conflits ni des nuits pourries qui vont nous gâcher les vacances, de l'autre je suis pleine d'angoisses et je me demande si je ne nous mène pas droit dans le mur à ne pas anticiper. Pour le moment j'ai juste prévu d'expliquer les choses à ma fille une fois que nous aurons emménagé dans la ville de mon nouveau poste, pour la préparer au fait qu'un changement arrive. Je crois que je m'accroche à l'espoir que tout ira bien par magie

Merci d'avance à celles qui me liront et pourront me faire part de leur expérience/conseils, je me sens vraiment paralysée face à ce compte à rebours...