Je vais t'apporter un témoignage supplémentaire.
Pour mon premier j'étais en congé parental jusqu'à ses 18 mois. À ses 13 mois, j'ai été appelé à siéger jurée aux assises. Heureusement ce n'a duré que 3 jours et demi, j'ai été tirée au sort pour un seul procès.
Le papa a donc posé des jours de congés pour garder le petit.
Sur deux semaines j'ai tiré tant bien que mal du lait que j'ai congelé pour qu'il ait ce qu'il faut en mon absence.
Le premier jour j'ai fait 7h-21h. Le soir le petit s'est endormi sur le biberon tranquillement dans les bras de son papa.
Le deuxième jour j'ai fait 6h-22h. Le petit n'a pas bu une goutte en mon absence. Il était endormi sur le canapé, le papa en pls. Il avait tout essayé pour l'endormir, rien n'avait marché le petit avait hurlé à la mort, c'était affreux. Jusqu'à ce que le papa s'agace et le pose sur le canapé où le petit s'est endormi de lui même. On a fait une tétée dans son sommeil qui l'a réveillé donc on s'est vus un moment et on est allé se coucher tous ensemble.
La troisième jour j'ai fait 7h-1h du matin. Il a tété une fois dans son sommeil et c'est tout, je suis repartie avant qu'il se réveille. Toujours pas pris de lait ni au bib ni au verre, rien. La maison était dans un bordel monstrueux, preuve que la journée avait été difficile
Le quatrième jour je suis rentrée vers 13h. Le petit m'a regardée comme si j'étais une revenante. Il a fallut un petit moment pour qu'il accepte de lâcher son papa pour venir me voir. Traumatisé le pauvre
C'était réglé dans l'heure qui suivait
Et on a repris notre vie comme si de rien n'était. Il était collant, mais comme c'était déjà le cas avant, je n'ai pas vu trop de différence.
Je tirais mon lait en manuel à la pause de midi et le rapportait à la maison. Je le laissais dans la voiture, c'était l'hiver il faisait froid comme dans un frigo.
Le premier jour j'ai fait 120ml, mon record.
2e 90ml
3e 60ml. J'ai retiré vite fait en arrivant à la maison à 1h du mat. Je ne sais plus combien mais j'avais les seins à peine pleins.
Ça a été difficile pour tout le monde. Mais tout le monde à survécu. Et je pense que le papa et le gamin y ont trouvé un beau renfort de relation
