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Allaitement et crise des 2 ans

Sorcélou

Montée de lait
Bonjour,

Je ne sais pas vraiment où poster ce message, ni s’il a déjà été abordé…

Ma fille a 2 ans et demi, période parfois sensible mais tout à fait normale. Je me demande cependant si l’allaitement est aussi un enjeu pour un enfant qui teste les limites. Je ne sais pas si je suis très claire dans mon propos. Par exemple, ma fille exige de téter dans des positions physiquement impossibles et face à mon refus/incapacité de la satisfaire, ça dégénère en colère. Gérer ses émotions même négatives est assez facile en temps normal, je nomme son ressenti, on en parle, on fait un câlin, on trouve une issue toutes les deux, ça ne prend que 2 minutes. Mais dans le cadre de l’allaitement, sa colère peut durer 30 minutes et s’avère violente, elle me frappe notamment. Je suis complètement démunie. Rien ne fonctionne dans ces situations, elle ne m’entend tout simplement pas. Suis-je alors au passage censée ne rien faire mais attendre ? Changer de pièce après lui avoir expliqué 40 fois que je ne peux pas lui donner la tétée dans ces conditions ??

De même, elle essaye parfois de me chosifier. Du moins, c’est le sentiment que j’éprouve. Elle peut faire des colères si je refuse de m’asseoir, de me positionner à un endroit précis qu’elle a déterminé, que je m’attache les cheveux, que je porte des chaussures, etc. Pareil si je tente de me reposer pendant que ma mère joue par exemple avec elle. Elle me frappe et hurle pour que je me lève et lui obéisse.. j’avoue avoir été jusqu’à présent intransigeante quand ses demandes me concernaient, en refusant de céder, même en l’ignorant alors que je suis assez large avec elle pour tout le reste. Elle choisit notamment ses tenues, quand et à quoi elle veut jouer et comme précisé en début de message, je ne nie pas ses ressentis mais essaye de l accompagner pour toutes ses autres frustrations, y compris quand ça semble être du grand n’importe quoi (comme nous réveiller la nuit pour réunir tous ses balons, etc)

L’une de vous rencontre-t-elle une situation similaire ? Avez vous des explications quant à ce comportement au-delà du fait que ma fille traverse la crise des 2 ans? Pouvez-vous aussi me conseiller sur le comportement que je dois adopter dans cette situation ?

Merci infiniment pour vos retours
 

cosmic_b

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
J'ai le même souci avec ma fille de 18 mois, et peu de réponses à t'apporter...
Ma seule solution face aux colères, c'est de la prendre dans mes bras et de la bercer, debout, doucement, jusqu'à ce qu'elle se calme. Ensuite je detourne son attention. Mais pendant la colère rien ne fonctionne, donc j'ai pris le parti de la calmer avant de parler / valider / négocier...
 

Astrio

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
De même, elle essaye parfois de me chosifier. Du moins, c’est le sentiment que j’éprouve. Elle peut faire des colères si je refuse de m’asseoir, de me positionner à un endroit précis qu’elle a déterminé, que je m’attache les cheveux, que je porte des chaussures, etc. Pareil si je tente de me reposer pendant que ma mère joue par exemple avec elle. Elle me frappe et hurle pour que je me lève et lui obéisse..

Je n'ai pas d'expérience d'allaitement avec un "grand", mais ma fille pouvait tout à fait piquer des colères pour ces mêmes raisons, et l'allaitement n'avait rien à voir avec cela ;-)

Je lirai avec intérêt les réponses qu'on te donnera pour le reste!
 

Eliana

Montée de lait
Bonjour,

Ma fille a également bientôt 2 ans et demi. Il lui arrive également de criser pour avoir "du lait du lait", que je mette tel habit plutôt qu'un autre, que je m'assoie sur telle chaise... Je remarque que ce genre de crise arrive toujours quand il y a un cumul faim/fatigue. J'ai l'impression qu'elle a une image mentale d'une situation et qu'avec le manque d'énergie elle est incapable de gérer le fait que la réalité soit différente de ce qu'elle a en tête et ça la fait vriller. Dans cette situation il lui arrive également de me taper/tirer les cheveux, hurler et évidemment elle est incapable d'écouter.

Dans ces cas là je la prends dans les bras, essaye de faire correspondre son environnement à son image mentale afin qu'elle se calme suffisement pour accepter un calin / la tétée (qu'elle avait demandé à l'origine) ce qui lui permet de recharger un minimum les batteries pour envisager autre chose (souvent s'allonger, boire ou manger). Je ne considère alors pas l'allaitement comme un enjeu mais plutôt comme une demande mal formulée. Ma fille demande rarement à dormir, ne réclame pas souvent à manger, sauf arrivée au "point de non retour" de la dite crise. Pour les éviter j'anticipe un maximum en lui proposant souvent. Mais parfois pris dans une activité, une sortie, ou tout simplement le quotidien, il arrive que je zappe. Je vois alors dans l'allaitement un outil pour temporiser (en crise, elle ne m'écoute tout simplement pas et est incapable d'envisager autre chose que ce qu'elle a en tête) et passer à autre chose.

En temps normal c'est également plutôt facile d'accompagner ses émotions, la crise est ici un signal de faim/fatigue dépassée. Dans ces cas là j'accède à ses demandes, c'est le plus efficace et rapide pour dépasser la crise et passer à autre chose -> manger.

Je ne sais pas si ça te parle ce sont des pistes.
 

Sorcélou

Montée de lait
Merci beaucoup pour vos retours qui me rassurent autant qu’ils me font culpabiliser. Je ne suis donc pas trop souple/laxiste comme l’insinue mon entourage d’où ces comportements. Je suis par contrée peinée et traversée par de la mauvaise conscience. En plus de passer à côté des besoins de base de ma fille, j’avoue perdre en patience et souplesse à mesure des crises. J’atteins mes limites physiques et psychiques pour être honnête. Je me sens harcelée au quotidien ces derniers temps. Elle exige que je la porte de son lit jusqu’au salon dès le réveil alors que je dors encore de mon côté, a fait une colère à 3h du matin cette nuit pour que je lui fasse la lecture après 30 minutes à me faire galérer (tétée, eau, couche, peluche, etc), m’oblige à lui cuisiner un second plat parce qu’elle refuse le repas mais finalement ne mange pas quand même …. J’ai tout l’impression, la certitude en fait, qu’on bascule peu à peu dans les violences éducatives ordinaires. Je suis malade depuis deux jours, elle vient de faire une colère pour que j’ouvre la porte du salon et pas son père, mal en point j’ai préféré restée assise. Drame à n’en pas finir. Son père l’a mise dans sa chambre. Horrible de l’entendre pleurer comme ça mais je ne sais pas comment mettre un terme à cette dérive. Cette nuit mon conjoint lui a hurlé de se la fermer, moi même je ne suis plus aussi calme qu’auparavant. Je lui ai criée dessus il y a quelques jours. Je l’ai obligée à marcher à mon rythme après une colère en plein supermarché où elle hurlait pour que je la porte alors que je galérais avec sa poussette d’un côté et un sac de courses prêt à craquer. Oui elle refusait la poussette, je l’ai prise par la main et j’ai quand même dû lui faire mal pour qu’elle avance à mon rythme. Bref, c’est triste et je me sens mal pour tout un tas de raisons. Nous devenons des parents de merde et j’arrive de moins en moins à redresser la barre
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Vous n'êtes pas des parents de merde, ce genre de comportement est classique à 2 ans. Ce n'est pas une violence que de dire à son enfant que 3h du mat c'est pas l'heure des histoires, qu'il n'est jamais forcé de manger mais qu'on ne fera pas 3 menus, et qu'on a le droit d'être frustré mais pas d'exiger d'autrui qu'il endure les pleurs/ les cris sans réaction. Allaitement ou pas...
 

rebeccapneu

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Bonsoir @Sorcélou
Ma fille n'a pas l'âge de la tienne, mais de ma courte expérience de parent, j'ai appris quelques choses

- Les enfants recherchent le kiff ultime. C'est normal, c'est bien humain, et parfois ça entre en contradiction avec le rythme, les besoins, les limites de la famille. (Quoi, on ne peut pas lire un livre à 3 heures du matin ? On ne peut pas manger uniquement du chocolat ? On ne peut pas traverser la rue en courant sans regarder ?)

- Il n'y a rien de violent à leur montrer les limites. Ce qui peut être violent c'est la façon de le faire (frapper, insulter...) mais cela n'a clairement pas l'air d'être le cas chez toi.

- Ça me paraît bien légitime qu'un enfant exprime son mécontentement (c'est toi qui devait ouvrir la porte du salon et pas papa) mais en tant qu'adulte, on peut leur montrer, via nos réactions que ce n'est pas si grave (rester calme, poursuivre ses activités en disant oh zut dommage, la prochaine fois c'est peut-être maman qui ouvrira la porte)

Je sais pas si c'est très naïf de ma part ou si c'est parce que je ne suis pas encore dans la période des deux ans mais en tout cas de ce que je lis vous n'avez clairement rien de commun avec des parents de merde.
 

Sorcélou

Montée de lait
Merci pour vos retours, ça fait du bien de vous lire. Disons que la notion de mauvais parents est liée au fait d’en être passés tous les deux par une intervention physique, que ce soit pour la faire marcher ou la mettre dans sa chambre. Ce n’est pas que ça représente une transgression dans l’absolu mais ce n’était jamais arrivé de devoir en arriver là et personnellement, je ne l’ai pas fait avec un grand calme intérieur. Je fulminais en sortant du supermarché et c’est très déstabilisant de savoir que son enfant peut nous pousser à éprouver une émotion aussi intense. Je pensais aussi qu’on pouvait conduire gentiment son enfant par la main dans sa chambre quand ça part en sucette mais mon conjoint a du la porter, elle se roulait au sol et se jetait en arrière. Avant d’avoir des enfants, on idéalise sans doute quand même beaucoup la manière dont on va gérer le quotidien. Notre fantasme du parent génial en prend un coup en cette période. Alors non, ce n’est pas naïf @rebeccapneu de penser pouvoir dédramatiser la situation en restant calme ou par l’humour. Certains y arrivent très bien et jusqu’à présent ma fille retrouvait aussi sa légèreté comme ça. Désormais elle a atteint un très haut niveau de pugnacité, si bien que je me demande parfois s il ne faudrait pas contacter un exorciste pour qu’une porte ouverte par son père la mette dans un état pareil. En fait toutes ses colères actuellement me concerne. Elle n’en fait aucune pour un jouet, une sortie ou parce qu’elle ne parvient pas à faire quelque chose mais uniquement pour que je fasse quelque chose de précis et d’assez anodin comme ouvrir une porte justement ou que je la porte. Peut-être cherche t elle ma limite? Se demande t’elle jusqu’où je l’aime?? C’est assez surprenant le contenu/sujet de ses crises. Encore merci à toutes d’avoir pris le temps de rédiger un message
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je ne pense pas que ce soit aussi conscient ou construit, ou que ça relève d'un manque de preuve d'amour. Parfois tu vois qu'ils testent vraiment, mais ce n'est pas dans ces moments là (typiquement, une des jumelles qui donne des tapettes de plus en plus violentes à sa sœur en guettant ma réaction du coin de l'œil, pour voir jusqu'où elle peut aller). Dans les moments de crise, leur cerveau disjoncte totalement devant un conflit impossible à résoudre : recoller la biscotte cassee, mettre les chaussures en premier, faire revenir le caca alors qu'on a tiré la chasse (...), avoir ce yaourt et en même temps le jeter par terre. C'est juste que leur désir est intense (comme dans éternal sunshine, quand le héros retombe en enfance !) , et que la réalité ne s'y plie pas, boum ça part en vrille. La musique de l'exorciste.je l'ai eue en tête plein de fois.
Il ne faut vraiment pas s'en faire, ce n'est pas la faute des parents et ça passe tout seul. La "bonne" réaction lors des crises c'est celle qui te permet de rester maîtresse de toi même, et à l'enfant d'être en sécurité. Le contenir, l'ignorer, le mettre dans un coin safe, dans sa chambre... d'expérience raisonner ne sert à rien. En règle générale je suis assez neutre et descriptive : je vois que tu es fâchée parce que je ne veux pas te donner de bonbon/ de bière/ te laisser manger les crottes de poule, tu peux tempéter si tu veux, mais fais attention aux autres et on fera un câlin quand ça ira mieux. En public on fait au mieux, l'extraction de milieu hostile en mode "sac à patate hurlant", ça me connaît. En règle générale j'arbore mon plus beau sourire et si quelqu'un me dévisage je lance un "eh oui, deux ans hein...". La plupart des gens sont compréhensifs. Heureusement, parce que si les jumelles décident de criser à deux, faut carrément que je recrute un volontaire pour m'aider à porter le 2eme sac à patates.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Et pour ce qui est de contenir physiquement, on est quand même responsable de leur sécurité. S'il faut faire une prise de catch, risquer la pronation douloureuse, immobiliser la main tres tres fermement, ou choper le bout de capuche in extremis pour les empêcher de courir sur la chaussée, passer sous un camion ou finir au fond de la piscine (ou juste pschitter la ventoline!), pas trop le choix.
 

cosmic_b

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je descends fréquemment l'escalier très raide de chez moi avec un sac à patates hurlant sous le bras, qui ne veut pas aller en bas faire pipi alors qu'elle se dandine depuis 10 minutes.
Le sac à patates hurlant est très fréquent aussi au supermarché ou chaque fois qu'on doit prendre la voiture, dans la rue parce qu'elle veut courir toute seule, bref, chaque fois que la situation l'exige. Je n'estime pas non plus que ce soit une manifestation de violence, pourtant je suis vue comme laxiste par mon entourage aussi 😝
Ce qui est sûr c'est que cette période, aussi horrible soit elle, finira par passer. Tu es humaine, tu as toi aussi des émotions, et c'est très dur quand on est sensible de supporter un tyran miniature ultra sonore (surtout si toi même en tant qu'enfant n'as pas été autorisée à t'exprimer comme ça)
Je trouve ça même positif que ta fille voie tes émotions. Ici quand je m'énerve je vais toujours en reparler avec elle après, pas un long discours mais quelques mots pour apaiser, m'excuser, recréer le lien.

Je te conseille comme lecture Cool Parents Make Happy Kids, il aide à dédramatiser. Il y a aussi un blog en ligne si tu veux voir un peu ce qu'il en est avabt d'acheter le livre 😉

Courage, elle n'aura pas 2 ans éternellement !
 

Liha

Période de pointe
Bonjour,

Je ne sais pas vraiment où poster ce message, ni s’il a déjà été abordé…

Ma fille a 2 ans et demi, période parfois sensible mais tout à fait normale. Je me demande cependant si l’allaitement est aussi un enjeu pour un enfant qui teste les limites. Je ne sais pas si je suis très claire dans mon propos. Par exemple, ma fille exige de téter dans des positions physiquement impossibles et face à mon refus/incapacité de la satisfaire, ça dégénère en colère. Gérer ses émotions même négatives est assez facile en temps normal, je nomme son ressenti, on en parle, on fait un câlin, on trouve une issue toutes les deux, ça ne prend que 2 minutes. Mais dans le cadre de l’allaitement, sa colère peut durer 30 minutes et s’avère violente, elle me frappe notamment. Je suis complètement démunie. Rien ne fonctionne dans ces situations, elle ne m’entend tout simplement pas. Suis-je alors au passage censée ne rien faire mais attendre ? Changer de pièce après lui avoir expliqué 40 fois que je ne peux pas lui donner la tétée dans ces conditions ??

De même, elle essaye parfois de me chosifier. Du moins, c’est le sentiment que j’éprouve. Elle peut faire des colères si je refuse de m’asseoir, de me positionner à un endroit précis qu’elle a déterminé, que je m’attache les cheveux, que je porte des chaussures, etc. Pareil si je tente de me reposer pendant que ma mère joue par exemple avec elle. Elle me frappe et hurle pour que je me lève et lui obéisse.. j’avoue avoir été jusqu’à présent intransigeante quand ses demandes me concernaient, en refusant de céder, même en l’ignorant alors que je suis assez large avec elle pour tout le reste. Elle choisit notamment ses tenues, quand et à quoi elle veut jouer et comme précisé en début de message, je ne nie pas ses ressentis mais essaye de l accompagner pour toutes ses autres frustrations, y compris quand ça semble être du grand n’importe quoi (comme nous réveiller la nuit pour réunir tous ses balons, etc)

L’une de vous rencontre-t-elle une situation similaire ? Avez vous des explications quant à ce comportement au-delà du fait que ma fille traverse la crise des 2 ans? Pouvez-vous aussi me conseiller sur le comportement que je dois adopter dans cette situation ?

Merci infiniment pour vos retours
Je suis pas dans une situation comparable : ma fille aînée a 22 mois et n'est plus allaiter.

En soit je trouve que tu y arrives bien enfin j'ai l'impression.

"Mais dans le cadre de l’allaitement, sa colère peut durer 30 minutes et s’avère violente" : est-il possible que tu aies tout simplement un peu plus de mal à gérer la crise parce que ça touche justement à l'allaitement ? Que du coup tu n'agis pas de la même façon que pour d'autres crises que tu arrives à bien gérer ?

Quand ma fille part en crise, j'essaie de la calmer, de faire diversion ou autres quelques minutes (genre 2 minutes). Si ça ne marche pas je la laisse faire sa crise et je continue moi sur autre chose. En générale elle se calme mais sinon je reviens vers elle de nouveau après quelques minutes ( genre 5-10 minutes) la calmer, faire diversion etc.
Ensuite on reexplique le sujet de la crise calmement, le pourquoi du comment etc...

Dans ton cas je sais pas si c'est mieux de juste attendre ou de sortir de la pièce mais par contre je répéterai pas 40 fois que c'est non. Enfin je pense que je sortirai si elle fait mal
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je ne vois pas trop le rapport avec le laxisme, c'est bien souvent parce qu'on leur oppose un certain cadre que les enfants crisent.
 

Lioness

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je ne retrouve plus un slide d’une formation que j’avais eue d’éducation positive, dans lequel il y avait 4 options :
  • se mettre à hauteur de l’enfant et lui parler
  • isoler l’enfant à un endroit tiers (sac à patates 🥔)
  • ignorer l’enfant tant qu’il crise
  • J’ai oublié le dernier, mais je me demande si ce n’était pas faire un câlin
La formatrice disait clairement que ça dépend des enfants, et qu’aucune de ces options n’était bonne ou mauvaise. Et comme ça a été dit plusieurs fois plus haut, en extérieur de temps en temps c’est impératif de sortir de l’endroit où il y a la crise… et on n’est pas à un endroit où on peut facilement passer 20 minutes à discuter et attendre 😅

Ici aussi ma fille (PS) teste régulièrement de voir ce qu’elle peut faire ou pas, exacerbé par la naissance de sa sœur. Dixit la formatrice à nouveau : c’est aussi une très bonne manière d’attirer notre attention 🥲

Heureusement, ça passe avec le temps, et de notre côté une routine et des règles hyper claires et intransigeantes, facilitent aussi beaucoup !
 

Lioness

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Sur l’allaitement qui en plus est émotionnellement plus compliqué à gérer, est-ce que tu as déjà tenté de lui expliquer avant d’aller faire une tétée quelle serait la position et les règles de la tétée, si elle s’y plie tout va bien et tu en fais des caisses sur le fait que tu apprécies ce moment… sinon tu arrêtes la tétée et tu changes de pièce en lui expliquant que vous réessaierez plus tard ? Je ne doute pas qu’elle teste deux ou trois fois, mais une fois que la règle sera claire et que ce sera un rituel, ça devrait être beaucoup plus simple ?
 

Lioness

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Nous la grosse bataille était l’endormissement du soir, ça a fini par être beaucoup plus simple avec moi où elle connaît la règle (3 livres exactement, puis câlin puis dodo) qu’avec son papa où elle négocie des extras et ça peut finir en crise
 
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