Bonjour
,
Après avoir lu de nombreux messages, je me décide à m’inscrire et vous soumettre le mien, en espérant surtout trouver un peu de réconfort..
Demain ça fera 1 mois que j’allaite mon (unique) fils, depuis son premier jour de vie. Il tete environ 10 fois par jour pendant 7-8 à 20min (très bonne prise de poids de 350g par semaine). Avant sa naissance l’important pour moi a toujours été qu’il boive du lait maternel exclusivement car je suis persuadée que c’est le meilleur pour lui. J’étais donc tentée également par le tire allaitement, d’autant plus que j’ai la chance d’avoir beaucoup de lait avec déjà pendant la grossesse des grosses fuites de colostrum. Je n’avais à ce moment-là pas nécessairement un besoin particulier d’allaiter au sein. Ce n’est qu’après sa naissance que c’est devenu, après la première tétée, essentiel pour moi. Et c’est sûrement la raison pour laquelle j’ai tenu jusqu’à aujourd’hui. Dès la première minute j’ai voulu que ça marche et qu’on puisse développer cette relation spéciale à deux, surtout que lui a trouvé mon sein très rapidement lors de la première tétée et selon les sages femmes présentes l’a pris directement très bien.
A la maternité l’allaitement est très rapidement devenu très douloureux, avec l’arrivée des premières crevasses. Psychologiquement ça a été très compliqué. Les douleurs et difficultés m’obsédaient à en pleurer, la peur de ne pas y arriver et la culpabilité énorme de ne pas avoir envie que mon bébé se réveille et se nourrisse à cause de la douleur (même si je l’ai toujours fait téter à la demande malgré tout).. je me suis demandé si je ne gâchais pas mes premiers moments avec mon fils à m’acharner comme ça, au lieu de “juste” lui donner un biberon. Je me le demande toujours.. heureusement beaucoup d’amies m’ont soutenue en me disant d’être patiente, qu’entre 2 et 4 semaines étaient nécessaires pour passer à un “allaitement plaisir”. J’ai donc tenu bon..
Après 3 jours mon bébé a perdu un tout petit peu plus de 10% de son poids, j’ai donc eu beaucoup de pression de la part des sages femmes pour le nourrir à la seringue ou au biberon avec du lait tiré en plus des tétées. Il a finalement repris un bon poids mais ça a ajouté aux difficultés et à la culpabilité.. j’avais très peur de lui donner biberon ou seringue, je voulais absolument que ça marche et on m’a beaucoup parlé de la confusion sein tétine qui pouvait faire rater l’allaitement.. j’ai donc refusé tout biberon et il a bu quelques seringues, mais je suis vite revenue à un allaitement exclusif malgré la douleur, et ce malgré le discours rassurant de la conseillère en lactation de la maternité qui m’assurait que quelques biberons ne créeraient pas de problèmes.
A la sortie de la maternité j’avais un sein avec une grosse crevasse et j’ai donc du poursuivre l’allaitement d’un seul sein en tirant le lait de l’autre (que je jetais) le temps qu’il cicatrise. J’ai eu très peur que la “pression” de faire toutes les tétées sur un seul sein ne rende les 2 “inutilisables” mais à ma grande surprise je n’ai plus eu de crevasses. Lorsque la crevasse sur mon sein “au repos” a été guérie, j’avais 2 rendez vous avec une consultante en lactation derrière moi (a 2 semaines de vie de mon bébé à peu près) et je me sentais confiante sur mon allaitement. Tout le monde me disait qu’il prenait très bien le sein, et je me disais que les petites douleurs disparaîtraient. On m’avait indiqué également qu’il avait un frein de langue “modéré” mais personne ne semblait penser que ça restreignait vraiment la prise au sein.
Après un rdv chez un ostéopathe qui n’a rien vu de particulier chez mon bébé, on a été envoyé chez une autre conseillère en lactation pour effectuer quand même des massages autour de son frein. Elle nous a conseillé une liste de massages à faire pour faciliter l’allaitement mais mon bébé étant un bébé qui pleure beaucoup, les massages à l’intérieur de la bouche avaient tendance à beaucoup l’énerver. A noter qu’à ce stade et malgré ma réticence, nous avons donné la tétine à mon fils sous conseil du pédiatre et de l’ostéopathe à cause d’un fort besoin de succion. Ça le calme beaucoup même si ce n’est pas un remède miracle à tous les coup (il n’y en a aucun), mais si ça permet d’atténuer certains de ses pleurs je ne veux pas l’en priver.
Au bout de 2.5 semaines les douleurs ont légèrement repris au lieu de s’atténuer.. j’ai décidé de lui faire prendre le mamelon en prise asymétrique pour qu’il ouvre tres bien la bouche et ça a amélioré la situation quelques jours.. à ce stade personne ne semblait certain du rôle du frein dans ces douleurs qui ne partent pas jusqu’à ce que je rencontre une 3ème consultante en lactation qui était persuadée que mes difficultés étaient liées à ce frein. Au delà de ca, selon elle sa nervosité et ses pleurs étaient sûrement liés à ce frein également. J’ai donc demandé au pédiatre, plutôt sceptique, de couper son frein la semaine dernière. Celui-ci étant plutôt filandreux il ne s’est pas recollé. Ca fait quelques jours qu’il est coupé et je dois dire que je ne vois pas d’amélioration, voire que je découvre de nouveaux problèmes.
Après les fortes douleurs du début de l’allaitement, une première période d’optimisme, des douleurs qui sont revenues et un nouvel espoir avec la prise asymétrique, ça fait plus de 4 semaines que j’allaite maintenant et j’ai toujours mal.. la douleur n’est plus aussi forte qu’au tout début, elle varie d’une tétée à l’autre et d’un sein à l’autre mais je suis loin d’un “allaitement plaisir” et je m’en veux d’en vouloir à mon fils de me faire mal ou quand il change sa position en cours de tétée et me fait + mal qu’en début de tétée.. j’ai beaucoup de lait et je pense un REF (le lait sort en jets quand je l’exprime manuellement). J’exprime d’ailleurs le lait d’un de mes seins au tire lait pendant 1 minute avant que Bebe ne prenne le sein car ça semble réduire la douleur de la prise au sein. Mon fils s’étrangle parfois mais il réclame directement l’autre sein quand le débit s’amenuise donc je suppose qu’il s’en accommode. Depuis la coupure de son frein mon téton ne sort plus biseauté mais encore souvent aplati.. la consultante m’a aussi diagnostiqué un syndrome de Raynaud mais à part le changement de douleur je ne ressens aucune douleur.
Je me pose donc plein de questions: vais-je vraiment cesser d’avoir mal complètement un jour (aujourd’hui je noterais ma douleur entre 2 et 6/10 selon le sein)? Que dois-je faire pour y arriver? Est-il possible qu’il pince mon téton pour éviter un jet trop fort, ce qui explique les nouvelles douleurs que j’ai depuis la coupure du frein? Est-ce que la tétine peut créer des problèmes de succion? Vais-je cesser d’avoir cette sensibilité aux tétons contre mes vêtements et les différents coussinets d’allaitement? A quoi ressemble ce fameux “allaitement plaisir” que je ne parviens pas à atteindre? Finalement, pour quoi je me bats depuis 1 mois?
Merci déjà de m’avoir lue, c’est une publication pleine d’émotions pour moi j’espère qu’elle aura fait un peu sens pour vous..

Après avoir lu de nombreux messages, je me décide à m’inscrire et vous soumettre le mien, en espérant surtout trouver un peu de réconfort..
Demain ça fera 1 mois que j’allaite mon (unique) fils, depuis son premier jour de vie. Il tete environ 10 fois par jour pendant 7-8 à 20min (très bonne prise de poids de 350g par semaine). Avant sa naissance l’important pour moi a toujours été qu’il boive du lait maternel exclusivement car je suis persuadée que c’est le meilleur pour lui. J’étais donc tentée également par le tire allaitement, d’autant plus que j’ai la chance d’avoir beaucoup de lait avec déjà pendant la grossesse des grosses fuites de colostrum. Je n’avais à ce moment-là pas nécessairement un besoin particulier d’allaiter au sein. Ce n’est qu’après sa naissance que c’est devenu, après la première tétée, essentiel pour moi. Et c’est sûrement la raison pour laquelle j’ai tenu jusqu’à aujourd’hui. Dès la première minute j’ai voulu que ça marche et qu’on puisse développer cette relation spéciale à deux, surtout que lui a trouvé mon sein très rapidement lors de la première tétée et selon les sages femmes présentes l’a pris directement très bien.
A la maternité l’allaitement est très rapidement devenu très douloureux, avec l’arrivée des premières crevasses. Psychologiquement ça a été très compliqué. Les douleurs et difficultés m’obsédaient à en pleurer, la peur de ne pas y arriver et la culpabilité énorme de ne pas avoir envie que mon bébé se réveille et se nourrisse à cause de la douleur (même si je l’ai toujours fait téter à la demande malgré tout).. je me suis demandé si je ne gâchais pas mes premiers moments avec mon fils à m’acharner comme ça, au lieu de “juste” lui donner un biberon. Je me le demande toujours.. heureusement beaucoup d’amies m’ont soutenue en me disant d’être patiente, qu’entre 2 et 4 semaines étaient nécessaires pour passer à un “allaitement plaisir”. J’ai donc tenu bon..
Après 3 jours mon bébé a perdu un tout petit peu plus de 10% de son poids, j’ai donc eu beaucoup de pression de la part des sages femmes pour le nourrir à la seringue ou au biberon avec du lait tiré en plus des tétées. Il a finalement repris un bon poids mais ça a ajouté aux difficultés et à la culpabilité.. j’avais très peur de lui donner biberon ou seringue, je voulais absolument que ça marche et on m’a beaucoup parlé de la confusion sein tétine qui pouvait faire rater l’allaitement.. j’ai donc refusé tout biberon et il a bu quelques seringues, mais je suis vite revenue à un allaitement exclusif malgré la douleur, et ce malgré le discours rassurant de la conseillère en lactation de la maternité qui m’assurait que quelques biberons ne créeraient pas de problèmes.
A la sortie de la maternité j’avais un sein avec une grosse crevasse et j’ai donc du poursuivre l’allaitement d’un seul sein en tirant le lait de l’autre (que je jetais) le temps qu’il cicatrise. J’ai eu très peur que la “pression” de faire toutes les tétées sur un seul sein ne rende les 2 “inutilisables” mais à ma grande surprise je n’ai plus eu de crevasses. Lorsque la crevasse sur mon sein “au repos” a été guérie, j’avais 2 rendez vous avec une consultante en lactation derrière moi (a 2 semaines de vie de mon bébé à peu près) et je me sentais confiante sur mon allaitement. Tout le monde me disait qu’il prenait très bien le sein, et je me disais que les petites douleurs disparaîtraient. On m’avait indiqué également qu’il avait un frein de langue “modéré” mais personne ne semblait penser que ça restreignait vraiment la prise au sein.
Après un rdv chez un ostéopathe qui n’a rien vu de particulier chez mon bébé, on a été envoyé chez une autre conseillère en lactation pour effectuer quand même des massages autour de son frein. Elle nous a conseillé une liste de massages à faire pour faciliter l’allaitement mais mon bébé étant un bébé qui pleure beaucoup, les massages à l’intérieur de la bouche avaient tendance à beaucoup l’énerver. A noter qu’à ce stade et malgré ma réticence, nous avons donné la tétine à mon fils sous conseil du pédiatre et de l’ostéopathe à cause d’un fort besoin de succion. Ça le calme beaucoup même si ce n’est pas un remède miracle à tous les coup (il n’y en a aucun), mais si ça permet d’atténuer certains de ses pleurs je ne veux pas l’en priver.
Au bout de 2.5 semaines les douleurs ont légèrement repris au lieu de s’atténuer.. j’ai décidé de lui faire prendre le mamelon en prise asymétrique pour qu’il ouvre tres bien la bouche et ça a amélioré la situation quelques jours.. à ce stade personne ne semblait certain du rôle du frein dans ces douleurs qui ne partent pas jusqu’à ce que je rencontre une 3ème consultante en lactation qui était persuadée que mes difficultés étaient liées à ce frein. Au delà de ca, selon elle sa nervosité et ses pleurs étaient sûrement liés à ce frein également. J’ai donc demandé au pédiatre, plutôt sceptique, de couper son frein la semaine dernière. Celui-ci étant plutôt filandreux il ne s’est pas recollé. Ca fait quelques jours qu’il est coupé et je dois dire que je ne vois pas d’amélioration, voire que je découvre de nouveaux problèmes.
Après les fortes douleurs du début de l’allaitement, une première période d’optimisme, des douleurs qui sont revenues et un nouvel espoir avec la prise asymétrique, ça fait plus de 4 semaines que j’allaite maintenant et j’ai toujours mal.. la douleur n’est plus aussi forte qu’au tout début, elle varie d’une tétée à l’autre et d’un sein à l’autre mais je suis loin d’un “allaitement plaisir” et je m’en veux d’en vouloir à mon fils de me faire mal ou quand il change sa position en cours de tétée et me fait + mal qu’en début de tétée.. j’ai beaucoup de lait et je pense un REF (le lait sort en jets quand je l’exprime manuellement). J’exprime d’ailleurs le lait d’un de mes seins au tire lait pendant 1 minute avant que Bebe ne prenne le sein car ça semble réduire la douleur de la prise au sein. Mon fils s’étrangle parfois mais il réclame directement l’autre sein quand le débit s’amenuise donc je suppose qu’il s’en accommode. Depuis la coupure de son frein mon téton ne sort plus biseauté mais encore souvent aplati.. la consultante m’a aussi diagnostiqué un syndrome de Raynaud mais à part le changement de douleur je ne ressens aucune douleur.
Je me pose donc plein de questions: vais-je vraiment cesser d’avoir mal complètement un jour (aujourd’hui je noterais ma douleur entre 2 et 6/10 selon le sein)? Que dois-je faire pour y arriver? Est-il possible qu’il pince mon téton pour éviter un jet trop fort, ce qui explique les nouvelles douleurs que j’ai depuis la coupure du frein? Est-ce que la tétine peut créer des problèmes de succion? Vais-je cesser d’avoir cette sensibilité aux tétons contre mes vêtements et les différents coussinets d’allaitement? A quoi ressemble ce fameux “allaitement plaisir” que je ne parviens pas à atteindre? Finalement, pour quoi je me bats depuis 1 mois?
Merci déjà de m’avoir lue, c’est une publication pleine d’émotions pour moi j’espère qu’elle aura fait un peu sens pour vous..