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Vos accouchements

mali&soso

Fontaine de lait
Moi je me souviens qu'à un moment bébé avançait sur la contraction puis reculait... On voyait la tête... Et ma sf m'a demandé pourquoi je bloquait et je lui ai répondu qu'on était pas prêts, en travaux... (Bébé arrive à 37 sa) puis d'un coup je me suis énervée en moi même en me disant que y avait pas le choix, que fallait pousser et j'ai eu l'impression de me déconnecter de tout le monde et de plonger en moi et là j'ai poussé, enfin mon corps à pousse tout seul et en 2 poussées bébé était dehors, par contre aucun souvenir de douleur! Et pour mon deuxième, ce moment de passage j'étais en stress parce qu'il y avait personne dans la salle et j'arrêtais pas de dire à chéri le bébé, le bebe arrive ça pouuuusssse... Et 2 minutes après il était sorti et une sf est arrivee en courant, a attrapé ses gants et l'a sorti :) et le placenta est sorti juste après dans une grosse contraction aussi... Tout le monde dehors mdr! De nouveau, pas de souvenir de douleur pour le poussée, plutôt un souvenir d'effort intense de mon corps...

Bouh d'y repenser Jai envie de revivre ces instants encore une fois !!<3
La chance <3 sa fait du bien de te lire ..
 

Unaja

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Un joli sujet que je vais lire chaque jour !

Pour ma part, accouchement dont j'avais rêvé, après coup !
Perte des eaux le jeudi soir à 20h, alors que l'on homme s'apprêtait à regarder une demi finale de foot de la coupe de jesaispasquelchampionnat, je cours aux wc sentant que ce n'était pas de l'incontinence... Je vais prendre une douche, ça coule toujours, je négocie une serviette de bain entre le sac poubelle posé sur le siège de ma voiture et moi, et c'est parti pour la maternité. Je suis très excitée alors que je pensais avoir une peur bleue lors de ce moment là.
On arrive à la maternité, j'inonde littéralement la salle d'attente, du coup, je suis examinée très rapidement :D
Et bien ouverte à 2... contractions pas douloureuses du tout toutes les 3 minutes. Mais comme c'est mon premier, on me dirige en chambre de maternité pour "faire le point le lendemain matin à 8h". On est très détendus avec le papa, je respire. Les exercices de la préparation à l'accouchement sont très efficaces. A 22h30, les contractions se rapprochent toutes les minutes, je rappelle la SF mais ouverte à 3. Pas encore de douleurs. Elle me donne spasfond, et 2 autres cachets pour passer la douleur, et me répète que de toutes façons il ne se passerait r8en avant le lendemain. Et à 3h, après avoir pris plusieurs douches, je commence vraiment à avoir très très mal, à ne plus réussir à gérer la douleur (je me demande comment font les femmes sans peridurale !). Je reste couchée les 15sec entre les contractions, mais suis obligée de me lever à chaque contraction. Je vais aux toilettes faire mes besoins, je me recouche, me relève, me recouche etc etc.. . Jusqu'au moment où a 4h30, je retourne aux toilettes (c'est sur la cuvette que je me sentais le mieux, horrible sensations couchée,ou même sur le ballon). La, je dis à mon conjoint que je suis entrain de pousser, que c'est plus fort que moi et qu'il doit rappeler la SF. Elle arrive, tranquillement, mon conjoint n'ayant pas voulu la stresser, étant donné que je n'étais ouverte qu'à 3, 2h avant... Elle arrive, je m'allonge pour qu'elle m'examine, et là, je la vois se décomposer, respirer et me dire "votre bébé est bientôt là, ne poussez plus, on va vous descendre en salle d'accouchement". Branlé bas de combat avec une puer de l'étage, tous les coins de la maternité toute neuve ont été refaits au passage :p
Les 4 étages en ascenseur les plus longs de ma vie, pendant lesquels, dixit la puer qui m'a aidé à mettre mon bébé au sein 2 nuits plus tard, j'ai dit "oh Putain oh Putain" toute la descente !
Concentrée sur les SF pendant la poussée, drivée par leurs voix, et 30 minutes plus tard, bébé glouton était au sein pendant 2h <3
Né le même jour que mon cheval ! Aucune perfusion, juste un peu de gaz hilarant à la fin de la poussée. Et voilà, la vie à 3 qui a très bien commencé !

J'ai juste eu l'impression de ne pas avoir été prévenue que ça pouvait quand même aller vite, il n'y a eu aucune info au sujet de la péridurale (que je ne voulais pas donc ça tombe bien !), ni même des pertes de sang. Mais des supers équipes, pendant et après. Qui m'ont aidée à commencer cette nouvelle vie sans stress ! J'ai accouché au GHR de Mulhouse, et je tire mon chapeau aux équipes !
 

Nerialka

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Que pensez vous d'un petit coup de pouce avec un décollement des membranes je n'en peux plus??
Acupression ? Trouvé ici, je ne sais pas si c'est ça, mais je l'ai fais le matin (cheville mais surtout la main), j'ai accouché dans la nuit suivante. Ça se tente ;)
hoku-GI4.jpg
 

Liliju&Co

Fontaine de lait
Ah oui ce point d'acupression permet d'aider à la dilatation! Ma sage-femme nous le conseillait lorsque le travail traînait un peu. Par contre, quand elle nous le montrait, il fallait bien appuyer, c'est douloureux quand même... On peut faire le même au niveau de la jonction du gros orteil et du 2° orteil.
 

Julie7880

Montée de lait
J'adorais les récits d'accouchement... jusqu'à ce que j'accouche moi-même de notre premier enfant. J'avais beaucoup idéalisé cette première rencontre. Jamais je n'aurais imaginé que ce serait si dur. On avait décidé d'un accouchement à domicile. J'avais tout préparé dans notre studio. C'était vraiment un petit nid douillet, lumière tamisé, chaleureux, coussins, tentures... On avait installé le lit cododo qui nous avait coûté une blinde, et dans lequel la noisette n'a finalement jamais dormi.
Tout était prêt.
Le papa est militaire, et quand ça a commencé, il était à Draguignan, càd à 8h de transport de chez nous. Ca aussi, on s'y était préparé. Je savais que c'était possible que j'accouche sans lui.
Une après-midi, les contractions ont commencé tout doucement. Le soir, elles revenaient toutes les deux ou trois minutes et j'étais là toute seule chez nous, à tourner, excitée comme une puce en me demandant si c'était vraiment ça, si c'était "juste" du faux travail, et en même temps une sensation de malaise inexpliquée. Je me souviens de l'avoir appelé, il était sur le terrain, dehors, il était 22h loin de toute ville, de tout transport à proximité. J'étais relativement bien, mais lui était énervé, il a même versé quelques larmes de frustration, ce qui m'a beaucoup ébranlé. Pendant toute ma grossesse, on se disait que ce n'était pas grave, qu'il n'aurait pas besoin d'être là, que c'était une "affaire de femme", en fait j'avais surtout peur qu'il me voit accoucher et que ça change notre relation. En raccrochant, la sage femme est arrivée. C'était vraiment une belle soirée, je m'imaginais beaucoup accouché en soirée ou de nuit comme ça chez nous.
Mais je me suis laissée envahir par la peur et le doute, et j'avais peur de ne pas être à la hauteur. De qui, de quoi, je ne sais... La sf avait mis 1h30 pour venir, je ne voulais pas qu'elle soit venu pour rien. Et surtout tandis que nous étions toutes les deux à discuter, à voir comment les choses évoluaient, nous avons toutes deux senti qu'il manquait quelqu'un. C'était vrai. Sans mon mari, à un tel moment, je me sentais seule comme jamais. Sans lui je n'ai pas pu me détendre, et les contractions ont commencé à s'espacer. La sf m'a assuré que c'était tout aussi bien, que cela avait été utile de discuter, d'être ensemble. Je me suis couchée cassée de fatigue à 2h du matin, et pendant un demi-sommeil je sentais que ça reprenait. A 6h, ça a commencé à revenir très fort. J'ai attendu 10h avant de rappeler la sf, j'avais encore peur de l'appeler pour rien. Bien sûr mon mari a également été prévenu, il devait passer devant le capitaine pour obtenir une autorisation de quitter le stage (je sus plus tard qu'il se sera vu répondre "moi j'ai eu 6 enfants, je sais ce que c'est que le pré-travail, je te laisse pas partir" Bref gros c**) qu'il put finalement obtenir quelques heures plus tard.
Ma sf est arrivée vers 14h30, avec un ami ostéopathe (sur mon autorisation). Moi j'avais perdu toute confiance en moi. J'étais terrifié, j'avais peur que ça s'arrête, peur que ça continue... Ils ont été des piliers pour moi. A abattre l'une après l'autre chaque barrière psychologique, à crier avec moi, à m'accompagner, à ressentir avec moi. Mais c'était si long, si long... On écoutait le coeur du bébé toutes les demi-heures ça allait bien. Moi j'arrivais plus à me connecter à lui, j'étais terrifiée de ce qui se passait dans mon corps je voyais mont ventre "descendre vers le bas" et je subissais mes contractions. On m'avait dit qu'il fallait les accompâgner, qu'elles me guideraient vers mon bébé, je les haïssais, et je me détestais d'avoir pu penser que ce serait facile. J'étais à un point où je ne pouvais plus revenir en arrière, et où continuer était trop dur. J'ai voulu aller à l'hôpital. Ma sf m'a dit que ce n'était pas mon projet de départ, d'attendre encore un peu... De toute façon je ne me serais pas vu faire le trajet en voiture, je ne voulais plus bouger. Vers 18h mon mari m'a appelé: il était dans le train, il serait là vers minuit. "Ce sera déjà fini" j'ai dit. Je pensais être prêt du but... Ca a empiré jusqu'à minuit. Quand j'y repense... A un moment donné, ma sf m'a dit "il faut vraiment que tu lâches Julie, tu as été au bout" et j'avais si mal que je me retenais d'aller au toilette. Et puis, je me suis dit, foutu pour foutu, je vais peut-être mourir de douleur mais c'est la seule chose à faire. Et là, je me suis mise à hurler comme jamais (les voisins, qui n'étaient pas au courant, n'ont rien fait du tout -_- alors qu'ils ne pouvaient pas ne pas entendre!) et c'était la seule façon pour moi de laisser la douleur me traverser. J'ai commencé à pousser (on m'avait dit que ça soulageait... J'ai trouvé ça pire que tout) pareil je pensais que ce serait bientôt fini... On m'avait dit que la poussée n'était pas longue. Ca A duré 2h pour moi. Mon mari est arrivé à 1h15; le bébé est sorti à 1h57.
Il est arrivé dans une pièce sombre qui sentait le sang et la transpiration. Il s'est précipité sur moi et je lui ai sauté au cou. Je me suis supendu à lui et je ne dirai pas que ça a été plus facile. Seulement il était là. Et tandis que je criais, je l'entendais, secoué de sanglots, me dire que j'étais belle et qu'il était fier de moi. Quand la tête a commencé à sortir je me suis dit "ça sera difficile jusqu'au bout, la tête va rester coincer et je devrais encore pousser pour le reste" et non, la tête est sorti et tout le reste aussi. Et le soulagement est venu en premier, pas la joie de voir mon bébé. J"étais accroupi sur le sol, sous draps et couverture et notre fils P. était là, par terre, ma sf me disait, "prend le Julie, prend le dans tes bras" Et moi sonnée, qui lui disait "je ne peux pas je ne sais pas comment faire je vais lui faire du mal!"
Mon Dieu... Quand j'y repense. Moi qui me voyait en femme forte, capable d'aller chercher mon bébé et de le prendre contre moi. J'étais choquée, perclue de douleur, épuisée, mais surtout j'étais vraiment sous le choc.
C'est mon mari qui l'a pris et qui me l'a posé sur la poitrine. Je m'en souviens pas bien... Encore une chose que j'avais lu: les bébés à la naissance regardent leur mère. Pas le mien. Mais je ne saurais dire si j'ai cherché son regard. J'ai eu après coup beaucoup de culpabilité. L'impression de l'avoir complètement abandonné, tant je souffrais. L'avoir laissé seul. Les 24 1eres heures ont été très difficiles. Il n'arrivait pas à téter, moi je ne savais pas comment faire, on pleurait tout les deux... Et puis à un moment donné, je me suis forcée à me détendre, et il a pris le sein correctement. J'ai vraiment senti ce basculement. L'allaitement m'a vraiment permis d'établir un beau lien avec mon fils. Sans ça, ça aurait été plus difficile.
Je suis contente, après coup, d'avoir accouché à la maison. Je me suis sentie protéger et aider même si j'étais loin d'imaginer que ce serait aussi dur. A la maternité, je sais que les médecins auraient pris le relais, et j'aurais encore plus eu l'impression d'avoir échoué. Je sais pas pourquoi c'était si important pour moi de "réussir à accoucher"... j'avais envie que tout soit parfait, j'avais envie d'être une bonne mère dès le départ. Et l'accouchement m'a fait perdre tout ça. Que reste t-il dans la douleur? Une chose est certaine, si second enfant il y a, ce ne sera pas sans mon mari.
 

mamanbonheur

Fontaine de lait
Ton témoignage me boulverse @Julie7880 il est très beau, intense et me fais terriblement écho ! Un 2ème accouchement ça va beaucoup plus vite, tu as mal atroce mais moins longtemps qu’un 1er! En tout cas t’as eu une sacrée force et un sacré courage! La sage femme l’avait conseillÉ de voir un psy, ça peut aider quand ça a ete vraiment difficile !
 

aurellly

Hyperlactation
bonjour @Julie7880
mes 4 enfants sont nés à la maison
tu peux lire mes récits en page 6 , 11 et 12
le premier accouchement est toujours une totale découverte, je pense, tant qu'on l'a pas vécu dans sa chair, comment comprendre tout ça...
personnellement, je n'avais pas du tout été préparée à la douleur et je ne l'ai pas mal vécu en elle même,
j'ai plutôt eu un sentiment de mensonge et de trahison à l'égard des femmes qui "savaient"....

mes invités arrivent, je reviens plus tard.
 
bonjour, je fais ma curieuse, mais tu nous avez promis de venir ici nous raconter la dernière naissance de votre maisonnée:)
Chaleureusement, Aurélie.


merci aurellly!

vous avez raison, il faut sérieusement que j'écrive mon récit!

bon, à vrai dire; y a des choses dont j aurais besoin d explications afin de pouvoir avancer, mais je tarde à recontacter ma sage femme et à récupérer mon dossier médical....
 
Je compatis Julie7880, deux heures de poussées, c'est énorme, vous devez etre EPUISEE! J'ai poussé une heure, la première fois, et j'ai mis des mois à m'en remettre! Je pense que vous n'étiez tout simplement pas prête, sans votre mari!
Heureusement, comme d'autres l'on dit, un deuxième, c'est souvent plus facile!

Merci ! C'etait en novembre 2017 donc cavaç mieux maintenant mais j'avoue que j'ai encore bien la frousse de repasser par là !
Je lirais tes récits @aurellly.
Merci @mamanbonheur je t'avoue que les psys je suis pas fan mais je me ferme pas pour la prochaine grossesse.

les psys.. pour les avoir fréquentés, je ne les aimais pas.

J'ai dit "non" pour ma première grossesse et enfant.

Et pour la deuxième, on m'a reproposé. J'ai décliné, mais on m'a répondu "on ne peut pas dire que vous allez bien". Bon, grr. On peut pas dire que c'est faux... Donc le psy m'appelle, et me propose ses services...je lui dit que je n'aime pas les psys, mais j'accepte... Et ça continue même après la naissance...
Elle m'a bien aidé au niveau pratique, avec le personnel d’hôpital etc. C'est un lien dans le soin, projet de naissance etc.
Parfois, je suis en colère contre elle, j'ai l'impression que ça ne sert à rien, car j'arrive pas lui parler de certaines choses, les plus importantes. Ou qu'elle représente trop les intérêts de l'institution (hôpital). Ou que ses opinions perso, ou connaissances médicales sont trop opposées aux miennes....
Et puis, j'y vais quand même, car j'ai quelqu'un à qui parler. Et ça c'est rare...

Pour l'arrivée du 2e bébé j'ai eu une réaction similaire à la vôtre...
Après une très longue expulsion (pas aussi longue que la vôtre!). Pour le premier bébé, la sage femme l'a levé, une fois sorti, pour me le montrer. J'étais très surprise par sa taille de vrai bébé. J'ai eu un coup de foudre! ...Et elle l'a posé sur mon ventre. "oh, c'est une fille, elle me ressemble"...:)<3

Pour le deuxième, ce bébé arrive très vite je ne sais comment. la sage femme le pose entre mes jambes, sur le lit. Je regarde ce petit être, dont je ne vois que le haut du corps, donc pas le sexe... avec je ne sais pas... Il est grand, c'est un vrai bébé, ça me surprend...Il a les yeux ouvert, et des mimiques, je crois...On coupe le cordon...."prenez-le madame"... j'ai pas vraiment de réaction, je vois pas comment le prendre... C'est finalement la sage femme qui le prend....Je vois que c'est un garçon. J'ai pas eu le coup de foudre...
En fait, je crois que je n'ai pas vraiment compris comment j'en suis arrivé là. Tout c'est passé très vite, la grossesse comme l'accouchement. Il ne s'est fait discret pour ne pas me déranger. Au point de se faire oublier, jusqu'à ce qu'il arrive entre mes jambes... Et il est toujours discret.
 

Liliju&Co

Fontaine de lait
@Julie7880 c'est un récit d'accouchement très émouvant, je n'ai pas pu empêcher mes larmes de couler en te lisant...
Je me dis que c'est quand même dommage d'avoir un tel sentiment d'échec quand on a réussi à accoucher sans infrastructure, dans sa maison, qu'on avait si bien préparé l'arrivée de bébé et qu'on allaite encore! Franchement, jamais je n'aurais eu ton courage et ta persévérance!!

@anicetlaviolette c'est dur de tisser un lien avec son bébé au début, mais l'allaitement est génial pour ça! Il faut avoir confiance!
Mon fils aussi se faisait discret aux débuts (pendant plusieurs mois, presque une année je dirais)... Il faut dire que ma grande prenait toute la place (elle avait 27 mois quand son frère est né). Elle en avait besoin aussi, et nous avons mis longtemps à changer nos habitudes pour agir en tant que parents de 2 enfants (j'en ai honte :oops:). Mais je peux vous assurer qu'il s'est très bien rattrapé par la suite! Il ne se laisse pas faire et il est impossible de l'oublier :rolleyes:.
Il faut un moment pour que chacun trouve sa place, c'est long, difficile mais ça finit par se mettre en place... Faites-vous confiance!!
 

Julie7880

Montée de lait
@anicetlaviolette J'ai l'impression que l'accouchement cristalise les peurs, conscientes ou non, les doutes et les tensions psychiques non résolues. Et tout ça joue sur la perception de la douleur. Enfin c'est peut-être de la psychologie de bas étage je ne sais pas. J'espère que vous vous etes rattrapé avec ton fils et que vous avez pu creer un lien fort depuis. Et que tu t'es remise de ton accouchement.
@Liliju je suis touchée que mon récit t'aie ému. On est toujours trop dur avec soi-même, je sais que je devrais etêt fière mais vraiment je n'y parviens pas... Pas encore. Ca viendra peut être.
C'est intéressant de vous lire sur la discretion du second enfant car je n'avais jamais pensé à ca. Mon bonhomme justement est du genre à prendre plein de place. Moi je suis l'aînée et je me souviens avoir souffert de la naissance de ma petite sœur car mes parents m'ont beaucoup delaissé au contraire (la pauvre a eu une fente palatine, mes parents étaient très jeunes et cptm paniqué) du coup c'est vrai que je me disais que je ferai attention pour que l'ainé ne se sente pas mis de côté mais en fait c'est aussi important que le second trouve sa juste place
 

Julie7880

Montée de lait
@anicetlaviolette J'ai l'impression que l'accouchement cristalise les peurs, conscientes ou non, les doutes et les tensions psychiques non résolues. Et tout ça joue sur la perception de la douleur. Enfin c'est peut-être de la psychologie de bas étage je ne sais pas. J'espère que vous vous etes rattrapé avec ton fils et que vous avez pu creer un lien fort depuis. Et que tu t'es remise de ton accouchement.
@Liliju je suis touchée que mon récit t'aie ému. On est toujours trop dur avec soi-même, je sais que je devrais etêt fière mais vraiment je n'y parviens pas... Pas encore. Ca viendra peut être.
C'est intéressant de vous lire sur la discretion du second enfant car je n'avais jamais pensé à ca. Mon bonhomme justement est du genre à prendre plein de place. Moi je suis l'aînée et je me souviens avoir souffert de la naissance de ma petite sœur car mes parents m'ont beaucoup delaissé au contraire (la pauvre a eu une fente palatine, mes parents étaient très jeunes et cptm paniqué) du coup c'est vrai que je me disais que je ferai attention pour que l'ainé ne se sente pas mis de côté mais en fait c'est aussi important que le second trouve sa juste place

Desolée j'ai utilisé le tutoiement d'office. J'espère que ca ne vous dérange pas.
 
Quand vous parler de dossier médicale cest simplement une feuille??

Mali&Soso,

Le dossier médical, c'est plus qu'une feuille! ;)
Le volume total dépend de ce qu on récupère : tout ou en partie. Il y a des dates de début et fin à indiquer. On paie les photocopies à la feuille.

Pour l accouchement, il y a plusieurs feuilles.
Ce que j ai récupéré pour mon premier
- une ou plusieurs feuilles A3 avec le déroulement du travail, expulsion et délivrance ( à chaque examen, le résultat est noté, souhait patient à un moment précis, actes réalisés, appel éventuel a l obs etc)
- plusieurs feuilles de compte rendu pré rempli de l'accouchement
- le dossier de séjour (observation du personnel et compte rendu discussion et entretien sortie)
- la feuille de compte rendu adressée au médecin généraliste.


Ca permet d y voir plus clair, mais il y a beaucoup d abréviations difficiles, et certaines choses n apparaissent pas (par ex j ai pas trouvé heure de pose perfu, ni le contenu précis de ce qui y passait avant l injection de synto au passage des épaules).
 
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