Bonjour à tous,
En plein contexte de coronavirus nous ne cessons avec mon mari de "tomber de haut" concernant les mesures prises en maternité.
Après l'annonce de la suppression de la prépa naissance, arrive l'annonce de l'interdiction des pères en chambre après l'accouchement, puis le risque potentiel qu'ils soient tout simplement interdits de séjour même pour l'accouchement.
Mes 6 semaines de congés maternité pour lesquels j'avais plein de projets se transforment en cauchemar.
A chaque problème une solution, j'avais réussi à me rassurer en découvrant que finalement rien ne m'oblige à rester à la maternité, je peux très bien rentrer avec Papa passé les 2h de surveillance. Bébé s'obstine à rester en siège, il semble bien mobile mais bloque contre le placenta qui est haut et antérieur. Risque de césarienne donc accru, mais qu'à cela ne tienne j'en discute avec ma sage femme libérale qui me confirme que je peux en effet sortir dans les heures qui suivent, et que si je dois subir une césarienne alors elle me conseille de rester 24h pour repartir sereinement. Quel bonheur de se sentir écouter et comprise ! J'ai donc contacté une sage femme proche de mon domicile qui est ok pour me suivre en sortie précoce, et j'étais rassurée pour les conditions dans lesquels nous allions accueillir notre premier enfant, il ne serait pas privé de Papa sauf cas particulier comme une jaunisse par exemple.
Sauf que ce matin j'ai été à la maternité pour tenter une version, qui n'a malheureusement pas marché, et patatra en discutant de mon projet avec la sage femme de la mater elle me dit qu'une sortie précoce c'est seulement au bout de 3jours (moi dans le monde des bisounours j'envisageais 3jours comme une durée "normale"... Mais il est vrai que je déteste les hospitalisations) et que de toutes facons ce n'est pas garanti qu'on me laisse sortir... Fière de moi je lui dit que ce n'est pas un problème et que je signerai une décharge, mais elle m'annonce alors que dans ce cas le pédiatre peut en effet me laisser partir mais garder notre bébé !!!
La j'ai complètement perdu pied, je ne sais pas si c'est légal de leur part, je ne comprend pas que l'on puisse ainsi imposer des décisions aux familles contre leur gré, et je me sens au plus mal, et au delà de la magie des dernières semaines qui est complètement gâchée, de l'angoisse de savoir que notre trio sera séparé de force, je crains que tous ces événements ne viennent m'empêcher de réussir mon allaitement car le soutien de mon mari me paraissait essentiel, et je risque de me retrouver totalement seule face à une équipe soignante en qui je n'ai plus aucune confiance et que je saurais opposée à mes choix.
Je suis un peu perdue, et globalement mes 2 questions sont :
- est-ce si aberrant de vouloir sortir si vite ? Surtout au vue des circonstances actuelles, un minimum de compréhension serait de mise de la part du personnel médical !
- ont-il réellement le droit de garder notre bébé contre notre gré ?
Je parle bien sûr d'une situation où tout irait bien ! Le pire étant qu'avec ce que j'ai entendu ce matin je ne leur ferait même plus confiance s'il me disent qu'il y a contre-indication médicale, je ne les croirais pas.
En plein contexte de coronavirus nous ne cessons avec mon mari de "tomber de haut" concernant les mesures prises en maternité.
Après l'annonce de la suppression de la prépa naissance, arrive l'annonce de l'interdiction des pères en chambre après l'accouchement, puis le risque potentiel qu'ils soient tout simplement interdits de séjour même pour l'accouchement.
Mes 6 semaines de congés maternité pour lesquels j'avais plein de projets se transforment en cauchemar.
A chaque problème une solution, j'avais réussi à me rassurer en découvrant que finalement rien ne m'oblige à rester à la maternité, je peux très bien rentrer avec Papa passé les 2h de surveillance. Bébé s'obstine à rester en siège, il semble bien mobile mais bloque contre le placenta qui est haut et antérieur. Risque de césarienne donc accru, mais qu'à cela ne tienne j'en discute avec ma sage femme libérale qui me confirme que je peux en effet sortir dans les heures qui suivent, et que si je dois subir une césarienne alors elle me conseille de rester 24h pour repartir sereinement. Quel bonheur de se sentir écouter et comprise ! J'ai donc contacté une sage femme proche de mon domicile qui est ok pour me suivre en sortie précoce, et j'étais rassurée pour les conditions dans lesquels nous allions accueillir notre premier enfant, il ne serait pas privé de Papa sauf cas particulier comme une jaunisse par exemple.
Sauf que ce matin j'ai été à la maternité pour tenter une version, qui n'a malheureusement pas marché, et patatra en discutant de mon projet avec la sage femme de la mater elle me dit qu'une sortie précoce c'est seulement au bout de 3jours (moi dans le monde des bisounours j'envisageais 3jours comme une durée "normale"... Mais il est vrai que je déteste les hospitalisations) et que de toutes facons ce n'est pas garanti qu'on me laisse sortir... Fière de moi je lui dit que ce n'est pas un problème et que je signerai une décharge, mais elle m'annonce alors que dans ce cas le pédiatre peut en effet me laisser partir mais garder notre bébé !!!
La j'ai complètement perdu pied, je ne sais pas si c'est légal de leur part, je ne comprend pas que l'on puisse ainsi imposer des décisions aux familles contre leur gré, et je me sens au plus mal, et au delà de la magie des dernières semaines qui est complètement gâchée, de l'angoisse de savoir que notre trio sera séparé de force, je crains que tous ces événements ne viennent m'empêcher de réussir mon allaitement car le soutien de mon mari me paraissait essentiel, et je risque de me retrouver totalement seule face à une équipe soignante en qui je n'ai plus aucune confiance et que je saurais opposée à mes choix.
Je suis un peu perdue, et globalement mes 2 questions sont :
- est-ce si aberrant de vouloir sortir si vite ? Surtout au vue des circonstances actuelles, un minimum de compréhension serait de mise de la part du personnel médical !
- ont-il réellement le droit de garder notre bébé contre notre gré ?
Je parle bien sûr d'une situation où tout irait bien ! Le pire étant qu'avec ce que j'ai entendu ce matin je ne leur ferait même plus confiance s'il me disent qu'il y a contre-indication médicale, je ne les croirais pas.