Bonsoir à toutes,
J'ai été très active sur le forum il y a 2 ans, puis un peu moins.
Mon fils approche des 3 ans (fin mars) et je commence à fatiguer.
Ça a été un allaitement très éprouvant pour moi, mon fils a eu des difficultés de succion que je n'ai jamais réussi à rééduquer malgré beaucoup de choses tentées. Il avait également une allergie aux PLV. Très vite je me suis retrouvée en difficulté car je ne produisais pas assez de lait (manque de stimulation liée à sa mauvaise succion). J'ai donc du tirer mon lait en complément des tétées pour continuer à suivre. Bref je vous passe tous les détails mais j'ai vécu un mini-trauma quand à 4 mois il a fait une cassure dans sa courbe, que j'avais l'impression qu'il ne savait plus téter (disparition du réflexe de succion) et qu'on a essayé de le complémenter par tous les moyens parce que je voyais bien que ma lactation était insuffisante (nous avions été hospitalisés quelques jours). On a fini par ranger tout cet attirail et je me suis finalement accroché à mon allaitement et me voici 3 ans plus tard.
Je continue à tirer mon lait parce que sinon ma lactation ne tient pas mais j'en peux plus. J'ai également traversé toute une période très difficile l'année dernière, burn-out professionnel et anxiété dépressive et je m'accrochais à mon allaitement comme une bouée de sauvetage mais il me causait aussi beaucoup d'angoisse. J'étais tellement pas bien que je me focalisais dessus et ça me bloquait complètement mon réflexe d'éjection. Bref aujourd'hui j'ai changé de boulot et je suis retournée à ma profession antérieure donc je suis très épanouie de ce côté là même si ça va être un peu précaire quelque temps. Je commence à penser au sevrage alors que je n'en avais jamais eu le souhait ou courage jusque là. Depuis le mois de septembre mon fils dort dans son lit en première partie de nuit, et ensuite il m'appelle et je l'embarque dans notre lit (il dort dans la même chambre que sa sœur ce qui complique l'affaire). Les premiers temps, il a commencé à faire des nuits quasi complètes, jusqu'à 6h quoi, voire même une fois (oui je m'en souviens) 6h45. Mais la ces derniers temps c'est la cata, il se réveille vers 2h quand j'ai de la chance et finit la nuit avec nous, il tête énormément et je suis crevée. Je commence à beaucoup lui parler, lui dire qu'il faut qu'il arrête de téter la nuit. J'ai aussi réussi à supprimer deux tétées en journée (et je précise que les nuits cata datent d'avant donc ce n'est pas lié) sans trop de difficultés. Je ne lui en parle pas, il n'y pense pas. Il ne reste que le matin, la sieste (ou retrouvailles), le soir et la nuit. Je n'ai plus beaucoup de lait mais quand même le maintien de mes tirages ont maintenu un peu ma production. Pour moi la prochaine étape c'est vraiment le sevrage nocturne car j'ai pu constater qu'il tête même s'il n'y a pas de lait et je ne souhaite pas me retrouver dans cette situation qui est assez désagréable et une sorte de cercle vicieux car moins il y a de lait plus il tête... Donc avant de réduire le reste de mes tirages je souhaiterais entamer le sevrage nocturne. Jusqu'à maintenant je n'avais pas ce souhait et donc forcément je n'y arrivais pas. Mais je me sens au pied d'une montagne, et mon mari qui pourtant souhaite le sevrage me dit tout le temps qu'il est fatigué et repousse lui aussi le moment où il sera prêt à me venir en aide. Bon voilà, c'était une sorte d'introduction - un peu longue - on verra où ça nous mène.
J'ai été très active sur le forum il y a 2 ans, puis un peu moins.
Mon fils approche des 3 ans (fin mars) et je commence à fatiguer.
Ça a été un allaitement très éprouvant pour moi, mon fils a eu des difficultés de succion que je n'ai jamais réussi à rééduquer malgré beaucoup de choses tentées. Il avait également une allergie aux PLV. Très vite je me suis retrouvée en difficulté car je ne produisais pas assez de lait (manque de stimulation liée à sa mauvaise succion). J'ai donc du tirer mon lait en complément des tétées pour continuer à suivre. Bref je vous passe tous les détails mais j'ai vécu un mini-trauma quand à 4 mois il a fait une cassure dans sa courbe, que j'avais l'impression qu'il ne savait plus téter (disparition du réflexe de succion) et qu'on a essayé de le complémenter par tous les moyens parce que je voyais bien que ma lactation était insuffisante (nous avions été hospitalisés quelques jours). On a fini par ranger tout cet attirail et je me suis finalement accroché à mon allaitement et me voici 3 ans plus tard.
Je continue à tirer mon lait parce que sinon ma lactation ne tient pas mais j'en peux plus. J'ai également traversé toute une période très difficile l'année dernière, burn-out professionnel et anxiété dépressive et je m'accrochais à mon allaitement comme une bouée de sauvetage mais il me causait aussi beaucoup d'angoisse. J'étais tellement pas bien que je me focalisais dessus et ça me bloquait complètement mon réflexe d'éjection. Bref aujourd'hui j'ai changé de boulot et je suis retournée à ma profession antérieure donc je suis très épanouie de ce côté là même si ça va être un peu précaire quelque temps. Je commence à penser au sevrage alors que je n'en avais jamais eu le souhait ou courage jusque là. Depuis le mois de septembre mon fils dort dans son lit en première partie de nuit, et ensuite il m'appelle et je l'embarque dans notre lit (il dort dans la même chambre que sa sœur ce qui complique l'affaire). Les premiers temps, il a commencé à faire des nuits quasi complètes, jusqu'à 6h quoi, voire même une fois (oui je m'en souviens) 6h45. Mais la ces derniers temps c'est la cata, il se réveille vers 2h quand j'ai de la chance et finit la nuit avec nous, il tête énormément et je suis crevée. Je commence à beaucoup lui parler, lui dire qu'il faut qu'il arrête de téter la nuit. J'ai aussi réussi à supprimer deux tétées en journée (et je précise que les nuits cata datent d'avant donc ce n'est pas lié) sans trop de difficultés. Je ne lui en parle pas, il n'y pense pas. Il ne reste que le matin, la sieste (ou retrouvailles), le soir et la nuit. Je n'ai plus beaucoup de lait mais quand même le maintien de mes tirages ont maintenu un peu ma production. Pour moi la prochaine étape c'est vraiment le sevrage nocturne car j'ai pu constater qu'il tête même s'il n'y a pas de lait et je ne souhaite pas me retrouver dans cette situation qui est assez désagréable et une sorte de cercle vicieux car moins il y a de lait plus il tête... Donc avant de réduire le reste de mes tirages je souhaiterais entamer le sevrage nocturne. Jusqu'à maintenant je n'avais pas ce souhait et donc forcément je n'y arrivais pas. Mais je me sens au pied d'une montagne, et mon mari qui pourtant souhaite le sevrage me dit tout le temps qu'il est fatigué et repousse lui aussi le moment où il sera prêt à me venir en aide. Bon voilà, c'était une sorte d'introduction - un peu longue - on verra où ça nous mène.