LaurieNairobi
Montée de lait
Bonjour !
Je vis l’expérience riche en émotions du sevrage et j’avais envie de vous la partager, car ce sont aussi les histoires des autres qui m’ont aidée....
Après maintes hésitations et des débuts de tentatives jamais fructueux, j’ai sauté le pas du sevrage il y a 3 semaines avec ma puce.
Elle a bientôt 19 mois, et je vivais des nuits de l’enfer avec réveils innombrables et bébé qui ne dort néanmoins que dans son lit - donc il fallait se lever, l’allaiter, la reposer, se recoucher jusqu’à 12 millions de fois par nuit .
C’est le papa qui m’a fait sauter le pas après une nuit où je ne contrôlais plus mes larmes d’épuisement... il a décidé de prendre la puce avec lui et d’aller dormir chez sa mère, me laissant donc seule à la maison. L’idée m’a d’abord fait paniqué car c’était très radical mais la fatigue était telle que j’ai été prête à saisir cette option.
Il est donc parti avec elle, évidement le soir j’ai pleuré, mais je me suis vite écroulée dans le lit.
De son côté, ma puce a fait une nuit très courte chez mamie (22h-6h) mais avec aucun réveil !
Passé les commentaires de ma BM qui revendique évidement que c’est grâce à elle... j’ai quand même eu un soulagement de voir qu’elle pouvait passer une nuit tranquille, sans hurler toutes les 30mn pour téter.
Suite à ça pendant 3/4 soirs de suite, un peu avant son coucher, je faisais mine de partir de la maison en lui disant que j’avais une soirée avec mes copines (si seulement !), pour qu’elle assimile que je n’étais pas là. C’est donc papa qui la couchait (alors que depuis toujours c’était moi et personne d’autre). Avec le temps je restais à la maison et je lui disais que j’allais faire la cuisine/aux toilettes pour m’enfermer dans une pièce. Désormais je lui dis juste bonne nuit normalement et je peux rester dans la pièce.
Elle a compris que je ne la couchais plus.
En parallèle et depuis le premier soir, c’est le papa qui a géré tous les réveils. Il a dû lui expliquer que la tétée la nuit c’était fini et qu’elle reverrait maman après le dodo.
Les 3 premières nuit elle m’appelait et réclamait sa tétée... néanmoins ne s’est réveillée que 2/3 fois au lieu de 6/7 habituelles.
Petit a petit elle a arrêté de me réclamer.
Aujourd’hui ça fait 3 semaines, papa continue de la coucher.
Elle fait certaines nuit à 0 réveils, d’autres avec quelques réveils, 3 maximum.
Physiquement, je revis. J’ai redécouvert ce qu’était une nuit complète et vraiment après 1 an et demi ça fait du bien...
Pour ce qui est de mon cœur de maman, sur le fait de la sevrer, je garde une part de tristesse et de culpabilité... je suis en fait persuadée que je pourrai à nouveau la coucher une fois qu’elle ne m’associera plus à la tétée et donc je la sevre aussi la journée, petit à petit depuis ces 3 semaines. Là ça fait 48h qu’elle n’a pas tété... ça me fait drôle...
Mais je pense que ce qui limite ma culpabilité est aussi ma grossesse que j’ai découvert il y a 2 semaines! je suis déjà à 4 mois donc je sais qu’incessamment sous peu je n’aurais plus de lait quoiqu’il arrive. Donc cette fatalité m’aide, même si j’ai quand même de la peine de devoir lui ôter ça
Mais ça c’est un autre sujet !
Merci de m’avoir lue et j’espère découvrir des conseils ou des retours d’expérience face à ça, car quelle inconnue que de se lancer dans le sevrage....
Je vis l’expérience riche en émotions du sevrage et j’avais envie de vous la partager, car ce sont aussi les histoires des autres qui m’ont aidée....
Après maintes hésitations et des débuts de tentatives jamais fructueux, j’ai sauté le pas du sevrage il y a 3 semaines avec ma puce.
Elle a bientôt 19 mois, et je vivais des nuits de l’enfer avec réveils innombrables et bébé qui ne dort néanmoins que dans son lit - donc il fallait se lever, l’allaiter, la reposer, se recoucher jusqu’à 12 millions de fois par nuit .
C’est le papa qui m’a fait sauter le pas après une nuit où je ne contrôlais plus mes larmes d’épuisement... il a décidé de prendre la puce avec lui et d’aller dormir chez sa mère, me laissant donc seule à la maison. L’idée m’a d’abord fait paniqué car c’était très radical mais la fatigue était telle que j’ai été prête à saisir cette option.
Il est donc parti avec elle, évidement le soir j’ai pleuré, mais je me suis vite écroulée dans le lit.
De son côté, ma puce a fait une nuit très courte chez mamie (22h-6h) mais avec aucun réveil !
Passé les commentaires de ma BM qui revendique évidement que c’est grâce à elle... j’ai quand même eu un soulagement de voir qu’elle pouvait passer une nuit tranquille, sans hurler toutes les 30mn pour téter.
Suite à ça pendant 3/4 soirs de suite, un peu avant son coucher, je faisais mine de partir de la maison en lui disant que j’avais une soirée avec mes copines (si seulement !), pour qu’elle assimile que je n’étais pas là. C’est donc papa qui la couchait (alors que depuis toujours c’était moi et personne d’autre). Avec le temps je restais à la maison et je lui disais que j’allais faire la cuisine/aux toilettes pour m’enfermer dans une pièce. Désormais je lui dis juste bonne nuit normalement et je peux rester dans la pièce.
Elle a compris que je ne la couchais plus.
En parallèle et depuis le premier soir, c’est le papa qui a géré tous les réveils. Il a dû lui expliquer que la tétée la nuit c’était fini et qu’elle reverrait maman après le dodo.
Les 3 premières nuit elle m’appelait et réclamait sa tétée... néanmoins ne s’est réveillée que 2/3 fois au lieu de 6/7 habituelles.
Petit a petit elle a arrêté de me réclamer.
Aujourd’hui ça fait 3 semaines, papa continue de la coucher.
Elle fait certaines nuit à 0 réveils, d’autres avec quelques réveils, 3 maximum.
Physiquement, je revis. J’ai redécouvert ce qu’était une nuit complète et vraiment après 1 an et demi ça fait du bien...
Pour ce qui est de mon cœur de maman, sur le fait de la sevrer, je garde une part de tristesse et de culpabilité... je suis en fait persuadée que je pourrai à nouveau la coucher une fois qu’elle ne m’associera plus à la tétée et donc je la sevre aussi la journée, petit à petit depuis ces 3 semaines. Là ça fait 48h qu’elle n’a pas tété... ça me fait drôle...
Mais je pense que ce qui limite ma culpabilité est aussi ma grossesse que j’ai découvert il y a 2 semaines! je suis déjà à 4 mois donc je sais qu’incessamment sous peu je n’aurais plus de lait quoiqu’il arrive. Donc cette fatalité m’aide, même si j’ai quand même de la peine de devoir lui ôter ça
Mais ça c’est un autre sujet !
Merci de m’avoir lue et j’espère découvrir des conseils ou des retours d’expérience face à ça, car quelle inconnue que de se lancer dans le sevrage....