melanie0804
Colostrum
Breonsoir suite à une opération du doigt réparation du temdon je souhaiterais savoir si le dalfalgan codéine ou le ketoprofene et compatible avec l'allaitement
En pratique, au vu de ces éléments on préférera utiliser un autre antalgique pendant l’allaitement (cliquez ici).
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au-delà des 2 premières semaines post-partum un traitement par codéine peut être envisagé à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance maternelle (sédation, nausées …), la codéine sera diminuée voire arrêtée (cf. ci-dessus).
Vu que ton opération est au doigt et pas sur le sein je ne pense pas qu'il y ait de quoi s'inquiéter.Au vu de ces éléments, l’utilisation du kétoprofène est possible chez une femme qui allaite, quelle que soit la voie d’administration.
en cas d’utilisation sur les seins, on nettoiera la peau avant chaque tétée.
Oui merci l'opération et j'ai pu allaité bébé direct mais la sa me brûle et sa me pique sa me lance il mon prescrit uniquement du dalfalgan mais aucun soulagement cela me fait rien du toutBonsoir,
J'ai vu ton message dans l'autre sujet. Mais je te réponds aussi ici. Pour tout ce qui est médoc, tu peux aller sur le crat :
CRAT - Centre de référence sur les agents tératogènes chez la femme enceinte
Site d'information du CRAT sur les risques pendant la grossesse des médicaments, vaccins, radiations et dépendanceslecrat.fr
Ici en détail :
D@falgan : https://lecrat.fr/articleSearchSaisie.php?recherche=dafalgan
Aucun problème pour cette molécule
Codéine : https://lecrat.fr/articleSearchSaisie.php?recherche=codéine
Ketoprof3ne : https://lecrat.fr/articleSearchSaisie.php?recherche=ketoprofene
Vu que ton opération est au doigt et pas sur le sein je ne pense pas qu'il y ait de quoi s'inquiéter.
Est-ce que tu te sens plus sereine vis-à-vis de ça ?
DA n° 73 © Copyright La Leche League France Octobre – Novembre – Décembre 2007La codéine et la caféine sont présentes à faible dose en
association dans de nombreuses spécialités antalgiques. Leur
usage ponctuel est considéré comme compatible avec
l’allaitement. C’est également le cas de la vitamine C.
Les antalgiques non morphiniques sont couramment uti-
lisés, y compris en suite de couches. Aucun d’entre eux n’est
contre-indiqué, mais certains seront à préférer chez une mère
allaitante. Pour les douleurs modérées, le paracétamol est
l’antalgique de premier choix. L’acide acétylsalicylique
(sauf pendant la première semaine) peut être utilisé aux
doses courantes pour des traitements de quelques jours. Le
phloroglucinol et le fénoprofène sont également de bons
choix parmi ces produits.
- Allaitement
- La codéine, et son métabolite la morphine, passent dans le lait. L’enfant allaité reçoit donc de la codéine et de la morphine. De plus, en raison de l’immaturité de son métabolisme hépatique, le nouveau-né allaité risque d’accumuler la morphine.
- Etat des connaissances
- La quantité de codéine ingérée par l’enfant via le lait va jusqu’à 7% de la dose maternelle en (mg/kg) (calcul effectué sur un petit effectif).
- Chez les nouveau-nés allaités par des mères recevant de la codéine, les concentrations plasmatiques de morphine peuvent atteindre 20% des concentrations analgésiques pédiatriques.
- Des effets indésirables sont rapportés chez des enfants allaités, en particulier au cours des 2 premières semaines de vie. Il s’agit principalement de sédation, de somnolence ou de léthargie réversibles à l’arrêt de l’exposition, ainsi que plus rarement de cyanoses et/ou d’apnées, et de bradycardies. Une dose maternelle élevée ainsi que des symptômes de mauvaise tolérance maternelle (sédation, nausées …) sont des facteurs de risque pour l’enfant allaité.
- En effet, les symptômes maternels peuvent être le reflet d’un métabolisme maternel ultra-rapide de la codéine provoquant une exposition accrue de l’enfant allaité à la morphine.
- En pratique, au vu de ces éléments on préférera utiliser un autre antalgique pendant l’allaitement (cliquez ici).
- Toutefois si la prescription d’un antalgique opiacé faible s’avère indispensable chez une femme qui allaite :
- dans les 2 premières semaines post-partum on préférera utiliser le tramadol, en respectant ses précautions d’utilisation (cliquez ici),
- au-delà des 2 premières semaines post-partum un traitement par codéine peut être envisagé à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance maternelle (sédation, nausées …), la codéine sera diminuée voire arrêtée (cf. ci-dessus).