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Sevrage nocturne urgent

z0uill3

Colostrum
Bonjour à toutes !

Tout d'abord je vais vous faire un bref résumé de mes allaitement.
Mon grand a été allaité jusqu'à presque 3 ans dont 8 mois de co allaitement avec son petit frère. Pour mon deuxième, nous sommes encore en court d'allaitement depuis 2 ans et 2 mois.

Pour mon premier, j'ai réussi à le sevrer de nuit à 19 mois car je n'arrivais plus à l'allaiter sans me réveiller. Avant j'y arrivais et donc je dormais bien, mais avec la grossesse j'avais très mal donc ça me reveillait et j'étais donc fatiguée par l'allaitement en plus de la grossesse. Ça c'était plutôt bien passé, on était en cododo, à chaque réveil je lui proposais un câlin. Au départ retissant il a mis une semaine pour accepter puis finalement ne plus se reveiller la nuit.

Pour mon petit deuxième, la tâche est un oeu plus ardue. Je suis partie sur le même principe de proposer un câlin, mais il refuse et crie. D'une part ça reveillz son frère et en plus mon immeuble est très mal isolé. Donc on l'entend jusqu'à 2 étages au dessus et il ne se réveille pas qu'une fois. De plus il se réveille encore plus lorsque je refuse. J'accompagne toujours les pleurs parfois il se rendort mais parfois il continue d'hurler et donc "je cède". Je suis vraiment fatiguée, j'en viens à vouloir le sevrer complètement, à ne plus aimer cet allaitement, ne plus en profiter et je vais le regretter. Alors je suis à l'écoute se tout tips qui pourrait aider.

Nous sommes séparés avec le papa et il ne les a jamais de nuit. J'ai déjà essayé de le faire dormir dans son lit imaginant que ma présence pouvait le reveiller, mais c'est encore pire.

J'en viens à penser à la sucette alors que les deux n'en ont jamais eu mais j'imagine qu'à cet âge il refusera et d'un autre côté je voudrais pas qu'il s'y attache et ne puisse plus s'en passer. J'ai essayé de lui expliquer il me dit oui oui et ça n'a pas vraiment d'effet. Alors peut être que je m'y prends mal mais avec la fatigue je me dis que je n'ai sûrement pas toutes les solutions alors j'ai hâte de vous lire.

Merci d'avance !
 

Jujubara

Hyperlactation
Bonjour :)
Je sors tout juste du sevrage nocturne avec mon fils de 23m.
C'est vraiment tout frais mais je te partage mon expérience.
Il tetouillait la nuit et le sein ne le rendormait plus, je n'arrivais plus moi même à m'endormir pendant la tétée. Donc j'ai décidé qu'on allait arrêter les tétées de nuit, j'en avais marre et l'aspect pratique n'était même plus là, au contraire.

Je l'ai prévenu deux jours avant (aucune réaction de sa part en journée), en disant que les tétées devaient se reposer la nuit pour fabriquer le lait. Que désormais on ferait des câlins mais plus de tétées. Il s'endort au sein à 20h et j'avais décidé plus de tétée avant 6h.

Évidemment gros refus. Cris, grosse crise, jet de doudou, réveils de deux heures... Ça a duré une semaine, je priais pour que ça ne dure pas plus car je commençais à avoir vraiment du mal niveau manque de sommeil. J'ai tenu car je me disais "allez tu n'as pas fait XX nuits difficiles pour lâcher, ça va venir". Je craignais aussi qu'en cédant sans situation particulière (maladie...) mon but soit moins clair et donc moins "acceptable" pour lui.

Pendant les crises je ne pouvais pas le toucher, donc je restais assise à côté et je le laissais crier sa colère. Quand il y avait un moment plus calme je lui disais que je pouvais lui faire un câlin. Il finissait par accepter (pas tjs du premier coup). Il a voulu câlin en marchant d'abord, et on allait voir le papa (faire semblant de) dormir pour bien montrer que la nuit tout le monde dort. Je disais "truc de la crèche est en train de faire dodo aussi, et machin et bidule aussi, tout le monde". Puis c'était calinou assis sur moi. Je suis tombée dans l'écueil de raconter une histoire, c'était un piège car il ne voulait plus que je m'arrête et refusait toute histoire déjà connue (je connais roule galette par cœur par exemple mais non, ça devait être INÉDIT. Horrible en plein milieu de la nuit).

J'ai géré seule le sevrage nocturne. C'est clair que c'est pas facile et j'ai eu des craquages en mode "ça suffit je dois dormir, je dois me reposer" dit ultra fermement, qui ont fait redoubler les pleurs. Je le laissais pleurer 5 minutes avant d'y retourner et je lui demandais s'il était prêt lui aussi à se reposer. Souvent il disait oui, il devait sentir que j'étais à bout. Je suis pas fière d'avoir quasi crié mais on fait comme on peut, et on a aussi nos limites que nos bambins peuvent comprendre.

J'avais arrêté la tétée du matin mais je l'ai réintroduite, tant pour mes seins au début que pour lui, et pour la cohérence avec les tétées font dodo. Et vu son sourire au réveil quand il dit maman tétée je ne regrette pas.

La septième nuit, sans progression aucune entre nuit 1 et nuit 6 (pt juste des crises moins longues), il a arrêté de se réveiller. Je l'entends gémir et pleurnicher la nuit mais il se rendort seul. Une fois il m'a appelée avec insistance, j'y suis allée et à ma grande surprise il n'a pas réclamé la tétée, juste un "massage du doooos".

Bon ça fait juste quelques nuits mais il faut bien que ça commence qqpart !

Courage, reprends peut-être des forces avant de tenir le sevrage nocturne qui demande de la disponibilité et un peu de réserve "physique" pour traverser qq nuits difficiles.
 
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