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Sevrage nocturne, retour de couche et culpabilité

Pline

Colostrum
Bonjour à toutes,

Je me permets de récréer une nouvelle discussion sur le sevrage nocturne, j'ai vu qu'il y en avait déjà beaucoup que j'ai parcourue mais j'ai l'impression que chaque cas est différent. Je vais essayer de résumer mon soucis du moment.

Je tente depuis une dizaine de jours de sevrer mon fils (qui a 1 an) la nuit. Nous sommes en cododo depuis qu'il a 9/10 mois (avant il dormait dans son lit à côté du notre).
Depuis quelques mois il se réveille beaucoup plus qu'avant (je n'arrive pas à compter mais on doit tourner autour de cinq réveils par nuit minimum, souvent beaucoup plus) et c'est moi qui le rendort au sein.
Depuis une semaine donc j'essaye de ne plus l'allaiter la nuit, je tiens jusqu'à environ 5h du matin. Il pleure vraiment beaucoup beaucoup beaucoup. Je le console en le serrant contre moi, caresse, mots rassurants, mais il bouge dans tous les sens, donne des coups de tête et n'arrive que très difficilement à s'apaiser. Avec son papa c'est encore pire.

Je culpabilise beaucoup et je suis désemparée car je ne sais pas comment faire. J'ai vraiment envie d'arrêter de l’allaiter la nuit, d'une part parce que j'en ai marre et d'autre part car j'aimerais avoir mon retour de couche pour envisager une deuxième grossesse prochainement. J'espère qu'avec le sevrage nocturne le retour de couche arrivera même si je sais que ça ne sera pas forcément automatique. Je culpabilise car j'ai l'impression de lui imposer quelque chose pour lequel il n'est pas du tout prêt, comme si je faisais passer mon désir de pouvoir avoir un deuxième enfant avant lui. Et puis surtout il se met dans de tels états que ça me brise le cœur. J'ai même peur que ça lui soit néfaste avec ce que l'on lit sur le cortisol secrété dans le cerveau quand les bébés pleurent.

L'autre soucis c'est que les jours où je travaille (trois fois par semaine) je me lève avant mon bébé et quand je pars de la maison il dort encore, donc si je veux pouvoir l’allaiter une fois en début de journée c'est forcément lors d'un de ses réveil, dans le lit et dans le noir (ce matin par exemple c'était à 5h40 et grâce à cette tétée il a bien dormi jusqu'à mon départ de la maison à 7h). Du coup je me dis que ça ne doit pas être facile pour lui de comprendre pourquoi à 5h40 c'est ok pour téter mais pas avant.

Est-ce que je persévère comme ça et ça finira pas s'apaiser ? Ou bien est-ce qu'il y a des techniques douces qui existent ? J'ai essayé de lui expliquer durant la journée mais je ne suis pas sûre qu'il comprenne à son âge.

Merci par avance pour votre aide.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Salut,
C'est effectivement très désagréable comme situation, mais tu as toute légitimité pour imposer tes conditions la nuit. Ça peut être une plage horaire sans tétée, si tu te lèves à 5h, c'est le début de la journée pour la tétée.
La réaction de l'enfant est normale, les pleurs ne sont pas nocifs pour lui dans cette situation, au contraire, c'est une façon pour son corps et son cerveau de décharger sa frustration et son mécontentement, et de diminuer les signes physiques de stresss aigu. (C'est plutot le stress chronique qui serait dommageable, et encore, les humains ont des mecanismes d'adaptation solides.) C'est éprouvant pour les parents par contre, surtout au milieu de la nuit dans un espace confiné...
Je ne pense que ça ne fait jamais de mal d'expliquer. Lui n'est probablement pas prêt mais si toi tu l'es, tu as le droit de poser tes conditions, c'est ton corps, ton allaitement.
J'ai sevré mes filles à 19 mois, je pensais les allaiter deux ans et puis d'un coup j'ai "senti" que c'était trop pour moi et qu'il fallait que ça s'arrête. Ça fait un mois tout pile depuis la dernière tétée et l'une me la réclame encore, on a eu 3 semaines de nuits dures et de journées encore pires avant que ça s'améliore. J'ai enduré les larmes en sachant que j'étais sûre de moi et en les autorisant à pleurer, en expliquant : tu as Le droit de pleurer, de crier, tu es triste et frustrée car tu veux teter, mais ce n'est plus possible pour moi, on fait un câlin par contre, etc.. la gourde a bien aidé, et on avait déjà tétine et doudou. Le sevrage nocturne est passé après le sevrage diurne pour nous, mais c'est possible de dissocier les deux (@Hirondel ?).
Ça finira probablement par s'améliorer avec le temps, si c'est trop éprouvant pour vous maintenant (fin d'année, fatigue, virus en tout genre), c'est aussi OK de repousser à une période plus calme (vacances...), on a droit à plusieurs essais.
Bonne chance !
 

Pline

Colostrum
Merci pour ton retour. C'est réconfortant à lire même si visiblement il va falloir que je continue à endurer les pleurs jusqu'à ce qu'il accepte la situation...

Ici je pense que je pourrais le sevrer la journée qu'il ne s'en rendrait même pas compte. Il ne réclame jamais en journée (mais il ne dit jamais non non plus quand je lui propose).

Niveau tétine et doudou on est plutôt mal lotis, il n'a jamais voulu garder la tétine dans sa bouche (on avait essayé de l'introduire plusieurs fois autour des deux mois quand il tétait très longtemps le soir et que cela me faisait mal) et pour le doudou cela fait six mois qu'on essaye mais il n'a rien à faire ni du doudou qu'on a choisi ni d'aucun autre (c'est presque mignon : quand on le lui donne il l’attrape et le jette immédiatement par terre sans un regard). Pour la gourde j'essaye de lui apprendre à boire à la paille pour pouvoir utiliser la gourde à paille mais ça n'a pas l'air de lui convenir. La journée il boit de l'eau avec un petit verre ou tasse à bec à la crèche. Il n'a jamais utilisé de biberon je ne me vois pas commencer maintenant ? (j'ai lu que certains parents proposent un biberon d'eau à la place d'une tétée, mais de toutes façons quand je vois comment il s'énerve je ne suis pas sûre qu'il serait capable de boire quoi que ce soit à part le sein...).
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Mes filles s'énervaient beaucoup aussi, hurlaient "TETEEEE" en me griffant le décolleté et en essayant d'arracher mes vêtements. Elles ne prenaient pas l'eau de gaieté de cœur, mais à force de crier, elles avaient soif. La tasse à bec ça peut le faire aussi, c'est juste pour leur proposer de se réhydrater un peu...
Juste après le sevrage, pendant 2-3 semaines, elles sont devenues très pot de colle, à vouloir faire d'énormes câlins la tête sur ma poitrine la nuit, et je ne pouvais pas faire un pas en journée sans qu'elles s'accrochent en hurlant à mes jambes... comme si elles avaient besoin de se rassurer. La ça va mieux, les nuits sont bien meilleures, et je trouve qu'elles ont grandi en un mois (plus d'exploration, de langage), mais c'est peut-être juste moi qui les vois moins "bébés" ou qui suis plus attentive car moins crevée...
Sinon, très pragmatiquement, je suis assez fan des boules quies quand je sais que ça va crier et que je ne peux pas l'empêcher. On entend toujours mais ça diminue de 30dB le niveau global, c'est un tout petit peu moins éprouvant. En tout cas chapeau de te lancer la dedans en bossant et en horaires décalés, surtout si tu envisages une autre grossesse, fais attention à toi.
 

Hirondel

Période de pointe
Hello !

Ici j’ai tenté un sevrage de nuit vers 13 mois que j’ai abandonné car j’avais trouvé ça trop dur, j’étais trop crevée et je ne tenais pas le coup.

J’ai réitéré à 19 mois et j’ai alors regretté de ne pas avoir persévéré à 13 mois car la réaction de mon fils était beaucoup plus violente (mordait / griffait / arrachait mes vêtements / hurlait comme si on l’égorgeait 😳).
Finalement j’ai trouvé le compromis de repousser de plus en plus l’heure de la tétée : jamais avant 3h puis une fois accepté jamais avant 4h, puis 5h etc. L’argument étant « ce n’est pas encore l’heure de la tétée, les seins font dodo ». L’eau a aussi beaucoup aidé (dans une tasse à paille souple). À partir de l’heure de tétée c’était open (ni)bars.
Le sevrage nocturne a été complet à quasi 24 mois, il aura fallu 4 mois et demi. MAIS c’était ma décision de faire un truc très lent, et surtout on a traversé 2 mois de grosses galères de dodo pour Cacahouète liées à un trauma émotionnel (hospitalisation). J’imagine que sans ça en 2 mois c’était bouclé.

Certaines arrivent très bien à faire un sevrage nocturne plus brutal, ça dépend des bébés et des parents.
En tous cas, oui c’est super dur à faire mais normalement ça passe super vite. Les petits ont une grande capacité d’adaptation !

Bref je ne sais pas si mon témoignage aide beaucoup ^^
Tu connais la méthode Gordon ?
 

Trésor

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Ici aussi je galère un peu avec mon Louveteau qui a bientôt 2 ans et demi. Je souhaitais réduire le nombre de tétées nocturnes et à un moment ça a assez bien fonctionné quand je disais que les tétées faisaient dodo (ou qu’il n’y avait plus de lait, car j’ai eu une baisse de lactation donc s’il tétait trop, il ne recevait rien). Ça a marché 1 semaine d’affilée où il dormait de 21h à 5h du matin environ, ou alors il faisait des micro-éveils où me tenir la main suffisait à le rendormir. J’y ai presque cru 😂
Et puis là on est dans une phase très difficile où il réclame à nouveau beaucoup la nuit, je suis fatiguée, et il n’entend pas du tout les arguments qui marchaient encore il y a peu. C’est de grosses crises aussi et franchement je préfère lui donner et me rendormir vite que de subir ça. Donc je fais le choix de la facilité tant que je m’en sens encore capable, en espérant qu’il ait une régression pour x raison actuellement mais que de meilleures nuits et donc dispositions nous attendent prochainement… affaire à suivre 🫠
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
C'est sûr qu'en me lançant dans un allaitement long tête baissée, j'avais pas du tout réfléchi au sevrage, j'étais entourée de mamans dont les gamins avaient délaissé le sein d'eux mêmes à un an - un an et demi... c'est pas comme un bébé à qui il suffit de filer des biberons.
Moi aussi j'ai tenté vers un an et renoncé, avant de m'y remettre vers 18 mois (mais j'ai attendu les vacances) justement parce que j'avais peur qu'elles deviennent de plus en plus pugnaces avec le temps et je n'avais pas envie d'un allaitement très long ( au delà de deux ans). Mais qu'est ce que c'est ingrat et fatigant, certaines nuits j'en venais presque à regretter d'avoir allaité tout court (alors que je sais que je n'aurais rien changé en rembobinant). Les autres mamans du groupe m'ont bien rassurée. (C'est comme les pleurs du soir, sur le moment tu as le sentiment que personne ne comprend à quel point tu es en détresse et n'a jamais eu un bébé aussi intense, et deux mois plus tard tu te retrouvés à hausser les épaules en disant à une autre jeune mère désespérée "t'inquiète, ça passe". )
 

Pline

Colostrum
Merci pour tous vos témoignages c'est très enrichissant et réconfortant ! Je note l'idée du casque anti-bruit, une amie m'en avait parlé pour les pleurs intense des premiers mois mais on en avait finalement pas eu besoin car notre fils était assez cool niveau pleurs dans la période nouveau-né.

Effectivement moi aussi quand je me suis dit que je souhaitais allaiter au moins 1 an (voir 2 si tout allait bien) je ne m'était jamais posé la question du sevrage. Et autant on a été bien entourés pour les premiers mois avec les supers sage-femmes de la maison de naissance, autant pour les questions de sevrage c'est un peu le désert niveau accompagnement (même si bien sûr les enjeux ne sont pas les mêmes). Je ne connais pas la méthode Gordon, c'est un nom que je lis souvent sur le forum et je pense qu'il va falloir que j'aille voir ce qui se cache derrière.

Depuis que j'ai posté le premier message les nuits sont un peu moins difficiles mais j'ai aussi craqué une ou deux fois en le laissant têter vers 3h quand je n'avais pas la force de supporter une crise. Et depuis aujourd'hui on a enfin réussi à lui faire adopter la gourde à paille, il a l'air tout content de l'utiliser je me dis que ça va peut-être pouvoir nous aider. Je pense avoir une bonne baisse de lactation en ce momet, ce qui serait logique avec la diminution drastique du nombre de tétées la nuit. En journée j'ai l'impression qu'il s'agace au sein et qu'il prolonge les tétées comme si il ne recevait pas ce qu'il voulait, et aussi je n'ai plus du tout de reflexe d'ejection sur le deuxième sein quand il tète alors que c'était systématique avant. Du coup j'ai eu l'impression en le voyant utiliser sa gourde qu'il était tout heureux d'avoir de nouveau un truc avec du liquide qui sort à bon débit (même si ce n'est pas du lait).

Effet notable aussi depuis quelques jours : je me sens exténuée comme jamais depuis la naissance. En en discutant avec une copine je me demande si ça ne pourrait pas venir du fait de ne plus bénéficier des supers hormones de l'allaitement niveau qualité de sommeil et endormissement rapide la nuit. Vous avez remarqué quelque chose comme ça de votre côté ? Est-ce que ça pourrait se ressentir aussi rapidement ? Depuis la naissance de mon fils je me suis toujours sentie "relativement" en forme eu égard aux nuits hachées alors que le papa est lui totalement fracassé par tous ces réveils nocturnes (il déserte d'ailleurs régulièrement notre chambre pour pouvoir récupérer un peu).

Et niveau retour de couche toujours rien, mais je me doute que si le sevrage nocturne doit jouer ce ne sera pas immédiat non plus. J'espère juste ne pas avoir à sevrer totalement mon fils pour pouvoir de nouveau tomber enceinte ou bien alors il faudra que je choisisse en mon désir de l'allaiter jusqu'à ses 2 ans ou mon envie d'avoir deux enfants rapprochés (encore un truc dont je ne me doutais pas du tout en décidant d'allaiter longtemps).
 

Pline

Colostrum
Je reviens vers vous pour donner quelques nouvelles (enfin aussi pour pouvoir décharger un peu car c'est le seul espace où je peux parler de ce qu'on traverse en ce moment).

En relisant mon premier message je me rend compte que cela fait déjà au moins trois semaines que j'ai commencé ce sevrage nocturne. Je dirai qu'il n'y a eu quasiment aucune nuit facile mais là dernièrement on est de nouveau dans du très dur avec des grosses crises à partir du milieu de la nuit et jusqu'au matin, clairement il s'endort d'épuisement après avoir hurlé et s'être jeté dans tous les sens (j'essaye de le garder dans mes bras en lui laissant un peu de latitude de mouvement pour qu'il ne se sente pas contraint mais en même temps je suis obligé de le tenir si non il se fait mal).
Mon conjoint qui dort avec nous en ce moment (on a mis notre matelas et celui de notre fils au sol c'est assez pratique) souffre beaucoup de ces crises et me dit que je suis peut-être en train de le traumatiser alors qu'on a justement fait super attention depuis sa naissance à ne jamais le "laisser pleurer". Je suis partagée parce que je n'ai plus du tout envie de passer mes nuits à allaiter mais en même temps c'est dur pendant les crises de savoir qu'on a la solution pour l'apaiser et de ne pas s'en servir...

La journée notre fils est un ange et semble très heureux, le contraste avec son état la nuit est impressionant.

J'ai l'impression que j'applique une méthode brutale (pas de tété sauf quand je craque d'épuisement) mais que ça va durer aussi longtemps que si j'avais choisi une méthode douce 😢
 

Hirondel

Période de pointe
J’aurai pu écrire ton message il y a quelques semaines.
Et puis on y est arrivés.
Cacahouète ne tète plus entre 20h et 8h, ne réclame plus du tout la nuit, même en ce moment alors qu’il sort une molaire et que ses nuits sont (quand-même) pourries.

Le sevrage nocturne c’est super dur mais ça vaut vraiment le coup de s’accrocher.
Moi aussi j’étais étonnée du fort contraste entre mon petit garçon joyeux en journée et fou de frustration la nuit… Mais une fois que c’est enfin compris, pouf c’est fini. Je sais que c’est super dur de ne pas craquer d’épuisement, je l’ai fait souvent. Mais c’est vraiment à partir du moment ou pour moi ça a été niet et non négociable que ça a été « facile », que Cacahouète a eu une attitude frustrée mais dans la compréhension. Il s’est directement mis à me demander une autre manière de l’apaiser (un câlin et de l’eau en général).
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je ne décrirais pas cela comme brutal, il y a des méthodes de sevrage bien plus drastiques : séparation rituelle de la mère et de l'enfant, application de piments sur les seins...visiblement on n'est pas les premières dans l'Histoire a avoir trouve le problème épineux.
Aucune raison que cela crée un traumatisme pour l'enfant, ça ne remet pas en cause le lien chaleureux et la confiance qu'il peut avoir en ses parents.
Par contre c'est éprouvant, rien ne vous oblige à persévérer si vous ne Le sentez pas. Ce ne sera pas forcément plus simple dans quelques mois, mais peut être que vous serez plus sereins avec du recul. Je ne sais pas si c'est stratégique de laisser les deux parents s'épuiser par contre, ça dépend des caractères mais ici je pense que ça aurait fait encore plus monter la sauce en rajoutant le stress du papa.

Pour nous, je dirais qu'il a fallu un mois pour amorcer le sevrage, et un mois après la dernière tetee pour qu'elles intègrent que c'était fini et que ça ne servait plus à rien de réclamer (et donc, de se réveiller, elles ont réclame des câlins et de l'eau à la même fréquence que les tétées au debut puis ont lâche l'affaire).
 
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