Cette expression de "sevrage naturel" me questionnait beaucoup, notamment lors de l'allaitement de ma quatrième, qui a tété jusqu'à 3 ans et 3 mois. C'était une accroc du tétou, qui s'est diversifié tardivement (largement après 1 an), qui a tété toutes les heures la nuit pendant plus de deux ans, jusqu'à ce que j'induise un sevrage de nuit avec le soutien de mon mari et qui tétait encore très souvent la journée à trois ans. C'est à ce moment-là que j'ai décidé de réduire les tétées à deux par jour (matin et soir) car la rentrée scolaire approchait et je devais reprendre mon activité professionnelle. J'ai donc profité des vacances d'été pour amorcer un sevrage progressif et puis, assez vite la tétée du matin a disparu, faute de temps, et celle du soir fut progressivement remplacée par un temps de massage et de lecture d'histoires.
Tout ça pour dire que le terme "naturel" ne me paraissait pas approprié car si j'avais laissé ma fille téter comme elle l'entendait, je ne suis pas certaine qu'elle serait sevrée à l'heure qu'il est.... Et elle a 6 ans 1/2 !
En revanche, avec ma cinquième, je suis en train de vivre un sevrage beaucoup plus précoce puisqu'elle a 2 ans et 2 mois et ne tète quasi plus..... Il faut dire qu'elle n'a jamais été accro comme sa sœur, ne s'est jamais endormie au sein, ne tète plus la nuit depuis plus d'un an et à toujours aimé manger des solides. Mais du coup, ça me fait tout drôle de la voir se désintéresser si "tôt" du sein. Elle ne réclame à "téter un coup" ( c'est son expression ) que le matin au réveil ( et encore, pas toujours) et le soir au coucher.... Et se contente bien souvent de tétouiller quelques secondes avant de lâcher l'affaire. C'est plus de l'ordre du rituel/câlin qu'autre chose.
Mais je m'interroge malgré tout sur le côté naturel de ce sevrage car ma puce n'a jamais eu une très bonne technique de succion à cause d'un frein de langue postérieur de type 3 découvert tardivement et sur lequel je n'ai pas souhaité intervenir étant donné le contexte médical douloureux qu'elle vivait à ce moment-là. Du coup, je pense que son rapport au sein est resté un peu ambigu, teinté de ses difficultés à déclencher le réflexe d'éjection en cours de tétée et de ses troubles digestifs importants... Dans ce contexte-là, le sevrage est-il si naturel que ça ?
Bref, ce sujet continuera sans doute longtemps à me turlupiner.....
Tout ça pour dire que le terme "naturel" ne me paraissait pas approprié car si j'avais laissé ma fille téter comme elle l'entendait, je ne suis pas certaine qu'elle serait sevrée à l'heure qu'il est.... Et elle a 6 ans 1/2 !
En revanche, avec ma cinquième, je suis en train de vivre un sevrage beaucoup plus précoce puisqu'elle a 2 ans et 2 mois et ne tète quasi plus..... Il faut dire qu'elle n'a jamais été accro comme sa sœur, ne s'est jamais endormie au sein, ne tète plus la nuit depuis plus d'un an et à toujours aimé manger des solides. Mais du coup, ça me fait tout drôle de la voir se désintéresser si "tôt" du sein. Elle ne réclame à "téter un coup" ( c'est son expression ) que le matin au réveil ( et encore, pas toujours) et le soir au coucher.... Et se contente bien souvent de tétouiller quelques secondes avant de lâcher l'affaire. C'est plus de l'ordre du rituel/câlin qu'autre chose.
Mais je m'interroge malgré tout sur le côté naturel de ce sevrage car ma puce n'a jamais eu une très bonne technique de succion à cause d'un frein de langue postérieur de type 3 découvert tardivement et sur lequel je n'ai pas souhaité intervenir étant donné le contexte médical douloureux qu'elle vivait à ce moment-là. Du coup, je pense que son rapport au sein est resté un peu ambigu, teinté de ses difficultés à déclencher le réflexe d'éjection en cours de tétée et de ses troubles digestifs importants... Dans ce contexte-là, le sevrage est-il si naturel que ça ?
Bref, ce sujet continuera sans doute longtemps à me turlupiner.....