Hello les Mamounes,
J'ai une poupette de 19 mois et suis enceinte de 14 SA.
Il faut que je vous raconte un peu dans les détails afin que vous compreniez.
J'ai toujours adoré l'allaitement qui pour moi fut un pur bonheur, ma fille dormait dans son lit cododo, je ne la prenais dans mon lit que pour teter puis la replaçait dans son lit (quand elle a su se déplacer elle retournait seule dans son lit après avoir teter). Elle était allaitée à la demande.
Au mois d'avril - elle avait 12 mois - je suis tombée gravement malade, j'ai du être hospitalisée mais elle a pu rester et dormir avec moi à l'hôpital avec mon mari. J'ai essayé au départ de l'allaiter mais ça s'est très vite avéré impossible, trop faible, toujours endormie, et même plus de lait car je ne m'alimentais pas du tout.
Bref ce fut un sevrage très brutal pour elle, elle hurlait toute la nuit non-stop mais même si je la mettais au sein elle voyait d'elle-même qu'il n'y avait que des gouttes et ça l'enervait encore plus. Mon mari à essayé plusieurs L.A., plusieurs biberons, tétines, sans succès. Les pots idem, elle était allaitée exclusivement à ce moment car refusait la diversification, elle n'a commencé à manger qu'à ses 15 mois.
Cette coupure lui a donc été très difficile. Elle a complètement maigri alors qu'elle était déjà fine, elle faisait de la fièvre, elle était de plus en plus mal, et je peux vous dire que malgré la faim, si c'était pas le sein elle ne voulait R I E N elle n'a pas cédé et a passé presque une semaine sans rien manger. Mon mari a eu beau essayer de la forcer même si elle pleurait, elle recrachait tout. Nous vivions à l'étranger mais au vu de mon état de santé qui ne s'améliorait pas et de ma fille qui inquiétait tout le monde, on a décidé de rentrer en France afin que nos familles nous aide pour ma fille et que je sois mieux prise en charge.
En France ça s'est mieux passé, j'ai pu reprendre l'allaitement une fois plus en forme. Seulement deux choses :
- nous n'étions pas chez nous, donc ma fille dormait avec moi dans le lit.
- depuis cet événement, elle a commencé à me réclamer la téter +++++++ jusqu'à 15 fois par jour, parfois juste pour quelques secondes et se réveillait de plus en plus la nuit.
Au départ j'ai tenu, pensant qu'une fois diversifiée ça irait mieux. Mais à ses 15 mois, 3 mois après l'épisode du sevrage brutal donc, malgré qu'elle mangeait elle demandait toujours autant le sein, voire de plus en plus. C'est devenu un véritable calvaire pour moi, elle se réveillait jusqu'à 10 fois par nuit, pouvait rester suspendu au sein pendant 1h non stop, j'avais mal au dos, mal partout, ça devenait de plus en plus désagréable surtout qu'elle mangeait bien donc je ne comprenais pas pourquoi elle se réveillait autant toutes les nuits et me demandait autant la journée !
Nous sommes restés en France pour des projets professionnels, on a donc du faire le déménagement de notre ancien pays, etc. Nous nous sommes enfin installés chez ma belle-mère, au mois de Septembre (avant ça on était pas stable du tout entre le déménagement etc) et j'ai pu acheter un lit à ma fille pensant l'y remettre et la sevrer la nuit en même temps.
Seulement elle était habituée à dormir avec moi, elle a totalement refusé son lit.
Du coup je l'endormais dans mon lit puis la replaçait dans le sien, mais me réveiller 10 fois pour l'allaiter (son lit est ouvert mais pour une raison que j'ignore elle ne veut pas en descendre seule) c'était horrible j'en pouvais plus.
J'ai changé de tactique et décidé de commencer par le sevrage de jour. Ça a été très progressif, sur plusieurs semaines, mais j'y suis arrivée. Elle est de plus en plus gourmande, puis avec la famille ici c'est devenu facile en journée de la distraire du sein. Pour la nuit c'était autre chose, elle était complètement accro.
Je suis tombée enceinte, j'ai dû être hospitalisée à cause des vomissements incoercibles. Sevrage de nuit brutal donc mais à mon extrême surprise, elle n'a pleuré que le premier soir avec son papa, les nuits d'après elle a dormi sans se réveiller une seule fois. Pas dans son lit, certes, mais quand même. Ça m'a abasourdie.
En sortant de l'hôpital, m'ayant à sa portée elle voulait téter. J'étais trop faible pour refuser et lutter.
Puis dès que j'ai repris des forces, je m'y suis mise. J'assumais plus les 10 réveils par nuit, sachant qu'elle s'endort autour de minuit, impossible avant, donc en plus de dormir tard + la grossesse... J'ai toujours aimé l'allaitement et ne souhaitais pas finir sur un souvenir aussi amer.
J'ai donc pris mon courage à deux mains et je l'ai sevré. Elle a pleuré, hurlé, m'a tourné le dos en colère... Elle refusait que je la caresse ou la touche, je lui parlais quand même, essayais de la rassurer, ne l'ai jamais laissé pleurer seule... Elle finissait par s'endormir. À mon étonnement et contrairement à ce que je pensais ça a été relativement "simple", une histoire de quelques jours quand je pensais que ça durerait des semaines. Elle a compris je pense, puis s'est résigné. Ça m'a conforté dans l'idée que c'était le bon moment du sevrage, même si j'aurais voulu que ça vienne d'elle. Malheureusement on ne peut pas tout contrôler.
Elle est officiellement sevrée depuis la semaine dernière. Pendant la durée du sevrage je la remettais dans son lit.
Mais depuis qu'elle est sevrée, je ne l'y remets plus... Au départ parce qu'elle est tombée malade entre temps, donc je la laissais dormir avec moi. Mais maintenant j'ai l'impression qu'elle a absolument besoin de me sentir pour s'endormir.
Elle qui n'est pas câline en journée s'endort dans mes bras toutes les nuits, elle l'exige (c-à-d qu'elle prends mon bras pour le mette autour d'elle et pose sa tête sur moi). Elle ne se réveille plus qu'une fois par nuit mais c'est toujours en hurlant et là encore, elle se faufile complètement dans mes bras et veut que je l'entoure et la colle contre moi sans ça elle ne se calme pas.
Et c'est la raison de mon post d'aujourd'hui j'ai réussi le sevrage même si ça a été assez tortueux. Mais j'aimerais qu'elle s'endorme dans son lit et y reste la nuit vu qu'elle n'a plus de raison de me rejoindre dans mon lit. Je sais qu'elle en a perdu l'habitude à cause de notre instabilité suite à notre changement de pays etc, et comme je viens de la sevrer je veux pas la traumatiser en enchaînant sevrage + dodo dans lit imposé. Car le lit elle hurle vraiment, j'ai tout essayé, rituel, peluche, histoire, rien fonctionne.
Alors je veux bien patienter avec elle dans mon lit encore quelques temps, si elle en a besoin, ça ne me dérange pas et ça me fait du bien aussi. Mais j'ai peur qu'au final ça n'empire la situation et qu'en la sevrant, je lui ouvre à côté une autre porte "addictive" et que plus je la laisse dans mon lit, plus ce sera difficile pour elle d'accepter le sien.
Je précise que le papa dort avec moi, on est à trois dans le lit et c'est une situation que personnellement je n'accepte pas, pour MOI mon enfant ne doit pas dormir dans le lit conjugal hormis si malade. C'est vraiment depuis ma maladie, ses réveils très fréquent, le déménagement... Que tout à été chamboulé dans nos habitudes, son lit elle y allait seule avant...
J'aimerais vraiment vos avis, conseils et témoignages. Comment lui faire accepter son lit à nouveau sans trop de peine et surtout qu'elle y reste ? Son besoin de dormir dans mes bras me perturbe elle n'a jamais été comme ça avant, même malade, au contraire c'est un bébé qui a besoin de son espace, elle n'a jamais trop aimé les caresses et main sur le dos... Les câlins c'est quand ELLE veut et seulement quelques secondes. Donc son besoin de mes bras m'alerte mais en même temps je me demande si ça ne fera pas encore plus de mal de l'y habituer puis lui enlever...
Vraiment je ne sais pas quoi faire.
Je vous attends et m'excuse pour la longueur mais ça me semblait important de tout raconter car je pense que ma maladie qui a entraîné le sevrage brutal à ses 12 mois a été un élément déclencheur dans la suite, le fait qu'elle ait réclamé beaucoup plus par la suite, ses réveils trop nombreux etc et que ça peut expliquer son comportement nocturne actuel. Puis le déménagement et changement de pays n'ont pas aidés.
Je ne sais pas.
Bon je m'arrête, merci à toutes les courageuses qui m'auront lu jusque là.
J'ai une poupette de 19 mois et suis enceinte de 14 SA.
Il faut que je vous raconte un peu dans les détails afin que vous compreniez.
J'ai toujours adoré l'allaitement qui pour moi fut un pur bonheur, ma fille dormait dans son lit cododo, je ne la prenais dans mon lit que pour teter puis la replaçait dans son lit (quand elle a su se déplacer elle retournait seule dans son lit après avoir teter). Elle était allaitée à la demande.
Au mois d'avril - elle avait 12 mois - je suis tombée gravement malade, j'ai du être hospitalisée mais elle a pu rester et dormir avec moi à l'hôpital avec mon mari. J'ai essayé au départ de l'allaiter mais ça s'est très vite avéré impossible, trop faible, toujours endormie, et même plus de lait car je ne m'alimentais pas du tout.
Bref ce fut un sevrage très brutal pour elle, elle hurlait toute la nuit non-stop mais même si je la mettais au sein elle voyait d'elle-même qu'il n'y avait que des gouttes et ça l'enervait encore plus. Mon mari à essayé plusieurs L.A., plusieurs biberons, tétines, sans succès. Les pots idem, elle était allaitée exclusivement à ce moment car refusait la diversification, elle n'a commencé à manger qu'à ses 15 mois.
Cette coupure lui a donc été très difficile. Elle a complètement maigri alors qu'elle était déjà fine, elle faisait de la fièvre, elle était de plus en plus mal, et je peux vous dire que malgré la faim, si c'était pas le sein elle ne voulait R I E N elle n'a pas cédé et a passé presque une semaine sans rien manger. Mon mari a eu beau essayer de la forcer même si elle pleurait, elle recrachait tout. Nous vivions à l'étranger mais au vu de mon état de santé qui ne s'améliorait pas et de ma fille qui inquiétait tout le monde, on a décidé de rentrer en France afin que nos familles nous aide pour ma fille et que je sois mieux prise en charge.
En France ça s'est mieux passé, j'ai pu reprendre l'allaitement une fois plus en forme. Seulement deux choses :
- nous n'étions pas chez nous, donc ma fille dormait avec moi dans le lit.
- depuis cet événement, elle a commencé à me réclamer la téter +++++++ jusqu'à 15 fois par jour, parfois juste pour quelques secondes et se réveillait de plus en plus la nuit.
Au départ j'ai tenu, pensant qu'une fois diversifiée ça irait mieux. Mais à ses 15 mois, 3 mois après l'épisode du sevrage brutal donc, malgré qu'elle mangeait elle demandait toujours autant le sein, voire de plus en plus. C'est devenu un véritable calvaire pour moi, elle se réveillait jusqu'à 10 fois par nuit, pouvait rester suspendu au sein pendant 1h non stop, j'avais mal au dos, mal partout, ça devenait de plus en plus désagréable surtout qu'elle mangeait bien donc je ne comprenais pas pourquoi elle se réveillait autant toutes les nuits et me demandait autant la journée !
Nous sommes restés en France pour des projets professionnels, on a donc du faire le déménagement de notre ancien pays, etc. Nous nous sommes enfin installés chez ma belle-mère, au mois de Septembre (avant ça on était pas stable du tout entre le déménagement etc) et j'ai pu acheter un lit à ma fille pensant l'y remettre et la sevrer la nuit en même temps.
Seulement elle était habituée à dormir avec moi, elle a totalement refusé son lit.
Du coup je l'endormais dans mon lit puis la replaçait dans le sien, mais me réveiller 10 fois pour l'allaiter (son lit est ouvert mais pour une raison que j'ignore elle ne veut pas en descendre seule) c'était horrible j'en pouvais plus.
J'ai changé de tactique et décidé de commencer par le sevrage de jour. Ça a été très progressif, sur plusieurs semaines, mais j'y suis arrivée. Elle est de plus en plus gourmande, puis avec la famille ici c'est devenu facile en journée de la distraire du sein. Pour la nuit c'était autre chose, elle était complètement accro.
Je suis tombée enceinte, j'ai dû être hospitalisée à cause des vomissements incoercibles. Sevrage de nuit brutal donc mais à mon extrême surprise, elle n'a pleuré que le premier soir avec son papa, les nuits d'après elle a dormi sans se réveiller une seule fois. Pas dans son lit, certes, mais quand même. Ça m'a abasourdie.
En sortant de l'hôpital, m'ayant à sa portée elle voulait téter. J'étais trop faible pour refuser et lutter.
Puis dès que j'ai repris des forces, je m'y suis mise. J'assumais plus les 10 réveils par nuit, sachant qu'elle s'endort autour de minuit, impossible avant, donc en plus de dormir tard + la grossesse... J'ai toujours aimé l'allaitement et ne souhaitais pas finir sur un souvenir aussi amer.
J'ai donc pris mon courage à deux mains et je l'ai sevré. Elle a pleuré, hurlé, m'a tourné le dos en colère... Elle refusait que je la caresse ou la touche, je lui parlais quand même, essayais de la rassurer, ne l'ai jamais laissé pleurer seule... Elle finissait par s'endormir. À mon étonnement et contrairement à ce que je pensais ça a été relativement "simple", une histoire de quelques jours quand je pensais que ça durerait des semaines. Elle a compris je pense, puis s'est résigné. Ça m'a conforté dans l'idée que c'était le bon moment du sevrage, même si j'aurais voulu que ça vienne d'elle. Malheureusement on ne peut pas tout contrôler.
Elle est officiellement sevrée depuis la semaine dernière. Pendant la durée du sevrage je la remettais dans son lit.
Mais depuis qu'elle est sevrée, je ne l'y remets plus... Au départ parce qu'elle est tombée malade entre temps, donc je la laissais dormir avec moi. Mais maintenant j'ai l'impression qu'elle a absolument besoin de me sentir pour s'endormir.
Elle qui n'est pas câline en journée s'endort dans mes bras toutes les nuits, elle l'exige (c-à-d qu'elle prends mon bras pour le mette autour d'elle et pose sa tête sur moi). Elle ne se réveille plus qu'une fois par nuit mais c'est toujours en hurlant et là encore, elle se faufile complètement dans mes bras et veut que je l'entoure et la colle contre moi sans ça elle ne se calme pas.
Et c'est la raison de mon post d'aujourd'hui j'ai réussi le sevrage même si ça a été assez tortueux. Mais j'aimerais qu'elle s'endorme dans son lit et y reste la nuit vu qu'elle n'a plus de raison de me rejoindre dans mon lit. Je sais qu'elle en a perdu l'habitude à cause de notre instabilité suite à notre changement de pays etc, et comme je viens de la sevrer je veux pas la traumatiser en enchaînant sevrage + dodo dans lit imposé. Car le lit elle hurle vraiment, j'ai tout essayé, rituel, peluche, histoire, rien fonctionne.
Alors je veux bien patienter avec elle dans mon lit encore quelques temps, si elle en a besoin, ça ne me dérange pas et ça me fait du bien aussi. Mais j'ai peur qu'au final ça n'empire la situation et qu'en la sevrant, je lui ouvre à côté une autre porte "addictive" et que plus je la laisse dans mon lit, plus ce sera difficile pour elle d'accepter le sien.
Je précise que le papa dort avec moi, on est à trois dans le lit et c'est une situation que personnellement je n'accepte pas, pour MOI mon enfant ne doit pas dormir dans le lit conjugal hormis si malade. C'est vraiment depuis ma maladie, ses réveils très fréquent, le déménagement... Que tout à été chamboulé dans nos habitudes, son lit elle y allait seule avant...
J'aimerais vraiment vos avis, conseils et témoignages. Comment lui faire accepter son lit à nouveau sans trop de peine et surtout qu'elle y reste ? Son besoin de dormir dans mes bras me perturbe elle n'a jamais été comme ça avant, même malade, au contraire c'est un bébé qui a besoin de son espace, elle n'a jamais trop aimé les caresses et main sur le dos... Les câlins c'est quand ELLE veut et seulement quelques secondes. Donc son besoin de mes bras m'alerte mais en même temps je me demande si ça ne fera pas encore plus de mal de l'y habituer puis lui enlever...
Vraiment je ne sais pas quoi faire.
Je vous attends et m'excuse pour la longueur mais ça me semblait important de tout raconter car je pense que ma maladie qui a entraîné le sevrage brutal à ses 12 mois a été un élément déclencheur dans la suite, le fait qu'elle ait réclamé beaucoup plus par la suite, ses réveils trop nombreux etc et que ça peut expliquer son comportement nocturne actuel. Puis le déménagement et changement de pays n'ont pas aidés.
Je ne sais pas.
Bon je m'arrête, merci à toutes les courageuses qui m'auront lu jusque là.
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