Bonjour à toutes
Tout d’abord je me présente. Jeune maman depuis le 13 septembre d’un amour de bébé, j’ai trouvé beaucoup de réconfort sur ce forum. Cela m’a tenu éveillé de nombreuses nuits en tout cas. Et chacune de mes questions a souvent trouvé sa réponse ici.
Comme je vous le disais, j’ai accouché le 13 septembre dernier d’une petite fille. L’accouchement, difficile et éprouvant s’est globalement bien déroulé.
Tout au long de la grossesse, j’ai répondu à la question « et, tu vas allaiter ? » en disant que oui, bien sûr, si cela ne crée de frustration ni pour elle, ni pour moi. Si on y arrive ensemble.
Et malgré un démarrage pas instinctif, on y parvient plutôt bien. Bébé Y prend du poids, a pratiquement pris 1kg depuis sa naissance (Dc je crois que nous sommes bien au dessus de la courbe). Je n’ai pas de crevasse, pas de douleur lors de prise de sein, bien qu’elle ai eu un frein de langue assez court (coupé a J20, soit lundi). Donc sur le papier, tout va bien.
Et pourtant, je me sens triste et désemparée. Depuis lundi, Bébé Y est suspendue à mon sein et ne s’endort plus que dans mes bras. Alors je pense qu’il faut se remettre de l’intervention de lundi et j’en profite pr la couvrir de bisou dans le cou mais cela met surtout en avant l’énorme culpabilité que je ressens depuis sa naissance.
Impression de mal faire, de ne pas savoir faire. De trop la nourrir. Je pense, au vu de ce que je lis, que je dois avoir un RÉF. J’ai peur de la « gaver », de la rendre malade.
Là en ce moment, j’ai aussi l’impression que le sein est la réponse aux pleurs. Je vérifie sa couche, je la berce, je lui masse le ventre mais je finis par la mettre au sein. Et la culpabilité reprend le dessus. Comme si Sein = facilité.
Par moment, elle me parait surexcitée sur mon sein. Elle cherche, frappe son front contre mon sein, s’énerve et moi je n’y comprends plus rien. Alors je l’aide. Mais souvent elle relâche le sein. J’ai peur de lui faire mal. Peur de mal la tenir. De ne pas trouver la bonne position pour que ce moment soit serein pr elle, et non paraître si difficile.
Je ne veux pas arrêter d’allaiter mon bébé. J’aime le fait de l’allaiter. J’aime ces moments que l’on partage. Je ne peux me l’expliquer, mais je ne veux vraiment pas arrêter. Mais je ne veux plus me sentir triste et coupable.
J’ai eu un rdv avec une super conseillère il y a 10 jours, et je la revois mercredi. Mais j’ai le coeur un peu triste et sensible ce soir.
D’avoir posé ces mots m’a fait du bien.
Merci d’avoir pris le temps de me lire.
Belle soirée à toutes.
Tout d’abord je me présente. Jeune maman depuis le 13 septembre d’un amour de bébé, j’ai trouvé beaucoup de réconfort sur ce forum. Cela m’a tenu éveillé de nombreuses nuits en tout cas. Et chacune de mes questions a souvent trouvé sa réponse ici.
Comme je vous le disais, j’ai accouché le 13 septembre dernier d’une petite fille. L’accouchement, difficile et éprouvant s’est globalement bien déroulé.
Tout au long de la grossesse, j’ai répondu à la question « et, tu vas allaiter ? » en disant que oui, bien sûr, si cela ne crée de frustration ni pour elle, ni pour moi. Si on y arrive ensemble.
Et malgré un démarrage pas instinctif, on y parvient plutôt bien. Bébé Y prend du poids, a pratiquement pris 1kg depuis sa naissance (Dc je crois que nous sommes bien au dessus de la courbe). Je n’ai pas de crevasse, pas de douleur lors de prise de sein, bien qu’elle ai eu un frein de langue assez court (coupé a J20, soit lundi). Donc sur le papier, tout va bien.
Et pourtant, je me sens triste et désemparée. Depuis lundi, Bébé Y est suspendue à mon sein et ne s’endort plus que dans mes bras. Alors je pense qu’il faut se remettre de l’intervention de lundi et j’en profite pr la couvrir de bisou dans le cou mais cela met surtout en avant l’énorme culpabilité que je ressens depuis sa naissance.
Impression de mal faire, de ne pas savoir faire. De trop la nourrir. Je pense, au vu de ce que je lis, que je dois avoir un RÉF. J’ai peur de la « gaver », de la rendre malade.
Là en ce moment, j’ai aussi l’impression que le sein est la réponse aux pleurs. Je vérifie sa couche, je la berce, je lui masse le ventre mais je finis par la mettre au sein. Et la culpabilité reprend le dessus. Comme si Sein = facilité.
Par moment, elle me parait surexcitée sur mon sein. Elle cherche, frappe son front contre mon sein, s’énerve et moi je n’y comprends plus rien. Alors je l’aide. Mais souvent elle relâche le sein. J’ai peur de lui faire mal. Peur de mal la tenir. De ne pas trouver la bonne position pour que ce moment soit serein pr elle, et non paraître si difficile.
Je ne veux pas arrêter d’allaiter mon bébé. J’aime le fait de l’allaiter. J’aime ces moments que l’on partage. Je ne peux me l’expliquer, mais je ne veux vraiment pas arrêter. Mais je ne veux plus me sentir triste et coupable.
J’ai eu un rdv avec une super conseillère il y a 10 jours, et je la revois mercredi. Mais j’ai le coeur un peu triste et sensible ce soir.
D’avoir posé ces mots m’a fait du bien.
Merci d’avoir pris le temps de me lire.
Belle soirée à toutes.
. C'est normal aussi que du jour au lendemain ta fille change du tout au tout et que ce qui marchait un jour ne fonctionne pas le suivant et que tu te demandes ce que tu as pu faire de travers.
