Bonjour à toutes,
Tout d'abord, merci pour ce forum qui permet de se sentir moins seule quand on est jeune maman. J'ai lu des sujets similaires à mon cas mais j'ai besoin de poster pour extérioriser un peu et être rassurée.
Je suis depuis le 3 juillet la maman d'un petit garçon, né 4 jours avant le terme. J'avais prévu de l'allaiter exclusivement le premier mois puis d'introduire les bibis de LM puis LA, pour une reprise du travail prévue le 26 septembre.
L'allaitement s'est bien mis en route avec une bonne prise de poids (3 kg 250 le 3/7, 3 kg 610 le 21/07), je ne ressens aucune douleur particulière.
Je m'étais bien préparée pour l'accouchement mais pas du tout pour l'allaitement, et je suis tombée de très haut : je ne pensais pas être autant accaparée par le petit.
Mes problématiques sont les suivantes :
- son rythme de sommeil
- le fait qu'il soit toujours collé à moi
Pour le moment, il dort avec nous dans le couffin, s'endort généralement vers 22 h pour une tétée à 3 heures et un autre réveil à 6 h. Je suis crevée mais je ne me plains pas, ça tient à peu près la route. Le matin j'arrive à le poser un peu dans son transat, il est cool et souriant et c'est chouette mais après j'ai l'impression de plus rien maîtriser.
Je vois ses signes de fatigue mais il refuse de rester allongé dans son couffin quand je l'y couche et du coup ne fait pas de vraies siestes la journée. Ca finit toujours par des larmes. Depuis que j'ai l'écharpe de portage j'arrive à le faire dormir un peu le matin. L'après-midi je fais ma sieste avec lui en allaitement allongé, c'est pas idéal mais ça me permet de dormir aussi.
Le soir, à partir de 18/19 heures, c'est la berezina : je sais maintenant qu'il doit rester à mon sein jusqu'à l'endormissement final vers 22 h (j'ai lu religieusement votre article sur le rythme de bébé). Mais quelle plaie : il tête encore et encore, s'agace sur le sein, me griffe, se cogne la tête... puis souvent régurgite. Il finit par s'endormir mais si je le couche trop vite la régurgitation le réveille et je dois tout recommencer... (je vais échanger avec le médecin sur une possibilité de reflux car je trouve qu'allongé sa voix est bizarre).
Au final, je trouve son rythme complètement chaotique et ai l'impression qu'il dort beaucoup trop peu le jour (ce qui expliquerait les crises de fin de journée ?) Il tête environ toutes les deux trois heures le matin et en début d'après-midi, mais en fin de journée il est toujours sur mes seins.
Ses pleurs du soir sont compliqués à gérer, il semble inconsolable. Mon conjoint le prend un peu dans les bras pendant les crises de larmes mais s'agace très vite du genre "Hey oh, tout va bien, calme toi" ou "Olala j'espère qu'on a pas fait un pigneur je supporte pas ça" du coup je finis par le récupérer et rebelote, au sein. Je suis totalement contre le fait de le laisser pleurer (de toute façon je n'y arrive pas). Mais du coup je ne fais que ça, je mange en speed, je me lave en speed, et avec un peu de chance, je peux aller aux toilettes en speed !!
Je lis beaucoup de choses sur de forum qui m'indiquent que mon cas est loin d'être isolé, mais je m'inquiète car j'ai le sentiment que jamais bébé ne voudra dormir seul ni s'endormir autrement qu'en têtant. Du coup, j'appréhende les débuts chez la nounou mi-septembre. J'ai peur qu'elle me dise que c'est trop compliqué de le gérer
Je sais que c'est normal, mais le fait que bébé ne puisse combler ses besoins de sécurité et alimentaires qu'avec moi est hyper pesant. Mon conjoint a eu une fille d'une première union mais sans allaitement, donc là il a l'impression de servir à rien. Il est dépité quand il se rend compte que le petit ne se calme que quand j'approche de lui (à croire qu'il me repère à l'odeur le bougre). J'ai souvent droit à un "Nan mais je lâche l'affaire, y a que tes seins qui fonctionnent." Je précise que s'il ronchonne un peu pendant les pleurs, le Papa est hyper présent (bosse de la maison) et gère toute l'intendance, donc c'est ça en moins à gérer.
Avec la fatigue, je craque souvent, je pleure beaucoup, à regretter parfois ma vie d'avant et à me dire que la maternité c'est pas pour moi, ou du moins pas comme ça (même si je l'aime, ce gosse, le voir s'éveiller au fil des semaines, c'est magique), on s'agace avec Monsieur quand c'est dur alors qu'on se dispute jamais normalement...
Mes excuses pour le roman mais je suis un peu perdue. Monsieur dit que je gère hyper bien et que je suis une super maman mais je culpabilise beaucoup sur ma façon de faire les choses, comme si je cédais à la facilité à le mettre au sein pour un oui pour un non.
Merci pour celles qui sauront me rassurer ou me donner des tuyaux, peut-être que je suis trop impatiente de rendre indépendant un petit bout qui après tout n'a que quatre semaines !
Tout d'abord, merci pour ce forum qui permet de se sentir moins seule quand on est jeune maman. J'ai lu des sujets similaires à mon cas mais j'ai besoin de poster pour extérioriser un peu et être rassurée.
Je suis depuis le 3 juillet la maman d'un petit garçon, né 4 jours avant le terme. J'avais prévu de l'allaiter exclusivement le premier mois puis d'introduire les bibis de LM puis LA, pour une reprise du travail prévue le 26 septembre.
L'allaitement s'est bien mis en route avec une bonne prise de poids (3 kg 250 le 3/7, 3 kg 610 le 21/07), je ne ressens aucune douleur particulière.
Je m'étais bien préparée pour l'accouchement mais pas du tout pour l'allaitement, et je suis tombée de très haut : je ne pensais pas être autant accaparée par le petit.
Mes problématiques sont les suivantes :
- son rythme de sommeil
- le fait qu'il soit toujours collé à moi
Pour le moment, il dort avec nous dans le couffin, s'endort généralement vers 22 h pour une tétée à 3 heures et un autre réveil à 6 h. Je suis crevée mais je ne me plains pas, ça tient à peu près la route. Le matin j'arrive à le poser un peu dans son transat, il est cool et souriant et c'est chouette mais après j'ai l'impression de plus rien maîtriser.
Je vois ses signes de fatigue mais il refuse de rester allongé dans son couffin quand je l'y couche et du coup ne fait pas de vraies siestes la journée. Ca finit toujours par des larmes. Depuis que j'ai l'écharpe de portage j'arrive à le faire dormir un peu le matin. L'après-midi je fais ma sieste avec lui en allaitement allongé, c'est pas idéal mais ça me permet de dormir aussi.
Le soir, à partir de 18/19 heures, c'est la berezina : je sais maintenant qu'il doit rester à mon sein jusqu'à l'endormissement final vers 22 h (j'ai lu religieusement votre article sur le rythme de bébé). Mais quelle plaie : il tête encore et encore, s'agace sur le sein, me griffe, se cogne la tête... puis souvent régurgite. Il finit par s'endormir mais si je le couche trop vite la régurgitation le réveille et je dois tout recommencer... (je vais échanger avec le médecin sur une possibilité de reflux car je trouve qu'allongé sa voix est bizarre).
Au final, je trouve son rythme complètement chaotique et ai l'impression qu'il dort beaucoup trop peu le jour (ce qui expliquerait les crises de fin de journée ?) Il tête environ toutes les deux trois heures le matin et en début d'après-midi, mais en fin de journée il est toujours sur mes seins.
Ses pleurs du soir sont compliqués à gérer, il semble inconsolable. Mon conjoint le prend un peu dans les bras pendant les crises de larmes mais s'agace très vite du genre "Hey oh, tout va bien, calme toi" ou "Olala j'espère qu'on a pas fait un pigneur je supporte pas ça" du coup je finis par le récupérer et rebelote, au sein. Je suis totalement contre le fait de le laisser pleurer (de toute façon je n'y arrive pas). Mais du coup je ne fais que ça, je mange en speed, je me lave en speed, et avec un peu de chance, je peux aller aux toilettes en speed !!
Je lis beaucoup de choses sur de forum qui m'indiquent que mon cas est loin d'être isolé, mais je m'inquiète car j'ai le sentiment que jamais bébé ne voudra dormir seul ni s'endormir autrement qu'en têtant. Du coup, j'appréhende les débuts chez la nounou mi-septembre. J'ai peur qu'elle me dise que c'est trop compliqué de le gérer
Je sais que c'est normal, mais le fait que bébé ne puisse combler ses besoins de sécurité et alimentaires qu'avec moi est hyper pesant. Mon conjoint a eu une fille d'une première union mais sans allaitement, donc là il a l'impression de servir à rien. Il est dépité quand il se rend compte que le petit ne se calme que quand j'approche de lui (à croire qu'il me repère à l'odeur le bougre). J'ai souvent droit à un "Nan mais je lâche l'affaire, y a que tes seins qui fonctionnent." Je précise que s'il ronchonne un peu pendant les pleurs, le Papa est hyper présent (bosse de la maison) et gère toute l'intendance, donc c'est ça en moins à gérer.
Avec la fatigue, je craque souvent, je pleure beaucoup, à regretter parfois ma vie d'avant et à me dire que la maternité c'est pas pour moi, ou du moins pas comme ça (même si je l'aime, ce gosse, le voir s'éveiller au fil des semaines, c'est magique), on s'agace avec Monsieur quand c'est dur alors qu'on se dispute jamais normalement...
Mes excuses pour le roman mais je suis un peu perdue. Monsieur dit que je gère hyper bien et que je suis une super maman mais je culpabilise beaucoup sur ma façon de faire les choses, comme si je cédais à la facilité à le mettre au sein pour un oui pour un non.
Merci pour celles qui sauront me rassurer ou me donner des tuyaux, peut-être que je suis trop impatiente de rendre indépendant un petit bout qui après tout n'a que quatre semaines !