Bonjour !
Je me suis inscrite ici pour apporter mon témoignage, sous le conseil avisé de super mamans
En effet, j'espère qu'il servira à celles qui ont laissé tomber leur allaitement, par manque d'infos ou autre et qui le regrette. Il n'est pas trop tard
à vos nichons, prêts ? Feux ! Tétée ! 
Je lis souvent : « l’allaitement à été pour moi une évidence », ce n’est pas mon cas, je ne connaissais pas l’allaitement… Je ne connaissais pas, car personne autour de moi n’allaitait ; ma grande-sœur si, mais on n’en avait jamais vraiment parlé et elle n’a pas été au delà de 6 mois. Enfin bref, tout ça pour dire que je ne me « voyais pas allaiter », ce geste, pourtant parfait, m’était totalement inconnu.
Puis, au fur et à mesure de ma grossesse, mon corps se modifiait, mon ventre s’arrondissait, mes seins si discrets s’épanouissaient en vue de nourrir mon bébé… Ce corps que j’avais haït et maltraité, m’offrait la vie, la joie de devenir mère.
L’idée de nourrir ma fille avec mon corps, avec ce que cette sublime nature nous fournit, ne m’était plus étrangère. J’allaiterais.
Enfin, le jour J est arrivé, ce matin de septembre (25), ce bébé tant désiré est né. Ma Vie, mon Ange, mon Amour, ma raison de me lever chaque jour s’est enfouie dans ma poitrine pour s’abreuver de cet or si précieux…
Tout était parfait… Et pourtant…
J’ai accouché à 9h, eu ma chambre à 18h et tout le monde y était, grands-parents du mari, belle-mère, parents, 3 de mes sœurs… Aujourd’hui, 14 mois après, je digère mal ces premiers moments volés. Je n’ai pas osé dire « non », de même que je n’ai pas osé leur demander de sortir pour les tétées alors que je ne savais pas m’y prendre, je sentais leur « pression ».
Elle ne voulait que d’un seul sein, on m’a donné des bouts de seins sans plus d’information pour le droit (c’est son préféré aujourd’hui d’ailleurs).
Le soir même, des douleurs sont apparues, des douleurs que je ne comprenais pas. Je savais que ça pouvait faire un peu mal les premiers jours mais pas ça, pas comme ça… deuxième jour ma poitrine saignait déjà, et, au milieu de la nuit j’ai cédé au fameux bib de lait artificiel. Rien que le nom aujourd’hui me dégoute. Ma fille a dormit 5h. Je ne comprenais pas.
Lorsque la sage-femme est venue le lendemain matin me dire de tenir bon, ça n’allait pas, je commençais mon baby blues qui ne s’arrêtera vraiment que 3,5 mois après…
En larmes j’ai lâché. Parlodel*… Biberons… LA… Le début de l’enfer.
Evidement, l’arrêt brutal de l’allaitement m’a permit de connaître les joies de l’engorgement… Douloureux jours passés où je ne pouvais même pas porter ma fille à cause de la douleur et des effets indésirables du Parlodel* qui me donnait des malaises/nausées/étourdissement. J’ai arrêté de prendre ce médicament au bout de 2 jours car finalement inutile !
Ça y est, ma fille était biberonnée par mon mari, personnellement je n’y arrivait pas et fondait en larmes en cachette.
J’ai vaguement essayé de la remettre au sein quelques fois sans grande conviction, en vain.
Je pleurais chaque jour ; commencer ma vie de maman sur un échec, et quel échec m’était inconcevable. Voir ma fille souffrir par ma faute ! C’était insoutenable.
Lorsqu’elle a eu 2 mois, deux mois de coliques, d’angoisse, de pleurs, j’ai commencé à m’informer sur ces merveilleux phénomènes que sont la lactation induite et la relactation. Je lisais nuit et jour.
Et un beau jour, je me suis décidée, je ne lâcherais pas, pas une seconde fois !!! Elle avait 2,5mois.
J’ai acheté un TL, un DAL, du Fénugrec, Galactogyl, Tisanes, Bières sans alcool…
Je n’ai pas quitté mon pyjama pendant des jours, sieste, peau à peau avec bébé… J’essayais de la mettre au sein plusieurs fois, en douceur. Elle ne voulait pas.
Puis un soir, elle s’endormait dans mes bras et je me suis mise à lui parler, tout lui expliquer, que « maman essayait d’avoir du lait pour son petit cœur, que c’était le meilleur pour elle, qu’il fallait qu’elle m’aide, que ça allait être difficile mais que je nous faisait confiance ». Et miracle ! Elle a tété
3 petites secondes mais elle a tété
.
Le lendemain j’ai acheté des bouts de sein, c’était plus facile pour elle d’y revenir comme ça, je l’a faisait téter avec toute les deux heures entre deux tirages à vide.
Au bout de quelques jours j’ai enfin eu du colostrum, la machine, se mettait en route, j’y croyais de plus en plus. On y arrivera, je le sais.
Mais ma fille qui faisait des nuits paisibles s’est mise à me faire de terribles angoisses, et c’était de ma faute. Je me suis mise à douter, était-ce vraiment une bonne décision ? Je suis en train de la chambouler comme jamais, ce si petit bébé qui se blottissait dans mon ventre il n’y a à peine 11 semaines. Malgré mes mots sur ses maux, les moments du coucher et les débuts de nuits ont été rudes.
Le DAL est arrivé la deuxième semaine, il m’a fallu plusieurs essais sur plusieurs jours pour que Miss Téteuse daigne prendre le téton sans bout de seins et sans pleurs, mais on y est, c’est partit =
Tétée avec DAL, 1h30 après : tire-lait, 1h30 après : tétée avec DAL.
Jour ET nuit pendant un mois.
Je ne pourrais jamais trouver les mots lorsque je l’ai entendu DEGLUTIR la première fois, je n’y croyais presque pas ! J’avais du LAIT ! Enfin ! Le 23 décembre 2012, quel beau cadeau de Noël
Je diminuais progressivement les compléments de 180ml au début pour finir à 60ml. Puis j’ai lâché le tire lait et ai mit ma fille au sein entre deux compléments. Ça a fait des Chocapics !!!
Notre parcours a duré un peu plus d’un mois, mais il en valait la peine !
Cet allaitement, une revanche sur mon corps, une revanche sur la société du tout artificiel qui m’a fait douter, perdre pied.
Aujourd’hui, ma fille à eu 14 mois et que personne n’essaye de lui enlever ses « babas » !!! LOL
Voilà, j'espère que ce ne fût pas trop long
Douces avantures lactées à toutes
Je me suis inscrite ici pour apporter mon témoignage, sous le conseil avisé de super mamans
En effet, j'espère qu'il servira à celles qui ont laissé tomber leur allaitement, par manque d'infos ou autre et qui le regrette. Il n'est pas trop tard
Je lis souvent : « l’allaitement à été pour moi une évidence », ce n’est pas mon cas, je ne connaissais pas l’allaitement… Je ne connaissais pas, car personne autour de moi n’allaitait ; ma grande-sœur si, mais on n’en avait jamais vraiment parlé et elle n’a pas été au delà de 6 mois. Enfin bref, tout ça pour dire que je ne me « voyais pas allaiter », ce geste, pourtant parfait, m’était totalement inconnu.
Puis, au fur et à mesure de ma grossesse, mon corps se modifiait, mon ventre s’arrondissait, mes seins si discrets s’épanouissaient en vue de nourrir mon bébé… Ce corps que j’avais haït et maltraité, m’offrait la vie, la joie de devenir mère.
L’idée de nourrir ma fille avec mon corps, avec ce que cette sublime nature nous fournit, ne m’était plus étrangère. J’allaiterais.
Enfin, le jour J est arrivé, ce matin de septembre (25), ce bébé tant désiré est né. Ma Vie, mon Ange, mon Amour, ma raison de me lever chaque jour s’est enfouie dans ma poitrine pour s’abreuver de cet or si précieux…
Tout était parfait… Et pourtant…
J’ai accouché à 9h, eu ma chambre à 18h et tout le monde y était, grands-parents du mari, belle-mère, parents, 3 de mes sœurs… Aujourd’hui, 14 mois après, je digère mal ces premiers moments volés. Je n’ai pas osé dire « non », de même que je n’ai pas osé leur demander de sortir pour les tétées alors que je ne savais pas m’y prendre, je sentais leur « pression ».
Elle ne voulait que d’un seul sein, on m’a donné des bouts de seins sans plus d’information pour le droit (c’est son préféré aujourd’hui d’ailleurs).
Le soir même, des douleurs sont apparues, des douleurs que je ne comprenais pas. Je savais que ça pouvait faire un peu mal les premiers jours mais pas ça, pas comme ça… deuxième jour ma poitrine saignait déjà, et, au milieu de la nuit j’ai cédé au fameux bib de lait artificiel. Rien que le nom aujourd’hui me dégoute. Ma fille a dormit 5h. Je ne comprenais pas.
Lorsque la sage-femme est venue le lendemain matin me dire de tenir bon, ça n’allait pas, je commençais mon baby blues qui ne s’arrêtera vraiment que 3,5 mois après…
En larmes j’ai lâché. Parlodel*… Biberons… LA… Le début de l’enfer.
Evidement, l’arrêt brutal de l’allaitement m’a permit de connaître les joies de l’engorgement… Douloureux jours passés où je ne pouvais même pas porter ma fille à cause de la douleur et des effets indésirables du Parlodel* qui me donnait des malaises/nausées/étourdissement. J’ai arrêté de prendre ce médicament au bout de 2 jours car finalement inutile !
Ça y est, ma fille était biberonnée par mon mari, personnellement je n’y arrivait pas et fondait en larmes en cachette.
J’ai vaguement essayé de la remettre au sein quelques fois sans grande conviction, en vain.
Je pleurais chaque jour ; commencer ma vie de maman sur un échec, et quel échec m’était inconcevable. Voir ma fille souffrir par ma faute ! C’était insoutenable.
Lorsqu’elle a eu 2 mois, deux mois de coliques, d’angoisse, de pleurs, j’ai commencé à m’informer sur ces merveilleux phénomènes que sont la lactation induite et la relactation. Je lisais nuit et jour.
Et un beau jour, je me suis décidée, je ne lâcherais pas, pas une seconde fois !!! Elle avait 2,5mois.
J’ai acheté un TL, un DAL, du Fénugrec, Galactogyl, Tisanes, Bières sans alcool…
Je n’ai pas quitté mon pyjama pendant des jours, sieste, peau à peau avec bébé… J’essayais de la mettre au sein plusieurs fois, en douceur. Elle ne voulait pas.
Puis un soir, elle s’endormait dans mes bras et je me suis mise à lui parler, tout lui expliquer, que « maman essayait d’avoir du lait pour son petit cœur, que c’était le meilleur pour elle, qu’il fallait qu’elle m’aide, que ça allait être difficile mais que je nous faisait confiance ». Et miracle ! Elle a tété
Le lendemain j’ai acheté des bouts de sein, c’était plus facile pour elle d’y revenir comme ça, je l’a faisait téter avec toute les deux heures entre deux tirages à vide.
Au bout de quelques jours j’ai enfin eu du colostrum, la machine, se mettait en route, j’y croyais de plus en plus. On y arrivera, je le sais.
Mais ma fille qui faisait des nuits paisibles s’est mise à me faire de terribles angoisses, et c’était de ma faute. Je me suis mise à douter, était-ce vraiment une bonne décision ? Je suis en train de la chambouler comme jamais, ce si petit bébé qui se blottissait dans mon ventre il n’y a à peine 11 semaines. Malgré mes mots sur ses maux, les moments du coucher et les débuts de nuits ont été rudes.
Le DAL est arrivé la deuxième semaine, il m’a fallu plusieurs essais sur plusieurs jours pour que Miss Téteuse daigne prendre le téton sans bout de seins et sans pleurs, mais on y est, c’est partit =
Tétée avec DAL, 1h30 après : tire-lait, 1h30 après : tétée avec DAL.
Jour ET nuit pendant un mois.
Je ne pourrais jamais trouver les mots lorsque je l’ai entendu DEGLUTIR la première fois, je n’y croyais presque pas ! J’avais du LAIT ! Enfin ! Le 23 décembre 2012, quel beau cadeau de Noël
Je diminuais progressivement les compléments de 180ml au début pour finir à 60ml. Puis j’ai lâché le tire lait et ai mit ma fille au sein entre deux compléments. Ça a fait des Chocapics !!!
Notre parcours a duré un peu plus d’un mois, mais il en valait la peine !
Cet allaitement, une revanche sur mon corps, une revanche sur la société du tout artificiel qui m’a fait douter, perdre pied.
Aujourd’hui, ma fille à eu 14 mois et que personne n’essaye de lui enlever ses « babas » !!! LOL
Voilà, j'espère que ce ne fût pas trop long
Douces avantures lactées à toutes