Li-Lou
Colostrum
Bonjour les mamans.
Je viens vers vous pour avoir un peu de réconfort. J'allaite ma fille depuis 4 mois maintenant. L'allaitement est ma plus grosse découverte depuis sa naissance. Je ne savais pas que c'était possible de tisser un lien si fort, j'y tiens énormément. J'aimerais allaiter le plus possible. Cependant, ma santé mentale joue contre moi... Je pense être en grosse dépression du post-partum. Pour le contexte, je vie avec mon copain dans une ville où je ne connais personne. Ma famille habite très loin, la sienne est plus proche mais nous n'avons pas de bon rapport. En bref, j'ai du relais le soir quand mon copain rentre du travail, mais pour le reste, c'est moi...
Les premiers mois ont été durs, mais j'ai tenu, je ne la laissais jamais pleurer, j'étais toujours là pleine d'énergie pour la prendre dans mes bras, la bercer.
Mais dernièrement, en plus de la régression du sommeil, je suis constamment épuisée. À un tel point que l'après-midi, on fait des siestes toutes les deux et je peux parfois ne pas la changer de 12h jusqu'à 17h... Parce-que à chacun de ses réveils, je sors mon sein pour qu'elle tête mais ne peux pas me lever pour la changer. La fatigue est tellement forte qu'elle me cloue au lit. Je suis physiquement, émotionnellement indisponible... Au moins, elle dort.
Mais je culpabilise énormément. J'ai l'impression d'avoir la main sur rien. Je n'arrive pas à prendre soin de moi, je n'arrive pas à prendre soin de mon couple, parfois ma fille refuse le sein quand je suis trop angoissée, j'ai l'impression d'être un échec.
Avant ma grossesse, j'avais l'habitude de me faire du mal lorsque je culpabilisais. J'ai arrêté depuis, même si à plusieurs reprises j'en ai eu envie. Ce qui me retient de le faire, c'est ma fille. Pareil pour les idées noires, j'ai parfois envie d'en finir.
Avant mon accouchement j'étais suivie par tellement de professionnels et après, plus rien. Je me suis sentie relâchée dans la nature, sans aide.
J'ai 19 ans et parfois j'ai envie de donner raison à ceux qui me disaient qu'à mon âge on ne peut endosser les responsabilités qu'un enfant implique. Ça me fait mal de le dire mais je me sens effectivement écrasée par la dure réalité de la maternité. Et en même temps, je me dis que ça aurait été pareil à 30 ans...
Je viens vers vous pour avoir un peu de réconfort. J'allaite ma fille depuis 4 mois maintenant. L'allaitement est ma plus grosse découverte depuis sa naissance. Je ne savais pas que c'était possible de tisser un lien si fort, j'y tiens énormément. J'aimerais allaiter le plus possible. Cependant, ma santé mentale joue contre moi... Je pense être en grosse dépression du post-partum. Pour le contexte, je vie avec mon copain dans une ville où je ne connais personne. Ma famille habite très loin, la sienne est plus proche mais nous n'avons pas de bon rapport. En bref, j'ai du relais le soir quand mon copain rentre du travail, mais pour le reste, c'est moi...
Les premiers mois ont été durs, mais j'ai tenu, je ne la laissais jamais pleurer, j'étais toujours là pleine d'énergie pour la prendre dans mes bras, la bercer.
Mais dernièrement, en plus de la régression du sommeil, je suis constamment épuisée. À un tel point que l'après-midi, on fait des siestes toutes les deux et je peux parfois ne pas la changer de 12h jusqu'à 17h... Parce-que à chacun de ses réveils, je sors mon sein pour qu'elle tête mais ne peux pas me lever pour la changer. La fatigue est tellement forte qu'elle me cloue au lit. Je suis physiquement, émotionnellement indisponible... Au moins, elle dort.
Mais je culpabilise énormément. J'ai l'impression d'avoir la main sur rien. Je n'arrive pas à prendre soin de moi, je n'arrive pas à prendre soin de mon couple, parfois ma fille refuse le sein quand je suis trop angoissée, j'ai l'impression d'être un échec.
Avant ma grossesse, j'avais l'habitude de me faire du mal lorsque je culpabilisais. J'ai arrêté depuis, même si à plusieurs reprises j'en ai eu envie. Ce qui me retient de le faire, c'est ma fille. Pareil pour les idées noires, j'ai parfois envie d'en finir.
Avant mon accouchement j'étais suivie par tellement de professionnels et après, plus rien. Je me suis sentie relâchée dans la nature, sans aide.
J'ai 19 ans et parfois j'ai envie de donner raison à ceux qui me disaient qu'à mon âge on ne peut endosser les responsabilités qu'un enfant implique. Ça me fait mal de le dire mais je me sens effectivement écrasée par la dure réalité de la maternité. Et en même temps, je me dis que ça aurait été pareil à 30 ans...