Bonjour à toutes,
Je ne suis plus vraiment en recherche de solution (j'ai l'impression d'avoir épuisé toutes les pistes), mais j'ai besoin d'en parler avec d'autres personnes qui seraient en mesure de comprendre ce que je traverse.
Ma fille est née il y a deux mois et demi. C'est mon rayon de soleil. L'allaitement s'est lancé très facilement. En salle de naissance puis j'ai eu ma montée laiteuse en moins de 48 heures. La petite chérie tétait bien et prenait bien. J'adorais ça malgré quelques douleurs aux mamelons qui ont fini par passer.
Puis, à trois semaines, les choses ont commencé à se gâter. Ce n'était pourtant que le tout début. Ma fille s'énervait au sein, se cabrait (elle est hypertonique), et je me suis rendue compte que j'avais une réflexe d'éjection fort. Vu que j'avais sans arrêt les seins engorgés, j'ai mis ça sur le compte d'un trop plein de lait. J'ai fais mes premières recherches et j'ai commencé à lui donner deux fois sur le même sein et à la faire téter au réveil ou endormie. Pendant un temps ça a fonctionné. Et puis ses selles ont commencé à devenir vertes. Elle avait un mois, je me suis effondrée. C'est là que je suis allée à une réunion LLL qui m'a regonflée à bloc.
Mais les crises au sein se sont amplifiées (impossible de la faire téter éveillé) et le temps des tétés est passé de 20 à 5 minutes.
Ma route a finit par croiser le chemin d'une conseillère en lactation. Elle me fait beaucoup de bien. Elle a détecté un petit frein de lèvre à ma choupette. Elle ne tétait du coup pas efficacement et créait le REF. On mettait enfin le doigt sur le problème et il avait une solution (Alleluia). En attendant de voir l'ORL, la rééducation a commencé et les pleurs du soirs avec. Au cours de ces trois semaines, la courbe la miss a connu une cassure nette et un complément, d'abord la pipette puis au dal (sur le doigt) a été mis en place. Sa courbe est remontée, mais les tétés sont devenues encore moins fréquente. La semaine qui a précédée le rdv, c'était grève du sein systématique ! Je savais que le chemin serait encore long après la coupure du frein, mais j'espérais encore un miracle. Depuis, ma petite chérie reprend le sein endormie mais hurle dès que l'en approche éveillée. Car malgré l'opération et une bonne prise du sein, le REF n'a pas disparu. Si je ne draine pas mon sein, je continue de produire des geysers si long (distance et durée) que je pourrais remplir un shot en le posant à 50 cm de moi (j'exagère à peine).
Je continue l'alternance en tirant de l'autre côté et quand je ne suis pas trop démoralisée je tente l'utilisation du DAL au sein. Je suis suivie par une chiro géniale, une homéopathe, une sage-femme, ma conseillère en lactation, l'équipe LLL, ma mère qui est une ancienne LLL et mon incroyable mari qui me soutien à fond et me décharge de toutes les tâches ménagères.
Mais les difficultés persistes, les améliorations sont minimes, et mon découragement de plus en plus grand. Je pleure à chaude larme quotidiennement à chaque fois que petite chérie me refuse le sein (même la nuit ce qui est une nouveauté depuis son opération). Depuis quelques jours, mon entourage commence à me conseiller l'allaitement-tiré. Ce qui m'attriste et me déprime encore d'avantage. Je ne sais pas si je dois insister ou si je dois faire le deuil de mon allaitement. Dans un cas comme dans l'autre, la tâche me paraît insurmontable.
Je ne suis plus vraiment en recherche de solution (j'ai l'impression d'avoir épuisé toutes les pistes), mais j'ai besoin d'en parler avec d'autres personnes qui seraient en mesure de comprendre ce que je traverse.
Ma fille est née il y a deux mois et demi. C'est mon rayon de soleil. L'allaitement s'est lancé très facilement. En salle de naissance puis j'ai eu ma montée laiteuse en moins de 48 heures. La petite chérie tétait bien et prenait bien. J'adorais ça malgré quelques douleurs aux mamelons qui ont fini par passer.
Puis, à trois semaines, les choses ont commencé à se gâter. Ce n'était pourtant que le tout début. Ma fille s'énervait au sein, se cabrait (elle est hypertonique), et je me suis rendue compte que j'avais une réflexe d'éjection fort. Vu que j'avais sans arrêt les seins engorgés, j'ai mis ça sur le compte d'un trop plein de lait. J'ai fais mes premières recherches et j'ai commencé à lui donner deux fois sur le même sein et à la faire téter au réveil ou endormie. Pendant un temps ça a fonctionné. Et puis ses selles ont commencé à devenir vertes. Elle avait un mois, je me suis effondrée. C'est là que je suis allée à une réunion LLL qui m'a regonflée à bloc.
Mais les crises au sein se sont amplifiées (impossible de la faire téter éveillé) et le temps des tétés est passé de 20 à 5 minutes.
Ma route a finit par croiser le chemin d'une conseillère en lactation. Elle me fait beaucoup de bien. Elle a détecté un petit frein de lèvre à ma choupette. Elle ne tétait du coup pas efficacement et créait le REF. On mettait enfin le doigt sur le problème et il avait une solution (Alleluia). En attendant de voir l'ORL, la rééducation a commencé et les pleurs du soirs avec. Au cours de ces trois semaines, la courbe la miss a connu une cassure nette et un complément, d'abord la pipette puis au dal (sur le doigt) a été mis en place. Sa courbe est remontée, mais les tétés sont devenues encore moins fréquente. La semaine qui a précédée le rdv, c'était grève du sein systématique ! Je savais que le chemin serait encore long après la coupure du frein, mais j'espérais encore un miracle. Depuis, ma petite chérie reprend le sein endormie mais hurle dès que l'en approche éveillée. Car malgré l'opération et une bonne prise du sein, le REF n'a pas disparu. Si je ne draine pas mon sein, je continue de produire des geysers si long (distance et durée) que je pourrais remplir un shot en le posant à 50 cm de moi (j'exagère à peine).
Je continue l'alternance en tirant de l'autre côté et quand je ne suis pas trop démoralisée je tente l'utilisation du DAL au sein. Je suis suivie par une chiro géniale, une homéopathe, une sage-femme, ma conseillère en lactation, l'équipe LLL, ma mère qui est une ancienne LLL et mon incroyable mari qui me soutien à fond et me décharge de toutes les tâches ménagères.
Mais les difficultés persistes, les améliorations sont minimes, et mon découragement de plus en plus grand. Je pleure à chaude larme quotidiennement à chaque fois que petite chérie me refuse le sein (même la nuit ce qui est une nouveauté depuis son opération). Depuis quelques jours, mon entourage commence à me conseiller l'allaitement-tiré. Ce qui m'attriste et me déprime encore d'avantage. Je ne sais pas si je dois insister ou si je dois faire le deuil de mon allaitement. Dans un cas comme dans l'autre, la tâche me paraît insurmontable.