Bonsoir,
je souhaite prendre quelques minutes pour vous raconter brièvement mon histoire, et peut être aider quelques mamans !
Lorsque je suis tombée enceinte, j'ai su que j'allaiterai ma fille. J'ai toujours connu les bébé au sein, au moins jusqu'à la diversification. Mon regret était de devoir stopper pour reprendre le travail pour ses 3 mois. Puis j'ai découvert par une proche qui le faisait qu'on pouvait continuer. Questionnement autour de moi, puis beaucoup de "mais oui, tu essayera, on verra" dit en pensant "ça lui passera, c'est une lubie".
Problème : l'allaitement n'est pas forcément toujours si simple ! Et je n'arrive pas à me servir du tire lait, quel qu'il soit ! Ayant été "angoissée" par des puericultrices qui voulait que je donne des compléments parce que je n'avais "pas assez de lait", je me suis braquée, et je n'arrivais pas à "tirer, impression de "voler" le lait de la bouche de mon bébé... Réflexion idiote, mais bon, on ne se refait pas.
Après des essais infructueux et très pénibles pour faire accepter du LA à notre fille, nous nous retrouvons à qq jours de la reprise avec un bébé qui refuse tout autre lait que le mien, un papa très stressé que sa fille n'ai pas à manger et moi qui n'arrive pas à obtenir plus de 30 par tirage (aux 2 seins) et qui culpabilise.
Heureusement, j'ai fait quelques réserves au congel, et à raison de 5 tirages par jour, j'arrive finalement en tirant également le week-end à nourrir Poupette avec mon lait chez la nounou. Et petit à petit, la confiance venant, j'ai finit par réussir à faire des biberons de 100 à 120 par tirage. Le rythme se prend.
AUjourd'hui, elle a 8 mois et demi, et n'a eu que mon lait. Elle boit un bib par jour chez la nounou, je ne tire plus que le midi, un vrai bonheur.
Il y a eu des moments de doute, de stress, de fatique, mais surtout de bonheur de retrouver ma Poupette pour une tétée retrouvaille le soir, et de pouvoir le matin, lui avoir fait un gros calin-tétée avant de la laisser. Elle emmène chaque jour un bout de moi, et je suis fière de nous, qui avons chacun oeuvré pour le meilleur !
Tout ça pour dire à celles qui hésitent que le jeu en vaut la chandelle, que l'allaitement en travaillant m'a permis de déculpabiliser, de ne pas avoir l'impression de l'abandonner. Et que si les difficultés semblent insurmontables, avec un papa qui aide et soutient, une assistante maternelle qui joue le jeu, et un bébé qui pousse bien, on peut y arriver.
Merci Pelllagie de m'avoir dit de croire aux miracles ! C'en est un !
Voilou, bonne soirée à toutes, et bonnes tétées !
je souhaite prendre quelques minutes pour vous raconter brièvement mon histoire, et peut être aider quelques mamans !
Lorsque je suis tombée enceinte, j'ai su que j'allaiterai ma fille. J'ai toujours connu les bébé au sein, au moins jusqu'à la diversification. Mon regret était de devoir stopper pour reprendre le travail pour ses 3 mois. Puis j'ai découvert par une proche qui le faisait qu'on pouvait continuer. Questionnement autour de moi, puis beaucoup de "mais oui, tu essayera, on verra" dit en pensant "ça lui passera, c'est une lubie".
Problème : l'allaitement n'est pas forcément toujours si simple ! Et je n'arrive pas à me servir du tire lait, quel qu'il soit ! Ayant été "angoissée" par des puericultrices qui voulait que je donne des compléments parce que je n'avais "pas assez de lait", je me suis braquée, et je n'arrivais pas à "tirer, impression de "voler" le lait de la bouche de mon bébé... Réflexion idiote, mais bon, on ne se refait pas.
Après des essais infructueux et très pénibles pour faire accepter du LA à notre fille, nous nous retrouvons à qq jours de la reprise avec un bébé qui refuse tout autre lait que le mien, un papa très stressé que sa fille n'ai pas à manger et moi qui n'arrive pas à obtenir plus de 30 par tirage (aux 2 seins) et qui culpabilise.
Heureusement, j'ai fait quelques réserves au congel, et à raison de 5 tirages par jour, j'arrive finalement en tirant également le week-end à nourrir Poupette avec mon lait chez la nounou. Et petit à petit, la confiance venant, j'ai finit par réussir à faire des biberons de 100 à 120 par tirage. Le rythme se prend.
AUjourd'hui, elle a 8 mois et demi, et n'a eu que mon lait. Elle boit un bib par jour chez la nounou, je ne tire plus que le midi, un vrai bonheur.
Il y a eu des moments de doute, de stress, de fatique, mais surtout de bonheur de retrouver ma Poupette pour une tétée retrouvaille le soir, et de pouvoir le matin, lui avoir fait un gros calin-tétée avant de la laisser. Elle emmène chaque jour un bout de moi, et je suis fière de nous, qui avons chacun oeuvré pour le meilleur !
Tout ça pour dire à celles qui hésitent que le jeu en vaut la chandelle, que l'allaitement en travaillant m'a permis de déculpabiliser, de ne pas avoir l'impression de l'abandonner. Et que si les difficultés semblent insurmontables, avec un papa qui aide et soutient, une assistante maternelle qui joue le jeu, et un bébé qui pousse bien, on peut y arriver.
Merci Pelllagie de m'avoir dit de croire aux miracles ! C'en est un !
Voilou, bonne soirée à toutes, et bonnes tétées !
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