Cher Pookie,
Tu viens d'avoir deux ans. Je ne peux que me récrier d'admiration devant le bébé d'autrefois qui a déjà tant grandi et appris. Je suis très fière d'être ta maman, et je me dis que j'ai bien de la chance que toi, petit soleil, tu sois mon fils.
Cependant, je constate que tu tiens à suivre cette mode étrange du terrible two, et qu'avec ton enjouement habituel tu ne fais pas les choses à moitié. Oserai-je t'avouer, cher petit être de lumière, que ton comportement s'en ressent d'une façon très pénible ? Si. Je t'assure.
Je déplore que notre relation auparavant si sereine soit désormais si souvent voilée de différends orageux. Encore ce matin, souviens-toi, tu as hurlé pendant un quart d'heure parce que maman ne s'est pas assise sur ton pousse-pousse parce qu'elle a de trop grosses fesses.
Si tu savais comme je te comprends, mon chéri. Moi aussi j'aimerais hurler parce que j'ai de trop grosses fesses. Mais je ne le fais pas car on m'a interdit de crier quand j'étais petite. Alors à la place, je mange, je peux de moins en moins m'asseoir sur les pousse-pousse, et j'ai une humeur exécrable parce que tes hurlements me vrillent le cerveau.
Pourrais-je te suggérer, mon tendre Pookie, d'utiliser la faramineuse énergie dont tu fais preuve (et qui n'est hélas pas communicative) pour poursuivre une tâche dans laquelle tu te révèles brillant depuis toujours : grandir ? Car j'ai l'espoir que, la corticalisation de ton encéphale tout neuf aidant, les choses se tassent avec le temps. Il me tarde.
Ta mère qui t'aime et qui est là. Hé oui.
Tu viens d'avoir deux ans. Je ne peux que me récrier d'admiration devant le bébé d'autrefois qui a déjà tant grandi et appris. Je suis très fière d'être ta maman, et je me dis que j'ai bien de la chance que toi, petit soleil, tu sois mon fils.
Cependant, je constate que tu tiens à suivre cette mode étrange du terrible two, et qu'avec ton enjouement habituel tu ne fais pas les choses à moitié. Oserai-je t'avouer, cher petit être de lumière, que ton comportement s'en ressent d'une façon très pénible ? Si. Je t'assure.
Je déplore que notre relation auparavant si sereine soit désormais si souvent voilée de différends orageux. Encore ce matin, souviens-toi, tu as hurlé pendant un quart d'heure parce que maman ne s'est pas assise sur ton pousse-pousse parce qu'elle a de trop grosses fesses.
Si tu savais comme je te comprends, mon chéri. Moi aussi j'aimerais hurler parce que j'ai de trop grosses fesses. Mais je ne le fais pas car on m'a interdit de crier quand j'étais petite. Alors à la place, je mange, je peux de moins en moins m'asseoir sur les pousse-pousse, et j'ai une humeur exécrable parce que tes hurlements me vrillent le cerveau.
Pourrais-je te suggérer, mon tendre Pookie, d'utiliser la faramineuse énergie dont tu fais preuve (et qui n'est hélas pas communicative) pour poursuivre une tâche dans laquelle tu te révèles brillant depuis toujours : grandir ? Car j'ai l'espoir que, la corticalisation de ton encéphale tout neuf aidant, les choses se tassent avec le temps. Il me tarde.
Ta mère qui t'aime et qui est là. Hé oui.