mariiielle
Montée de lait
Bonjour,
Je m'excuse d'avance de la longueur de ma plainte quant à mon échec d'allaitement de mon fils.
Gabriel est né le 22 août dernier. Poids de naissance : 3kg150.
Je suis déjà maman d'un garçon de 5 ans que je n'ai pas allaité longtemps. A la maternité, il était épuisé par un travail très long (33h) et ne parvenait pas à téter. Sa chute de poids a inquiété le personnel, d'autant plus qu'il pesait 2kg840 à la naissance. J'ai dû le supplémenter et très rapidement, il n'a plus pris le sein. J'ai abandonné et je m'en suis voulu.
Pour la naissance de mon second enfant, je me suis bien renseignée sur l'allaitement. J'ai vu que ce qui semble être un geste naturel, un rapport fusionnel, peut aussi devenir une étape dure, douloureuse et ne plus rien avoir de "naturel" tant on exprime avec un tire-lait pour que sa lactation soit maintenue, tant on espère que son petit bout pourra enfin résoudre son souci de succion... c'est dur.
Gabriel a pris le sein tout de suite. Malgré une mauvaise position et des crevasses, il tétait bien. Mais dès le premier jour, il est resté près de 7h d'affilé au sein. J'en saignais et il hurlait encore. Les sages femmes ont bien vu que j'avais du colostrum donc pas d'inquiétude. La montée de lait arrangerait les choses. Et puis vient le moment de la pesée... verdict : le bébé a perdu plus de 10 % de son poids et il faut le compléter avec du lait artificiel. Je pleure franchement toutes les larmes de mon corps quand les biberons arrivent. Je me sens mal, très mal mais je ne peux pas le laisser mourir de faim. Mon sein semble inefficace. Je me demande pourquoi est-ce que la montée de lait n'arrive pas, pourquoi moi.
Puis finalement, on sort de la maternité. Je me dis que je vais essayer le sein exclusivement. La montée laiteuse commence alors je compte lui donner le sein sans relâche, ce que je fais. Gabriel est littéralement au sein 20h par jour...
Au bout de trois jours, il commence à hurler le soir. Je suis très fatiguée, épuisée et il ne prend pas de poids. La sage femme venue me voir à domicile s'inquiète un peu. Alors je relis les conseils des forums. Vider un sein, proposer l'autre. Puis reprendre avec le dernier sein la tétée suivante. Mais Gabriel pleure tout le temps. Je ne peux pas le lâcher. Mon conjoint s'énerve et lui donne un biberon qu'il termine avec faim. Alors je me demande pourquoi je n'ai pas de lait alors que je suis absolument tous les conseils de tous les forums... Et finalement, je stimule au tire-lait après chaque tétée. Mais 2h après il y a 20 ml à tout casser. Ceci dit le tire-lait n'est pas forcément fiable puisque je remets mon fils au sein ensuite et il avale.
Au final, aujourd'hui, j'ai beaucoup de lait la nuit. Mon fils tète une fois la nuit vers 3h, une fois vers 8h et ensuite 10h puis de 12h à 15h et il hurle... tout le temps ensuite... Alors j'ai vu un pédiatre hier qui m'a demandé d'appuyer sur le sein. Mon sein goutte mais pas de jet de lait. Sans doute pas assez de lait.
Je me dis que c'est impossible puisque parfois j'en ai énormément et d'autres fois pas du tout.
Je déprime vraiment énormément parce que je voudrais dès que possible revenir en allaitement exclusif. Mais mon fils se fatigue rapidement au sein et je doute avoir beaucoup de lait. J'ai contacté une conseillère en lactation mais elle ne sera disponible que dans 20 jours et malheureusement je ne tiendrai pas jusque là. Mon fils aîné ainsi que mon conjoint ont aussi besoin de moi. Je mange le midi des plats préparés, je me douche en 4 minutes, je ne m'occupe plus de mon grand qui pourtant est autiste et a besoin de moi.
Le pédiatre vu hier suspecte en prime une IPLV vu l'absence de selles (ou alors problème de transfert de lait mais vu qu'il régurgite le Gallia, il suppose IPLV).
Du coup, je commence à être vraiment anéantie et je me sens vraiment seule. J'en veux à mon bébé de ne pas téter suffisamment fort, d'être toujours en train d'hurler. Franchement, ça se transforme en véritable souffrance.
J'aimerais que les choses rentrent dans l'ordre... et je pense vraiment que si je ne parviens pas à l'allaiter comme il faut dans les prochains jours, j'arrêterais car je déprime trop.
Je m'excuse d'avance de la longueur de ma plainte quant à mon échec d'allaitement de mon fils.
Gabriel est né le 22 août dernier. Poids de naissance : 3kg150.
Je suis déjà maman d'un garçon de 5 ans que je n'ai pas allaité longtemps. A la maternité, il était épuisé par un travail très long (33h) et ne parvenait pas à téter. Sa chute de poids a inquiété le personnel, d'autant plus qu'il pesait 2kg840 à la naissance. J'ai dû le supplémenter et très rapidement, il n'a plus pris le sein. J'ai abandonné et je m'en suis voulu.
Pour la naissance de mon second enfant, je me suis bien renseignée sur l'allaitement. J'ai vu que ce qui semble être un geste naturel, un rapport fusionnel, peut aussi devenir une étape dure, douloureuse et ne plus rien avoir de "naturel" tant on exprime avec un tire-lait pour que sa lactation soit maintenue, tant on espère que son petit bout pourra enfin résoudre son souci de succion... c'est dur.
Gabriel a pris le sein tout de suite. Malgré une mauvaise position et des crevasses, il tétait bien. Mais dès le premier jour, il est resté près de 7h d'affilé au sein. J'en saignais et il hurlait encore. Les sages femmes ont bien vu que j'avais du colostrum donc pas d'inquiétude. La montée de lait arrangerait les choses. Et puis vient le moment de la pesée... verdict : le bébé a perdu plus de 10 % de son poids et il faut le compléter avec du lait artificiel. Je pleure franchement toutes les larmes de mon corps quand les biberons arrivent. Je me sens mal, très mal mais je ne peux pas le laisser mourir de faim. Mon sein semble inefficace. Je me demande pourquoi est-ce que la montée de lait n'arrive pas, pourquoi moi.
Puis finalement, on sort de la maternité. Je me dis que je vais essayer le sein exclusivement. La montée laiteuse commence alors je compte lui donner le sein sans relâche, ce que je fais. Gabriel est littéralement au sein 20h par jour...
Au bout de trois jours, il commence à hurler le soir. Je suis très fatiguée, épuisée et il ne prend pas de poids. La sage femme venue me voir à domicile s'inquiète un peu. Alors je relis les conseils des forums. Vider un sein, proposer l'autre. Puis reprendre avec le dernier sein la tétée suivante. Mais Gabriel pleure tout le temps. Je ne peux pas le lâcher. Mon conjoint s'énerve et lui donne un biberon qu'il termine avec faim. Alors je me demande pourquoi je n'ai pas de lait alors que je suis absolument tous les conseils de tous les forums... Et finalement, je stimule au tire-lait après chaque tétée. Mais 2h après il y a 20 ml à tout casser. Ceci dit le tire-lait n'est pas forcément fiable puisque je remets mon fils au sein ensuite et il avale.
Au final, aujourd'hui, j'ai beaucoup de lait la nuit. Mon fils tète une fois la nuit vers 3h, une fois vers 8h et ensuite 10h puis de 12h à 15h et il hurle... tout le temps ensuite... Alors j'ai vu un pédiatre hier qui m'a demandé d'appuyer sur le sein. Mon sein goutte mais pas de jet de lait. Sans doute pas assez de lait.
Je me dis que c'est impossible puisque parfois j'en ai énormément et d'autres fois pas du tout.
Je déprime vraiment énormément parce que je voudrais dès que possible revenir en allaitement exclusif. Mais mon fils se fatigue rapidement au sein et je doute avoir beaucoup de lait. J'ai contacté une conseillère en lactation mais elle ne sera disponible que dans 20 jours et malheureusement je ne tiendrai pas jusque là. Mon fils aîné ainsi que mon conjoint ont aussi besoin de moi. Je mange le midi des plats préparés, je me douche en 4 minutes, je ne m'occupe plus de mon grand qui pourtant est autiste et a besoin de moi.
Le pédiatre vu hier suspecte en prime une IPLV vu l'absence de selles (ou alors problème de transfert de lait mais vu qu'il régurgite le Gallia, il suppose IPLV).
Du coup, je commence à être vraiment anéantie et je me sens vraiment seule. J'en veux à mon bébé de ne pas téter suffisamment fort, d'être toujours en train d'hurler. Franchement, ça se transforme en véritable souffrance.
J'aimerais que les choses rentrent dans l'ordre... et je pense vraiment que si je ne parviens pas à l'allaiter comme il faut dans les prochains jours, j'arrêterais car je déprime trop.