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 IRM pelvienne avec injection - allaitement interdit 2 jours ?

Ava

Colostrum
Bonjour,

Je vais devoir passer une IRM pelvienne avec injection de produit de contraste dans peu de temps.
J'ai dû remplir un questionnaire pour l'hôpital où l'examen sera fait, et comme j'ai mis que j'allaitais, j'ai eu comme consigne de les appeler.

Il m'a été dit que j'allais devoir ne pas allaiter pendant 48h après l'IRM à cause du produit !... Alors j'ai beaucoup de lait au congélateur que j'ai tiré (j'ai beaucoup de lait mais ne peux pas donner au lactarium :( ) donc de ce côté je sais que ma puce n'aurait pas de risques de manquer, mais j'ai un peu halluciné sur le délai annoncé, et j'aurais du mal à ne pas avoir ma fille au sein mais qu'elle soit exclusivement au biberon, surtout qu'elle ne s'endort qu'au sein, donc ça serait une véritable épreuve.

J'ai fait quelques recherches et même les laboratoires/hôpitaux ne semblent pas d'accord sur le temps pendant lequel il ne faut pas allaiter après cet examen. Ça va de 2h à 48h, sacré marge !

Je cherche donc des femmes qui ont été dans ma situation, afin de savoir ce qui vous avait été préconisé et ce que vous avez finalement fait ?


Je remercie par avance celles qui auront une réponse à m'apporter.

Belle journée à toutes 🌸
 

Alicekaboom

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @Ava ,
As tu le nom exact du produit? Si tu l'as, recherche-le sur le site du CRAT, c'est la référence :)
Quand j'avais eu besoin de faire une injection comme toi, l'hôpital m'avait aussi dit 48h, en fait c'était 2 ou 3h en effet. Pareil pour le produit pour l'anesthésie générale, j'avais tiré au réveil et jeté le lait, et ensuite c'était bon :)
Les hôpitaux et professionnels de santé ne sont souvent pas à jour et donnent des délais complètement délirants
 

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Coucou @Ava

Je te met le lien vers une discussion que j'ai ouverte sur le sujet :

Mes recherches m'ont assurées qu'une éviction n'était pas nécessaire pour le gadolinium.
S'ils avaient fait l'injection, j'aurais allaité sans attendre.

Quel âge à ton bébé ?
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
J'ai déjà eu une IRM avec produit de contraste, et après avoir vu avec le crat et les animatrices l'éviction n'était que de quelques heures ou moins (je sais plus en détail). Si tu connais le produit de contraste tu peux vérifier sur le crat !
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Le CRAT ou e-lactancia, tres complet aussi, pagois plus que le CRAT.
N'hésite pas à être droite dans tes bottes quand tu vas demander le produit injecté.
Pour ma part concernant une anesthésie on m'avait au préalable "interdit" l'allaitement 24h. J'avais donc rappelé et l'interne avait émis beaucoup de réserves quand je lui avais dit vouloir connaître les produits utilisés.
J'avais poliment fait valoir mes droits de patient. (Qqch du genre "mais en temps que patiente j'ai bien le droit de connaître les substances qui me seront administrées non ?") Et il m'avait alors donné les infos nécessaires. Et le jour J j'avais dit oui oui avec un grand sourire quand ils m'avaient rappelé pas d'allaitement pendant 24h.
 

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Je copie colle le question/réponse en bas de cette page :

Q – Je dois passer une IRM avec une injection pour visionner ma vessie. En prenant rendez-vous, j’ai précisé que j’allaitais mon enfant de 9 mois. La secrétaire m’a dit que je devais arrêter l’allaitement 24 heures avant l’examen. J’ai demandé "Pourquoi ?". Elle a réalisé que ce n’était pas très logique et a promis de se renseigner. Elle m’a rappelée en disant : "Vous ne devez pas allaiter durant les 24 heures qui suivent l’IRM." Comme un sevrage temporaire est inenvisageable pour moi, en conséquence je ne vais pas effectuer cet examen que je vais reporter ! Est-ce vraiment la conduite à tenir ?
Dans le DA n° 135 (voir fichier en bas de la page), la réponse est sans appel : "Aucune suspension de l’allaitement n’est nécessaire".
Dans le Protocole 31 de l'Academy of Breastfeeding Medecine (2019) Études sur la Radiologie et la Médecine nucléaire chez la mère qui allaite, il est écrit : "IRM avec injection intraveineuse de produit à base de gadolinium. Le gadolinium est un métal lourd utilisé dans des produits de contraste afin d’augmenter la visualisation des structures vasculaires et des organes à l’IRM. Moins de 0,04 % de la dose administrée à la mère est excrété dans le lait, et moins de 1 % de ce qui passera dans le lait sera absorbé au niveau du tractus digestif du bébé allaité. Par conséquent, l’enfant sera exposé à moins de 0,0004 % de la dose administrée à la mère par voie intraveineuse. L’ACR souligne, dans sa brochure sur les produits de contraste, que la mère peut sans danger poursuivre l’allaitement après l’administration intraveineuse de produits de contraste à base de gadolinium. Cette recommandation est fondée sur de nombreuses études qui ont démontré l’efficacité et l’innocuité des produits de contraste à base de gadolinium chez les mères allaitantes. Le goût du lait maternel peut être légèrement altéré après l’administration en intraveineuse de produits de contraste à base de gadolinium, mais cela ne présente pas de danger pour le bébé allaité."
Sur e-lactancia, on lit : "Les examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pratiqués sur la mère n'affectent ni le lait maternel ni l'allaitement. Le champ électromagnétique et les ondes radio générés par cette technique ne provoquent pas de changements nocifs dans la composition du lait. Immédiatement après la fin de cette exploration, l'allaitement peut être repris avec succès. La plupart des sociétés scientifiques de radiologie s'accordent à dire qu'après une IRM, il n'est pas nécessaire de sevrer temporairement le bébé allaité. Les différents produits de contraste, dérivés du gadolinium, utilisés pour les explorations en Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) sont considérés comme compatibles avec l'allaitement, car ils sont rapidement éliminés (demi-vie d'élimination inférieure à 2 heures). Ils subissent très peu de modifications métaboliques et sont pratiquement non absorbables par voie orale. Ils sont structurellement très proches les uns des autres. Il a été démontré que certains d'entre eux ne sont pas ou peu excrétés dans le lait. Moins de 0,04 % de la dose administrée à la mère passe dans le lait. En raison de sa faible biodisponibilité orale, l'absorption intestinale devrait être inférieure à 1 % de la dose absorbée par le nourrisson. La dose maximale reçue par le nourrisson est considérée comme inférieure à 0,0004 % de la dose maternelle, ce qui est bien inférieur à la dose administrée à un nouveau-né qui subit un examen IRM." (traduit avec DeepL.com, version gratuite)

En effet ne pas hésiter à demander les noms des médicaments utilisés et à partager avec le praticien les documents du site LLL France.
à LLL nous encourageons toujours les mères à échanger avec le médecin qui les suit.
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Parfois j'ai eu l'occasion de dire "je vais échanger avec des spécialistes de l'allaitement", ou "pour voir avec mon médecin pour l'allaitement" pour justifier que je dois connaître le nom du médoc. En général ils savent qu'ils s'y connaissent moins que les "spécialistes" et ils vont pas casser les pieds.
Cela dit je n'ai jamais vu de personnel de santé qui refusait net de me donner le nom, je passe juste pour une "bizarre" mais tant pis, j'assume.
 
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