mariecat
Colostrum
Bonjour,
Je suis nouvelle sur le forum et je ne sais pas si je suis dans la bonne partie pour participer au forum de discussion.
Je suis une maman de 32 ans, et j'ai une fille Carmen de 8 mois bientôt. Je tenais à allaiter car le lien affectif était une priorité afin qu'elle se sente en confiance plus tard et qu'elle soit épanouie dans le monde extérieur avec le moins de carence affective (au mieux pas de carence!) à combler. Les débuts ont été très compliqué. Elle pleurait énormément. Les cris étaient très fort et je n'arrivais pas à soulager sa douleur. Elle nous a fait un jour 5 heures du matin 22 heures et nous avons été hospitalisée 3 jours car j'étais épuisée et inquiète. A un mois un RGO a donc été diagnostiqué et elle a été mise sous inexium et gaviscon. J'avais accumulé beaucoup de fatigue et d'angoisse et surtout j'ai eu une grosse baisse de confiance en moi dans ma capacité à soulager ma fille. Elle était hyper tonique. Se cambrait dès qu'on la prenait dans les bras. Ne supportait pas être allongée non plus. Elle n'a jamais posé sa tête contre mon torse par exemple. Les bras ne la soulageaient pas. C'était très très dur à vivre. Elle ne supportait pas le portage en écharpe car le portage classique devait appuyer sur le ventre et favoriser le RGO. Moi qui mettais un point d'honneur à ne pas laisser pleurer ma fille j'ai été traumatisée. Il y a eu des journées au début où elle n'avait aucun moment d'apaisement tellement la douleur était importante. Au sein c'était très dur car j'avais l'impression que c'était mon lait qui la rendait malade. 10 minutes après l'allaitement elle hurlait de douleurs et était inconsolable. Avec tout ça j'ai perdu les principes de base il m'arrivait souvent de lui donner l'allaitement pendant que je mangeais, car je n'avais pas une minute à moi sous mon pull et sans la regarder. Je culpabilise énormément et j'y repense souvent actuellement. J'ai peur qu'il y ai des séquelles pour elle plus tard et que l'on ait perdu un lien. Je mettais un point d'honneur à ne pas la laisser pleurer mais c'était tellement dur et je me sentais tellement impuissante que déléguais à mon compagnon je lui disais quoi faire mais je fuyais. Un jour j'ai réalisé que je perdais un lien avec elle et j'ai décidé d'affronter les pleurs d'être présente pour elle même si j'avais une boule énorme au ventre. Je me sens plus en confiance aujourd'hui dans ma capacité à la soulager mais j'ai l'impression qu'au niveau du lien il y a qch qui n'est pas spontané de mon côté. Cela est très dur à vivre et j'aimerai arrêter de me poser mille questions mais je n'arrête pas de penser au début et à culpabiliser. J'en arrive à regretter l'allaitement et je me dis que si j'étais passée au biberon je serais moins fatiguée et peut être le lien aurait été plus naturel. Aujourd'hui quand elle tête elle est très nerveuse et ça n'est pas du tout agréable (elle a toujours été nerveuse) j'essaie d'être le plus détendu possible et de la regarder mais pendant l'allaitement elle ne me regarde pas. Très souvent elle bouge dans tous les sens d'un coup se tend en arrière en arrachant le téton. Elle a 4 dents désormais et maintenant j'appréhende la douleur. Bien sûr il y a des moments quand elle s'endort à mon sein je sais que l'allaitement lui fait du bien. D'ailleurs elle s'endors en général au sein et je ne sais pas si c'est une bonne chose. Elle ne mange quasiment pas de solide et est en allaitement exclusif. J'essaie tous les jours de lui donner du solide mais elle prend que deux ou trois cuillères. La nuit nous sommes en cododo et elle se réveille au moins 4 fois pour téter et parfois j'ai du mal à me rendormir. J'ai essayé un biberon de lait artificiel mais elle ne tète pas et mordille la tétine. J'ai ce qu'il faut comme lait mais quand j'essaye de le tirer il n'y a rien qui sort. Elle a toujours bien pris du poids.
Aujourd'hui mon principal problème est le fait que je vive difficilement les moments d'allaitement que j'aimerai être des moments de calme et de complicité mais ce n'est pas le cas. Et le fait que je culpabilise énormément sur les débuts de l'allaitement (le fait de l'allaiter sous mon pull pendant que je mangeais). Les dents rajoutent une grosse appréhension même si j'essaie d'être le plus détendue possible. Et bien sur le tempérament de ma fille qui est très nerveuse n'aide pas. Je sais qu'elle doit être nerveuse car il y a la douleur du le reflux qui est toujours présent et mon attitude. Même si j'essaie d'être détendue et confiance cela doit manquer de spontanéité et l'appréhension reste présente. C'est d'ailleurs une raison pour laquelle je pense au biberon je me dis que si je suis moins fatiguée elle le sentira et sera moins nerveuse.
J'ai écrit un pavé mais en ce moment c'est dur et j'ai besoin d'aide. Je suis isolée car on vient de déménager et je suis toute seule avec ma fille la journée. J'essaie de sortir un maximum pour voir du monde et souvent les gens s'arrêtent pour lui sourire et lui parler.
Ce que j'aimerai le plus c'est trouver de la sérénité et apporter de l'amour spontanée sans me poser dix milliards de questions...
Je vous remercie pour l'aide que vous pourrez m'apporter
Marie
Je suis nouvelle sur le forum et je ne sais pas si je suis dans la bonne partie pour participer au forum de discussion.
Je suis une maman de 32 ans, et j'ai une fille Carmen de 8 mois bientôt. Je tenais à allaiter car le lien affectif était une priorité afin qu'elle se sente en confiance plus tard et qu'elle soit épanouie dans le monde extérieur avec le moins de carence affective (au mieux pas de carence!) à combler. Les débuts ont été très compliqué. Elle pleurait énormément. Les cris étaient très fort et je n'arrivais pas à soulager sa douleur. Elle nous a fait un jour 5 heures du matin 22 heures et nous avons été hospitalisée 3 jours car j'étais épuisée et inquiète. A un mois un RGO a donc été diagnostiqué et elle a été mise sous inexium et gaviscon. J'avais accumulé beaucoup de fatigue et d'angoisse et surtout j'ai eu une grosse baisse de confiance en moi dans ma capacité à soulager ma fille. Elle était hyper tonique. Se cambrait dès qu'on la prenait dans les bras. Ne supportait pas être allongée non plus. Elle n'a jamais posé sa tête contre mon torse par exemple. Les bras ne la soulageaient pas. C'était très très dur à vivre. Elle ne supportait pas le portage en écharpe car le portage classique devait appuyer sur le ventre et favoriser le RGO. Moi qui mettais un point d'honneur à ne pas laisser pleurer ma fille j'ai été traumatisée. Il y a eu des journées au début où elle n'avait aucun moment d'apaisement tellement la douleur était importante. Au sein c'était très dur car j'avais l'impression que c'était mon lait qui la rendait malade. 10 minutes après l'allaitement elle hurlait de douleurs et était inconsolable. Avec tout ça j'ai perdu les principes de base il m'arrivait souvent de lui donner l'allaitement pendant que je mangeais, car je n'avais pas une minute à moi sous mon pull et sans la regarder. Je culpabilise énormément et j'y repense souvent actuellement. J'ai peur qu'il y ai des séquelles pour elle plus tard et que l'on ait perdu un lien. Je mettais un point d'honneur à ne pas la laisser pleurer mais c'était tellement dur et je me sentais tellement impuissante que déléguais à mon compagnon je lui disais quoi faire mais je fuyais. Un jour j'ai réalisé que je perdais un lien avec elle et j'ai décidé d'affronter les pleurs d'être présente pour elle même si j'avais une boule énorme au ventre. Je me sens plus en confiance aujourd'hui dans ma capacité à la soulager mais j'ai l'impression qu'au niveau du lien il y a qch qui n'est pas spontané de mon côté. Cela est très dur à vivre et j'aimerai arrêter de me poser mille questions mais je n'arrête pas de penser au début et à culpabiliser. J'en arrive à regretter l'allaitement et je me dis que si j'étais passée au biberon je serais moins fatiguée et peut être le lien aurait été plus naturel. Aujourd'hui quand elle tête elle est très nerveuse et ça n'est pas du tout agréable (elle a toujours été nerveuse) j'essaie d'être le plus détendu possible et de la regarder mais pendant l'allaitement elle ne me regarde pas. Très souvent elle bouge dans tous les sens d'un coup se tend en arrière en arrachant le téton. Elle a 4 dents désormais et maintenant j'appréhende la douleur. Bien sûr il y a des moments quand elle s'endort à mon sein je sais que l'allaitement lui fait du bien. D'ailleurs elle s'endors en général au sein et je ne sais pas si c'est une bonne chose. Elle ne mange quasiment pas de solide et est en allaitement exclusif. J'essaie tous les jours de lui donner du solide mais elle prend que deux ou trois cuillères. La nuit nous sommes en cododo et elle se réveille au moins 4 fois pour téter et parfois j'ai du mal à me rendormir. J'ai essayé un biberon de lait artificiel mais elle ne tète pas et mordille la tétine. J'ai ce qu'il faut comme lait mais quand j'essaye de le tirer il n'y a rien qui sort. Elle a toujours bien pris du poids.
Aujourd'hui mon principal problème est le fait que je vive difficilement les moments d'allaitement que j'aimerai être des moments de calme et de complicité mais ce n'est pas le cas. Et le fait que je culpabilise énormément sur les débuts de l'allaitement (le fait de l'allaiter sous mon pull pendant que je mangeais). Les dents rajoutent une grosse appréhension même si j'essaie d'être le plus détendue possible. Et bien sur le tempérament de ma fille qui est très nerveuse n'aide pas. Je sais qu'elle doit être nerveuse car il y a la douleur du le reflux qui est toujours présent et mon attitude. Même si j'essaie d'être détendue et confiance cela doit manquer de spontanéité et l'appréhension reste présente. C'est d'ailleurs une raison pour laquelle je pense au biberon je me dis que si je suis moins fatiguée elle le sentira et sera moins nerveuse.
J'ai écrit un pavé mais en ce moment c'est dur et j'ai besoin d'aide. Je suis isolée car on vient de déménager et je suis toute seule avec ma fille la journée. J'essaie de sortir un maximum pour voir du monde et souvent les gens s'arrêtent pour lui sourire et lui parler.
Ce que j'aimerai le plus c'est trouver de la sérénité et apporter de l'amour spontanée sans me poser dix milliards de questions...
Je vous remercie pour l'aide que vous pourrez m'apporter
Marie