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depression et arret de l'allaitement ?

lilyrose

Montée de lait
Bonjour,

je suis totalement perdue... Je sentais bien que les choses étaient très difficiles ces derniers temps. Mais il est temps de constater et admettre que je ne vais pas bien, que je fais une dépression post-partum.

Je ne vais pas bien, vraiment pas bien. J'angoisse, je pleure, j'ai du mal à profiter de mon fils chaque jour qui passe. J'envie les gens qui travaillent, j'ai envie moi aussi de reprendre le travail, faire garder mon fils, car toute cette pression, cette responsabilité, j'ai bien du mal à la gérer au jour le jour...

Et puis il y a cet allaitement, si important pour moi, que je considérais jusqu'à maintenant comme mon "médicament". Mais force est de constater que cet allaitement m'épuise. Je n'arrive plus à faire face à toutes ces difficultés et j'envisage d’arrêter.
Mon médecin, qui encourage pourtant bien l'allaitement, me dit qu'il faut que j’arrête, pour me soigner car il ne sert a rien de se forcer et de s'épuiser pour le "bien" de son enfant car c'est tout l'inverse qui se passe.... Et je suis assez d'accord avec lui. J'ai besoin de me soigner, j'ai besoin de relâcher la pression, j'ai besoin de lâcher prise, de faire garder mon enfant de temps en temps.... et je n'arrive pas a tirer mon lait alors....

Mais j'ai peur de regretter. Dans quelques mois, quand j'irais mieux, que va t'il se passer ? Je ne veux pas retomber dans une déprime pour avoir arrêté quelque chose que j'aimais profondément.
Je suis totalement perdue, je ne sais plus quoi penser. J'aurais bien aimé partir sur un allaitement mixte, pour m’alléger un peu, tout en gardant quelques tétées, si cela veut bien fonctionner comme ça. Ca vous parait réalisable ?
Mais mon médecin dit qu'il faut que j’arrête l’allaitement pour me soigner (je pense qu'il parle de médicaments....)

Bref, n'hésitez pas à me donner vos avis. J'ai tant besoin de me déculpabiliser, de souffler et d'aller mieux, pour lui, pour moi, pour ma famille...

Merci.
 

Brusieg

Hyperlactation
Animatrice à la retraite
Lilyrose,

Je suis vraiment touchée par ton témoignage. C'est un vrai message de détresse ! Tu es très courageuse de l'avoir posté sur le forum.

Ta démarche est positive puisque tu es consciente que quelque chose cloche. En postant un message, cela montre que tu as envie que la situation s'améliore. Tu veux t'en sortir, c'est formidable ! Au final, c'est à toi que revient la décision finale, en pesant le pour et le contre, en écoutant tes envies profondes et ton cœur de maman. C'est toi qui sais si tu peux poursuivre ou si la situation devient telle que cela devient vraiment trop compliqué.

Ton médecin semble vouloir t'aider. Du moins, il semble ne pas vouloir te laisser dans cette détresse. Mais je n'ai pas bien compris ce qu'il te propose. Un traitement médical sous forme d'anti dépresseurs ? Est-ce bien cela ?
Peut-être opteras-tu pour cette piste, Lilyrose. Mais comme tu le dis, est-ce que ça réglera réellement tous tes problèmes ? Est-ce que ça n'en créera pas d'autres ?

Peut-être pourrais-tu trouver de l'aide et du soutien auprès d'un professionnel comme un psychologue afin de poser des mots sur ton mal être et essayer de comprendre pourquoi ces sentiments se sont invités dans ton quotidien avec ton bébé ?

Peut-être aussi pourrais-tu discuter avec quelqu'un et "vider ton sac", comme une amie ou une sœur, par exemple ! Cela pourrait peut-être aussi être de l'aide dans les tâches ménagères, les courses, etc... Cela te permettrait peut-être de te retrouver, de te reposer, de prendre du temps pour toi.
As-tu ce genre de soutien autour de toi, Lilyrose ?

Les réunions LLL sont aussi de bonnes pistes. Les mamans disent souvent qu'elles y trouvent écoute et soutien. Souvent, elles rentrent chez elles remotivées à fond ! Peut-être y rencontreras-tu d'autres jeunes mamans dans ton cas ? Car, rassure-toi, tu n'es pas seule à vivre ce genre de sentiments ambigus :)
As-tu des réunions LLL près de chez toi ? Aimerais-tu y participer ?

Je te suggère de lire quelques liens tirés du site LLL. Ils abordent la dépression post partum et l'allaitement :
- http://www.lllfrance.org/Allaiter-A...ssion-difficulte-maternelle.html?q=dépression
- http://www.lllfrance.org/Dossiers-d...a-depression-du-post-partum.html?q=dépression
- http://www.lllfrance.org/Dossiers-d...u-post-partum-tour-dhorizon.html?q=dépression

Ce dernier document est très intéressant car il met l'accent sur l'intérêt de l'allaitement pour prévenir ou soigner la dépression maternelle.
Voici un extrait :
L’allaitement est bénéfique pour la mère et l’enfant


Prévenir et traiter la dépression maternelle nécessitera d’agir à différents niveaux. Le premier objectif sera d’abaisser le niveau maternel de stress. Et un moyen important d’y parvenir est d’encourager la mère à allaiter, et de la soutenir dans son allaitement. Comme cela a été dit ci-dessus, l’allaitement abaisse les réponses au stress. Il aide la mère dans son maternage, et la protège sur le plan émotionnel. Or, les mères déprimées sont plus enclines à sevrer rapidement, et elles ont des taux sériques plus bas de prolactine. L’allaitement exclusif protège également la mère des effets néfastes du stress sur le système immunitaire. L’allaitement protège également le bébé vis-à-vis de l’impact négatif chez lui d’une dépression maternelle, probablement parce qu’une mère qui allaite doit avoir des contacts physiques étroits et réguliers avec son bébé, tandis qu’une mère qui nourrit son enfant au lait industriel n’a même pas besoin de prendre son enfant dans ses bras pour le nourrir, ce qui favorise le désengagement maternel.

PLLLein de courage à toi, Lilyrose !
 
Dernière édition:

hannyle

Montée de lait
Animatrice à la retraite
Je comprend mieux maintenant pourquoi tu disais dans ton autre message que tu envisageais arrêter l'allaitement. Je ne suis pas une experte en allaitement mais il me semble que certes anti-dépresseurs sont compatibles avec l'allaitement, est-ce que ton médecin pourrait te prescrire quelque chose qui te permet de continuer à allaiter? Quel âge a ton bébé? Est-il déjà diversifié? Peut être, comme tu le dis, tu peut garder quelques tétées, les tétées du matin et soir qui sont si réconfortantes pour la maman et le bébés... Et comme le dit Brusieg, peut être tu peut trouver de l'aide pour pouvoir respirer un peu, prendre soin de toi? Tu dis que tu essayes de tirer ton lait pour préparer ta reprise du travail mais comme tu es fatiguée ça doit être difficile :(
En tout cas, plein de courage et on se parle quand tu veux!
 

sou

Colostrum
Bonjour,
je souhaite faire part de mon avis sur le message de Lilyrose car comme vous je suis en phase de remise en question et je sens également que mon énergie s'épuise. J'allaite ma fille de 10 mois et c'était pour moi le meilleur que je puisse lui offrir, je ne suis pas experte en la matière mais Lily quel âge à votre bébé? je suis ravie d'avoir rejoint ce forum car on se sent souvent seule face à nos choix du quotidien.
Sachez que toute vos décisions seront prisent avec amour pour vous, votre enfant et votre famille. Après moult réflexion je pense qu'à un moment donner il faut être bon avec soi même pour pouvoir donner le meilleur à notre enfant. Il faut trouver la cause de votre désaroi est-ce l'allaitement, un déséquilibre dans votre vie de femme...? pour ma part j'ai oublier la femme que j'étais avant d'être maman et mon nouveau statut de mère je l'apprend au quotidien avec son lot de bonheur, d'erreurs, de question, de pleurs aussi. Il est bon d'en parler comme vous le faite et il est vrai que voir un psy aide à mettre des mots sur notre malêtre. Ma fille se réveille je vais devoir écourté mais c'est avec plaisir que de communiquer avec vous prochainement. En attendant soyez généreuse envers vous même.
 

lullaby

Voie lactée
juste un petit témoignage : je suis moi-même sous antidépresseurs (paroxétine) et j'allaite ma fille depuis 11 mois sans aucun souci par rapport à ce médicament. Il est parfaitement possible de prendre soin de soi et d'allaiter... du moins c'est le cas la plupart du temps. En revanche, je comprends que tu te sentes épuisée. C'est justement un des symptômes de la dépression. Et du coup, l'allaitement te semble ajouter à ta fatigue.

Je me souviens que lorsque j'étais particulièrement déprimée, le moindre geste du quotidien me paraissait être une épreuve. Je me réveillais le matin en ayant l'impression que je n'arriverais jamais au bout de cette nouvelle journée. Les besoins de mon bébé me semblaient un gouffre sans fond qui m'aspirait....

Bref, le fait de prendre des antidépresseurs n'a pas pour but de résoudre les problèmes mais apportent un soulagement sur le plan du moral et pour ma part, c'est ce qui m'a permis de tenir le coup et de poursuivre l'allaitement !! En plus, me sentant moins submergée par l'angoisse et les larmes, j'ai pu trouver les ressources pour m'attaquer à la source de mes difficultés maternelles.

Bravo à toutes les mamans qui osent parler de ce sujet si délicat et qui cherche comment dépasser leurs peurs, leur culpabilité, leurs émotions ambiguës pour parvenir à tisser un lien unique et irremplaçable avec leur enfant.
 

lilyrose

Montée de lait
Merci pour vos messages de soutien, merci pour vos témoignages aussi!
C'est tres poignant. Et c'est bien dommage que tout cela soit encore bien tabou et que l'on soit obligée de se libérer de ca sur des forums. (en tout cas, c'est mon cas car je sais que je ne peux pas forcément en parler aux amis/famille qui considerent que je n'ai vraiment pas a me plaindre de ma situation!)

Brusieg : une fois de plus, merci pour la documentation que je lirais à tete reposée ce soir!
Je vois une psy, depuis près d'un mois. Cela me fait beaucoup de bien mais je sens aussi que sortir la tete de l'eau va me prendre du temps.
Et je suis très impatiente dans la vie! Je ne supporte pas de me voir dans cet été.
Lullaby, je me retrouve beaucoup dans tes paroles : cette impression que je ne pourrais pas gérer le quotidien, les besoins de mon bébé pourtant pas si exigeant qui m’oppressent par moment, etc...
Et puis ca va très bien plusieurs jours, et sans raison, le jour d'après, ca ne va pas du tout, j'angoisse. Et j'oscille en permanence entre ces 2 états. Heureusement, il y a plus de jours positifs que de jours négatifs... et je suis TRES soutenue par mon mari, ce qui m'aide a garder le cap.

Avec le recul, et surtout après avoir réussi a bien dormir cette nuit, j'y vois un peu plus clair : NON, je ne veux pas arreter cet allaitement. Et ais-je vraiment besoin de médicaments pour aller mieux ? Peut etre me faut-il tout simplement encore un peu de temps, que j'avance dans ma thérapie avec ma psy et que petit a petit, je m'en sortirai.

Je sais aujourd'hui que je risque de regretter fort un arret de l'allaitement non désiré, "sur un coup de tete". Je sais aussi que cela m'épuise et qu'il faut que je pense à mon bien etre. Mais peut etre qu'en m’allégeant l'esprit sur d'autres choses, j'aurais à nouveau un peu plus d'energie ?
Bref, je sens que tout ceci est instable, un peu comme un chateau de cartes, mais j'ai envie de m'accrocher à ce dont je suis sure. Et si je suis bien sure d'une chose, c'est que j'aime mon fils, j'aime l'allaiter, j'aime ce contact qui nous lie et qui nous rend plus fort...

sou : je suis entierement d'accord aussi! et puis il est parfois dur de se sortir de ce tout nouveau statut de maman, de savoir que l'on n'est pas qu'une maman meme si ce role nous tient énormément à coeur! c'est bon de se retrouver, de s'offrir un peu de temps à soi...

N'hésitons pas a discuter sur ce sujet! Personnellement, cela me fait un grand bien de savoir que je ne suis pas seule, que tout n'est pas noir et que l'avenir nous laisse présager encore de merveilleux moments avec nos enfants, notre famille...
 

Lilizut

Période de pointe
bonsoir lilyrose et les autres mamans,
je suis émue de lire ton message car j'ai moi même trouvé que les premiers mois de jeune maman étaient très difficiles, même quand finalement tout va "bien". quel bouleversement que de devenir maman ! les gens pensent qu'on doit nager dans le bonheur, ils sont tout heureux de voir le bébé et ils oublient que pour les mamans ça peut être aussi une grande période de détresse silencieuse... donc non tu n'es pas le seule !
notre pire ennemie est sans doute la fatigue, car ça minerait le moral de n'importe d'enchaîner des nuits entrecoupées.
tu dis que tu as envie de reprendre le travail, est-ce une option pour toi ? ça te permettrait sans doute de reprendre une "vie sociale", de te retrouver. en tout cas si tu ne vas pas bien du tout, avant de penser à arrêter ton allaitement, puisque c'est un déchirement pour toi, il y a sans doute d'autres choses que tu peux faire pour aller mieux.
prends soin de toi, demande de l'aide à ta famille, amis pour prendre un peu le temps de souffler
je te souhaite plein de courage et de belles tétées avec ton petit
 

lilyrose

Montée de lait
Bonsoir,
je reviens vers vous.
Cela ne va pas mieux. Je suis allée voir mon généraliste cet après midi. D'après lui, la seule façon de me guérir est de me prescrire des médicaments.
Je suis assez d'accord là dessus, ça ne va vraiment pas et je n'en peux plus de cette situation...
Mais il me dit que tant que je n'aurais pas sevré mon enfant, il ne pourra pas me soigner. Donc je n'ai pas le choix : arrêter d'allaiter...
Pourtant, j'ai déjà lu que certains médicaments pouvaient être compatibles ??
Je suis tellement perdue et triste...

lilizut : j'en profite pour te répondre : oui j'envisage de reprendre le travail, si on trouve un mode de garde d'ici là, et en attendant il me reste encore 3 mois avant la reprise mais je pense que reprendre une vie sociale, comme tu dis, me sera d'un grand secours, du moins, c'est ce que j'espère...
 

Brusieg

Hyperlactation
Animatrice à la retraite
Bonsoir lilyrose,

Je comprends que cette situation te rende triste :(
Sur ce coup-là, ce généraliste ne semble pas t'apporter beaucoup de soutien. Sinon, tu ne te sentirais pas comme ça ce soir...
Il existe certainement des médicaments compatibles. T'a-t-il donné le nom du médicament qu'il envisage de te prescrire ? Peut-être pourrais-tu lui demander le nom de la molécule également ? Ensuite, nous pourrions nous renseigner et voir si effectivement c'est incompatible...
As-tu envisagé de consulter un autre médecin, histoire d'avoir un second avis ?

Plein de courage à toi, lilyrose :eek: !
 

lilyrose

Montée de lait
j'ai réussi a joindre ma conseillère en lactation qui est vraiment formidable. Elle a pu me conseiller un médecin, elle même conseillère en lactation. je l'appelle dès demain en espérant avoir rdv le plus tôt possible.

Merci Brusieg pour le soutien, merci à ce forum d'exister, vous êtes d'un grand soutien.
 

Lili69

Hyperlactation
Comme je me retrouve dans ton témoignage...c'était il y a trois ans et demi. J'ai tellement versé de larmes, je me sentais si seule, je me suis tellement culpabilisée. La relation avec ma fille porte encore les stigmates de ces débuts difficiles. Nous sommes aujourd'hui ultra fusionnelles, comme si je lui "devais" quelque chose par rapport à cette période.

Comment je m'en suis sortie? Avec 30kg de plus, une séparation d'avec le papa et surtout la reprise du travail. Te dire que j'ai bien géré : non! Mais cela a été ma manière de le gérer. Aujourd'hui je suis à nouveau maman d'une petite puce de 15 jours. J'ai un comportement totalement différent avec elle. La dépression post partum, je m'en suis méfié cette fois-ci.

Je pense qu'il faut apprendre à passer moins de temps avec son bébé mais mieux. Tu prendras la décision qui te semble juste pour l'allaitement. Mais à mon avis, tu passeras certainement par une phase de culpabilisation si tu arrêtes. C'est surtout important que tu te retrouves en tant que femme. Mère, tu l'es déjà et tu en es une bonne. Je te souhaite du courage car il en faut. Pense à toi.
 

Brusieg

Hyperlactation
Animatrice à la retraite
Bonjour Lilyrose :eek: !

Super ! Je suis contente et soulagée de lire que tu as pu être aiguillée vers quelqu'un de compétent en allaitement maternel !

J'espère que ce rdv t'apportera quelques pistes et que tu retrouveras vite l'allaitement serein dont tu rêves !

Donne de tes nouvelles, si tu veux bien ;) !
 

sou

Colostrum
Bonjour à toutes,
comme je le disais plus haut Lily, je me retrouve un peu dans ton passage à vide, de ce que j'ai compris tu viens tout juste de mettre au monde ton bébé et tu te sens fragile, envahie d'une pression face aux responsabilités de ton statut de maman. En tant que jeune maman je suis passer par là avec mon conjoint, le 1er mois à été assez difficile nous étions tout deux à pleurer à nous demander si notre vie d'avant était pour toujours effacer. Nous étions submerger et à la fois pris de sentiments de bonheur à voir notre petite si fragile si pure et à la fois pris au piège comme si une nouvelle vie nous était contraint. Puis au fil du temps tout ceci s'est apaisé (même si moi je suis une grande angoissé) nous sommes deux!! donc quand l'un flanche l'autre peut le soulager, l'épauler... je dirai que j'ai eu beaucoup de chance car nous avons toujours été tous les 3 ensemble, je pensais beaucoup aux mamans qui se retrouvai seule la journée ça doit être trés pesant... Est ce que ton mari te donne son avis, prend il le relais le soir arrivé, les week end? est -tu seule avec ton bambin? je ne voudrai pas être indiscrète mais j'avoue que bien des facteurs sont déterminants dans les situations du quotidiens. À l'heure actuelle j’essaie de me trouver des occupations perso pour me retrouver en tant que femme, j'ai beaucoup donner ces dix derniers mois et depuis 3 semaines je me sens épuisée, déprimé, pas bien dans mon corps... alors en discutant un peu avec une amie proche, je sens que le problème vient d'un déséquilibre dans la façon de donner mon énergie, j'ai été beaucoup focaliser sur mon bébé et beaucoup moins envers mon couple et encore moi envers moi même! j'ai lu avec beaucoup d'attention les messages sur ce forum et une maman disait souvent le mal blesse lorsque l'on veut trop bien faire. Je suis entièrement d'accord et je dirai encore une fois de la bonté envers soi même, se prendre 20mn au minimum rien que pour soi c'est vitale, un bain, sortir faire une course, écouter un disque, appeler une copine, de la famille...? il ya toujours uns solution et pourquoi pas une fois par semaine faire une activité à l'exterieure, aller marcher, s'inscrire à un cours de yoga, de dessin ce qui te semble te faire plaisir, tu verras le retour à la maison est plein d’énergie positives parce qu'on s'est donner du temps à soi, le temps de se ressourcer. En tous cas je pense que tous ça est positif même si pour toi c'est l'inverse, les étapes de changement dans une vie induit forcement des bouleversements, cela te pousse à retrouver un équilibre entre ton nouveau statut et celui de femme et donc te poser des questions, douter de toi... as tu essayer de voir un psychologue de maternité? donne nous te tes nouvelles et des solutions que tu envisages, courage bats toi et ce sera plus qu'un souvenir, et pas un mauvais souvenir car chaque étape à son rôle à jouer pour le reste à venir...
 

lullaby

Voie lactée
oh lilyrose !!! Comme c'est dur ce que tu vis.... et ce que te dit ce médecin !! Tant que tu allaiteras, tu ne pourras pas te soigner ? C'est drôlement culpabilisant comme phrase !! Tu dois donc choisir entre ta santé et celle de ton enfant en quelque sorte ?

Je suis certaine qu'il existe des molécules compatibles avec l'allaitement, c'est le cas de la paroxétine par exemple mais il y en a beaucoup d'autres. Je peux te retrouver la liste donnée par le docteur Jack Newman si ça t'intéresse.
 

lilyrose

Montée de lait
Une fois de plus, un GRAND merci pour vos messages, votre soutien et vos témoignages.
Lili69, ton témoignage est poignant aussi! Je constate que beaucoup d'entre vous avez fait preuve d'une force incroyable pour sortir de cette mauvaise passe. Je suis admirative face a vos combats!
Je sais que moi même je combats du mieux que je peux ce qu'il m'arrive et j'espère très vite venir vous dire que tout ceci n'était qu'un horrible cauchemar...

Je suis TRÈS soutenue par mon mari qui prend le relai des qu'il franchit la porte le soir, il est très présent le week-end et certains mercredis aussi!
Grâce a lui je tente de m'offrir quelques heures rien que pour moi pour me vider la tête!
Samedi, je vois un médecin et demain je vois ma psy... Tout cela m'apporte du réconfort car je me sens de moins en moins seule dans ma déprime...
Merci de me lire, merci de vos témoignages.
Pour toutes les personnes dans une situation similaire, n'hésitez pas a en parler. Ici on reste anonyme et cela fait un grand bien de vider son sac...
 

Lili69

Hyperlactation
Je suis admirative de ton courage d'arriver à en parler. Pour ma part, j'ai bien dû mettre 6 mois à admettre mes difficultés. Et j'ai mis des années à en parler comme tu le fais. J'espère que tous les moyens que tu déploies, tous tes efforts seront récompensés. Bravo à toi et donne de tes nouvelles!
 

toupidek

Période de pointe
Bonjour à toutes,
ce post commence à dater et je souhaite à Lilyrose et à toutes les autres qu'il en soit plus d'actualité mais dans le doute, j'apporte mon expérience personnelle

Après la naissance compliquée de mon petit bonhomme, j'ai fait une dépression post-partum qui a été diagnostiquée environ 3 mois après. J'ai été très accompagnée : sage-femme qui a détectée le problème, médecin homéopathe pro allaitement (même si il n'y connaît pas grand chose), psychologue chouette, et surtout mari très présent et famille très compréhensive. La dépression a duré 1 an, le temps de passer le premier anniversaire de la naissance si galère.
Le symptôme le plus flagrant de mon mal-être : une sorte d'indifférence à mon fils, comme s'il n'était pas de moi.
Allaité tout le long de cette (très mauvaise) aventure, c'est comme ça que le lien, si fort entre nous maintenant, s'est formé et qu'il n'a apparemment aucune séquelle de ce passage 'sans maman'.
Pour moi, c'est l'allaitement qui nous a sauvé tout les deux :)

bon courage à toutes celles qui vivent ces moments si durs
 
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