Bonsoir à toutes,
Après deux mois de bataille contre moi même, je viens à vous dans un ultime recours.
Ma petite puce est née il y a tout juste deux mois. N'ayant jamais eu de bébé auparavant et personne pour me conseiller, ni à la maternité, ni à la maison, je n'avais alors absolument pas assimilé le concept de l'allaitement. Je m'explique, mon souhait était et est toujours, d'allaiter Diana au sein. Mais lorsque j'ai quitté la maternité, on m'avait alors donner la directive d'allaiter 15 minutes chaque sein et ensuite de donner le biberon. Ce que j'ai fait. Je n'avais alors pas compris qu'une fois la montée de lait effective, il fallait absolument que je passe en sein exclusif. Alors, j'ai fait ce manège pendant près d'un mois avant de me rendre compte qu'en fait, j'avais manqué irrémédiablement le cap du sein exclusif. Diana était alors sur du 90 ml de biberon, et moi, bien sur, avec une production de lait misérable qui ne pouvait en aucun cas la satisfaire ni en ce qui est de la quantité ni en ce qui est du débit. J'ai alors commencé à faire une fixation sur l'allaitement. J'ai pris du gallactogil, j'ai acheté un tire lait électrique, j'ai essayé de la mettre un maximum au sein, même quand elle n'avait pas faim. Heureusement, Diana adore avoir le sein en bouche, mais elle tétait alors beaucoup moins bien. Elle pinçait le sein, et je lui ai appris à se remettre en bonne posture.
C'est alors qu'une dure période de problèmes et de doutes à commencer.
D'abord, Diana, au bout de 2 jours, ne savait plus ni téter le biberon, qu'elle avalait à coup de lait et d'air, mais aussi qu'elle tirait trop fort ce qui lui faisait mal, ni téter efficacement le sein, dans le sens ou elle buvait le lait de première tétée, celui qui vient vite et facilement, mais qu'elle n'arrivait pas au lait de fin de tétée avant de ne finir affamée et de se jeter sur le biberon avec ce que cela a pour conséquence que de boire trop vite. Pourtant je prenais soin de lui proposer le sein au moins 45 min avant l'heure du biberon.
Entre temps, une grosse période de doute s'est installé, car Diana, étrangement, n'allait plus à la selle durant des jours et hurlait tous les jours de malaises ou de douleurs avant de ne réussir enfin à faire sa selle. Bien sur, coïncidence pour coïncidence, je me suis accusé et ai accusé mon lait. J'ai pourtant continuer un jour sur deux, un jour de confiance en moi sur deux, a lui redonner le sein, a tirer mon lait. Mais les soucis continuaient. Diana avait en fait un muguet et une mycose qui la faisait souffrir et l’empêchait d'allait a la selle.
Aujourd'hui, ses problèmes de selles ont disparus et ses problèmes de mycoses sont en voit de rémission. Mais en ce qui concerne mon allaitement, je ne suis guerre plus avancée ou confiante.
A force d'y croire encore, j'ai réussi à maintenir mes seins en état de marche, mais je suis encore très loin de pouvoir allaiter Diana qui boit aujourd'hui du 120 ml au biberon 6 à 7 fois par jour. En tirant mon lait sur une journée, je peine à dépasser les 90 ml sur 4 prises et sur les 2 seins, alors même que je passe au moins 30 minutes par sein. J'ai, cependant, encore des montées de lait 2 à 3 fois par jour lorsque Diana pleure pour manger ou lorsqu'elle tête un sein et que l'autre se met à couler notablement. Je peux, et je veux encore me battre afin d'allaiter exclusivement Diana, mais aujourd'hui je perd à nouveau confiance car je vois bien que mon combat pour allaiter Diana la bouleverse et la déstabilise.
En effet, quand je reprends le cycle de relactation : mise au sein et tire lait; elle n'arrive plus à téter son biberon correctement après une mise au sein, alors même qu'elle a très faim, elle le repousse et pleure. Le prend t'elle trop fort ou est-elle déboussolée. Même lorsque je la donne à une autre personne, elle boit son biberon de la même façon, à la fois de façon goulu et en criant par moment... En tout cas, je vois bien que le biberon après le sein la perturbe énormément. Notamment le soir arrivé où elle ne trouve plus le sommeil, moi, remettant alors en cause le bien fondé de mon combat, me disant que celui ci est plus un acharnement pour mon bien être de maman que pour son bien être de bébé.
Mon sentiment est d'autant plus fort que lorsque que je la mets au sein et qu'ils sont lourds en lait, Diana semble déroutée, perdu, surprise de ce lait qui sort de son jouet habituel qui n'avait coutume que de n'avoir un bon gout et un très faible débit. Elle se recule, pleure, reprend le sein, dandine des jambes, a les yeux rouges; bref, elle a, en gros, le comportement d'une droguée qui ne sait pas comment apaiser ses pulsions. C'est très étrange comme comportement. Et elle se comporte comme cela même quand j'essaye de lui donner le sein après le biberon plutôt qu'avant. Je n'ai pas de réflexe d'éjection fort, au contraire, un débit plutôt faible qui ne saurait alors être incriminé, puisque même lorsque j'essaie de la mettre au sein alors qu'elle est repu, çà se passe de la même façon.
Alors je l’enlève du sein et je la donne à quelqu'un d'autre afin qu'elle retrouve son calme. Je me sens alors coupable de perturber Diana qui est complètement paumée, du haut de ses 2 mois, entre mise au sein pour manger, biberon pour manger et tétées plaisirs pour dormir et se calmer.
Enfin, je remarque clairement que depuis que je recommence à avoir du lait en quantité supérieure et que je le lui donne, elle fait des reflux récurents, la nuit, lorsqu'on la couche, et cela, même lorsque je prends soin de la tenir en position verticale au moins 20 minutes après avoir mangé. Chose qu'elle ne faisait pas avant lorsqu'elle ne buvait qu'à très petite dose mon lait.
Aujourd'hui encore, est probablement mon dernier jour de doute et de souffrance avant que je ne décide définitivement d’arrêter cette obsession du sein... Mais avant cela, je poste ce message, comme une bouteille jetée à la mer, en espérant qu'elle me reviendra avec un message d'espoir pour l'avenir, que cela soit avec ou sans l'allaitement...
Merci de m'avoir lu
Après deux mois de bataille contre moi même, je viens à vous dans un ultime recours.
Ma petite puce est née il y a tout juste deux mois. N'ayant jamais eu de bébé auparavant et personne pour me conseiller, ni à la maternité, ni à la maison, je n'avais alors absolument pas assimilé le concept de l'allaitement. Je m'explique, mon souhait était et est toujours, d'allaiter Diana au sein. Mais lorsque j'ai quitté la maternité, on m'avait alors donner la directive d'allaiter 15 minutes chaque sein et ensuite de donner le biberon. Ce que j'ai fait. Je n'avais alors pas compris qu'une fois la montée de lait effective, il fallait absolument que je passe en sein exclusif. Alors, j'ai fait ce manège pendant près d'un mois avant de me rendre compte qu'en fait, j'avais manqué irrémédiablement le cap du sein exclusif. Diana était alors sur du 90 ml de biberon, et moi, bien sur, avec une production de lait misérable qui ne pouvait en aucun cas la satisfaire ni en ce qui est de la quantité ni en ce qui est du débit. J'ai alors commencé à faire une fixation sur l'allaitement. J'ai pris du gallactogil, j'ai acheté un tire lait électrique, j'ai essayé de la mettre un maximum au sein, même quand elle n'avait pas faim. Heureusement, Diana adore avoir le sein en bouche, mais elle tétait alors beaucoup moins bien. Elle pinçait le sein, et je lui ai appris à se remettre en bonne posture.
C'est alors qu'une dure période de problèmes et de doutes à commencer.
D'abord, Diana, au bout de 2 jours, ne savait plus ni téter le biberon, qu'elle avalait à coup de lait et d'air, mais aussi qu'elle tirait trop fort ce qui lui faisait mal, ni téter efficacement le sein, dans le sens ou elle buvait le lait de première tétée, celui qui vient vite et facilement, mais qu'elle n'arrivait pas au lait de fin de tétée avant de ne finir affamée et de se jeter sur le biberon avec ce que cela a pour conséquence que de boire trop vite. Pourtant je prenais soin de lui proposer le sein au moins 45 min avant l'heure du biberon.
Entre temps, une grosse période de doute s'est installé, car Diana, étrangement, n'allait plus à la selle durant des jours et hurlait tous les jours de malaises ou de douleurs avant de ne réussir enfin à faire sa selle. Bien sur, coïncidence pour coïncidence, je me suis accusé et ai accusé mon lait. J'ai pourtant continuer un jour sur deux, un jour de confiance en moi sur deux, a lui redonner le sein, a tirer mon lait. Mais les soucis continuaient. Diana avait en fait un muguet et une mycose qui la faisait souffrir et l’empêchait d'allait a la selle.
Aujourd'hui, ses problèmes de selles ont disparus et ses problèmes de mycoses sont en voit de rémission. Mais en ce qui concerne mon allaitement, je ne suis guerre plus avancée ou confiante.
A force d'y croire encore, j'ai réussi à maintenir mes seins en état de marche, mais je suis encore très loin de pouvoir allaiter Diana qui boit aujourd'hui du 120 ml au biberon 6 à 7 fois par jour. En tirant mon lait sur une journée, je peine à dépasser les 90 ml sur 4 prises et sur les 2 seins, alors même que je passe au moins 30 minutes par sein. J'ai, cependant, encore des montées de lait 2 à 3 fois par jour lorsque Diana pleure pour manger ou lorsqu'elle tête un sein et que l'autre se met à couler notablement. Je peux, et je veux encore me battre afin d'allaiter exclusivement Diana, mais aujourd'hui je perd à nouveau confiance car je vois bien que mon combat pour allaiter Diana la bouleverse et la déstabilise.
En effet, quand je reprends le cycle de relactation : mise au sein et tire lait; elle n'arrive plus à téter son biberon correctement après une mise au sein, alors même qu'elle a très faim, elle le repousse et pleure. Le prend t'elle trop fort ou est-elle déboussolée. Même lorsque je la donne à une autre personne, elle boit son biberon de la même façon, à la fois de façon goulu et en criant par moment... En tout cas, je vois bien que le biberon après le sein la perturbe énormément. Notamment le soir arrivé où elle ne trouve plus le sommeil, moi, remettant alors en cause le bien fondé de mon combat, me disant que celui ci est plus un acharnement pour mon bien être de maman que pour son bien être de bébé.
Mon sentiment est d'autant plus fort que lorsque que je la mets au sein et qu'ils sont lourds en lait, Diana semble déroutée, perdu, surprise de ce lait qui sort de son jouet habituel qui n'avait coutume que de n'avoir un bon gout et un très faible débit. Elle se recule, pleure, reprend le sein, dandine des jambes, a les yeux rouges; bref, elle a, en gros, le comportement d'une droguée qui ne sait pas comment apaiser ses pulsions. C'est très étrange comme comportement. Et elle se comporte comme cela même quand j'essaye de lui donner le sein après le biberon plutôt qu'avant. Je n'ai pas de réflexe d'éjection fort, au contraire, un débit plutôt faible qui ne saurait alors être incriminé, puisque même lorsque j'essaie de la mettre au sein alors qu'elle est repu, çà se passe de la même façon.
Alors je l’enlève du sein et je la donne à quelqu'un d'autre afin qu'elle retrouve son calme. Je me sens alors coupable de perturber Diana qui est complètement paumée, du haut de ses 2 mois, entre mise au sein pour manger, biberon pour manger et tétées plaisirs pour dormir et se calmer.
Enfin, je remarque clairement que depuis que je recommence à avoir du lait en quantité supérieure et que je le lui donne, elle fait des reflux récurents, la nuit, lorsqu'on la couche, et cela, même lorsque je prends soin de la tenir en position verticale au moins 20 minutes après avoir mangé. Chose qu'elle ne faisait pas avant lorsqu'elle ne buvait qu'à très petite dose mon lait.
Aujourd'hui encore, est probablement mon dernier jour de doute et de souffrance avant que je ne décide définitivement d’arrêter cette obsession du sein... Mais avant cela, je poste ce message, comme une bouteille jetée à la mer, en espérant qu'elle me reviendra avec un message d'espoir pour l'avenir, que cela soit avec ou sans l'allaitement...
Merci de m'avoir lu
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