juste un message pour exprimer un mal être qui m'empêche de dormir.
Nous avions rendez vous cet apres midi à la creche familiale pour rencontrer la directrice pour qu'elle présélectionne des nounous en fonction de nos critères.
Nous avons une très bonne expérience de creche collective pour le premier, qui y est allé dés ses 3 mois, avec du lait de maman pendant 1 an. Par chance, il s'était très bien calé au "rythme " et "attentes" de la crèche, qui par ailleurs est plutôt très attentive aux besoins des enfants.
Nous avions juste eu une difficulté sur des problématiques de biberons trops gros qui ont mis en difficulté l'allaitement vers ses 1 ans (monsieur etait frustré avec moi car je ne sais pas produire plus de 200ml en une fois...) mais on avais trouvé facilement une solution pour passer le cap. Je suis bien consciente d'avoir eu de la chance d'avoir un enfant si "facile" ce qui nous a permis de continuer un allaitement épanouissant sans que j'ai à me battre contre la creche et ses habitudes ( ils n'avaient jamais eu le cas d'un enfant allaité aussi longtemps). Pour le premier je n'aurais pas eu le courage d'affirmer mes positions en cas de difficulté mais je me sentais prête à le faire pour le(s) suivant(s), forte de cette belle expérience et maintenant sûre de l'intérêt de préserver l'allaitement pour notre famille.
Pour le deuxième qui arrive bientôt, nous devons changer de creche et je m'y suis prise un peu tard pour les crèches collectives. Donc peu de chance d'avoir une place.
Je ne me sens pas particulièrement à l'aise avec l'idée d'une nounou, peut être parce que je vois toujours les mêmes au supermarché avec leurs poussettes doubles, d'autres gamins accrochés à la poussette sans le droit de moufter pendant qu'elles discutent entre elles.
Donc pour ce rendez vous à la creche familiale, le maintien de l'allaitement arrive bien sûr en tete de liste des critères, avec l'idée d'avoir une nounou ouverte sur le sujet, car je sais que cela peut nécessiter une adaptation à l'enfant un peu différente. Et je me dis aussi que dans ce cas, on a plus de chance d'avoir une personne à l'écoute des besoins de l'enfant, qui laissera pas pleurer ou ce genre de chose ou à minima sera ouverte pour en discuter.
Je n'ai pas réussi à sentir au Depart si la directrice était plutôt dans cette optique ou très éloignée et campée sur ses positions. et je me suis pris les pieds dans le tapis à essayer d'expliquer qu'un enfant allaité n'as pas les mêmes besoins / rythmes /quantités, d'où l'interet d'avoir quelqu'un d'ouvert sur le sujet pour pouvoir s'adapter. Je pense qu'elle ne voyait pas la difficulté car elle a dit à un moment qu'un biberon c'est un biberon quoi qu'il y ait dedans, avec pour fonction de nourrir l'enfant et qu'elle ne voyait donc pas le problème.
Mon mari a été étonné que je tourne autour du pot, m'embourbe, et ne m'affirme pas plus en disant ce que je veux c'est ca et c'est comme ça, point. Il m'a bien charié après (genre l'adepte de la secte du nichon qui ne s'assume pas)
Je m'en veux de n'avoir pas été claire, de n'avoir pas réussi à synthétiser mon message, avec le risque d'être cataloguée pour une folle extrémiste de l'allaitement et de tout ce qui va avec (même si je m'en rapproche à mon plus grand étonnement
, ça ne regarde que ma famille et pas la manière dont on va traiter mon enfant). J'ai l'impression d'avoir loupé cette première bataille, de n'avoir pas été à la hauteur, pour mon fils qui n'est même pas né.C'est déjà difficile d'anticiper les besoins de garde d'un enfant que l'on ne connaît pas, mais sur le fait que ce n'est pas la reprise du travail qui obligerait un sevrage, je n'avais pas de doute.
Ça ne me met pas en confiance pour la suite, avec l'impression de m'effacer à la première difficulté.
Nous avions rendez vous cet apres midi à la creche familiale pour rencontrer la directrice pour qu'elle présélectionne des nounous en fonction de nos critères.
Nous avons une très bonne expérience de creche collective pour le premier, qui y est allé dés ses 3 mois, avec du lait de maman pendant 1 an. Par chance, il s'était très bien calé au "rythme " et "attentes" de la crèche, qui par ailleurs est plutôt très attentive aux besoins des enfants.
Nous avions juste eu une difficulté sur des problématiques de biberons trops gros qui ont mis en difficulté l'allaitement vers ses 1 ans (monsieur etait frustré avec moi car je ne sais pas produire plus de 200ml en une fois...) mais on avais trouvé facilement une solution pour passer le cap. Je suis bien consciente d'avoir eu de la chance d'avoir un enfant si "facile" ce qui nous a permis de continuer un allaitement épanouissant sans que j'ai à me battre contre la creche et ses habitudes ( ils n'avaient jamais eu le cas d'un enfant allaité aussi longtemps). Pour le premier je n'aurais pas eu le courage d'affirmer mes positions en cas de difficulté mais je me sentais prête à le faire pour le(s) suivant(s), forte de cette belle expérience et maintenant sûre de l'intérêt de préserver l'allaitement pour notre famille.
Pour le deuxième qui arrive bientôt, nous devons changer de creche et je m'y suis prise un peu tard pour les crèches collectives. Donc peu de chance d'avoir une place.
Je ne me sens pas particulièrement à l'aise avec l'idée d'une nounou, peut être parce que je vois toujours les mêmes au supermarché avec leurs poussettes doubles, d'autres gamins accrochés à la poussette sans le droit de moufter pendant qu'elles discutent entre elles.
Donc pour ce rendez vous à la creche familiale, le maintien de l'allaitement arrive bien sûr en tete de liste des critères, avec l'idée d'avoir une nounou ouverte sur le sujet, car je sais que cela peut nécessiter une adaptation à l'enfant un peu différente. Et je me dis aussi que dans ce cas, on a plus de chance d'avoir une personne à l'écoute des besoins de l'enfant, qui laissera pas pleurer ou ce genre de chose ou à minima sera ouverte pour en discuter.
Je n'ai pas réussi à sentir au Depart si la directrice était plutôt dans cette optique ou très éloignée et campée sur ses positions. et je me suis pris les pieds dans le tapis à essayer d'expliquer qu'un enfant allaité n'as pas les mêmes besoins / rythmes /quantités, d'où l'interet d'avoir quelqu'un d'ouvert sur le sujet pour pouvoir s'adapter. Je pense qu'elle ne voyait pas la difficulté car elle a dit à un moment qu'un biberon c'est un biberon quoi qu'il y ait dedans, avec pour fonction de nourrir l'enfant et qu'elle ne voyait donc pas le problème.
Mon mari a été étonné que je tourne autour du pot, m'embourbe, et ne m'affirme pas plus en disant ce que je veux c'est ca et c'est comme ça, point. Il m'a bien charié après (genre l'adepte de la secte du nichon qui ne s'assume pas)
Je m'en veux de n'avoir pas été claire, de n'avoir pas réussi à synthétiser mon message, avec le risque d'être cataloguée pour une folle extrémiste de l'allaitement et de tout ce qui va avec (même si je m'en rapproche à mon plus grand étonnement
Ça ne me met pas en confiance pour la suite, avec l'impression de m'effacer à la première difficulté.