#MadameRêve
Hyperlactation
Bonsoir,
je n'ai pas l'habitude de poster sur un forum mais ce soir, je me sens très angoissée, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps, et j'ai vraiment besoin de soutien et de conseils ! Je ne suis pas sûre de poster au bon endroit car plusieurs sujets sont évoqués...
Avant tout, je suis maman depuis un peu plus de 6 mois, pour la première fois, d'une petite fille.
Pour camper un peu le décor, je me suis sentie, dès le 4e mois de ma grossesse, très proche d'elle, pratiquant une sorte d'haptonomie improvisée, lui parlant beaucoup, etc. et j'ai vécu sa naissance comme une retrouvaille. Depuis qu'elle est née, on passe beaucoup de temps ensemble, on est dans une relation très joyeuse, proche.
Les 1ers mois de sa naissance ont été très intenses (forcément), avec notamment un début d'allaitement pas très serein et l'impossibilité de la coucher dans son lit.
J'étais (et suis) convaincue des bienfaits du maternage et de la réponse systématique à ses besoins et je m'y suis lancée à fond, encouragée par l'idée que ça ne durerait pas.
Et effectivement, juste avant ses 3 mois, la puce a fait sa première nuit (7 heures), puis pendant presque 1 mois, les a succédées. Pas des nuits de rêve hein, mais elle dormait d'avantage que les 4 heures d'affilées qu'elle faisaient depuis sa naissance (je mesure seulement aujourd'hui à quel point c'était déjà merveilleux
!) : 6/7/8 voire 9 heures en début de nuit.
Et puis... et puis j'ai repris le travail.
Avec plusieurs particularités :
- un travail ponctuel (donc pas tous les jours et pas à temps plein, aussi bien en semaine qu'en WE),
- dans le milieu du spectacle (donc horaires atypiques, variables d'une vacation à l'autre, pouvant être fractionnées dans la journée),
- le père à la maison pouvant s'occuper de notre fille,
- un bébé refusant de manger en mon absence et hurlant à la mort (les pleurs ont rapidement cessé mais elle a tjs refusé de boire du lait autrement malgré TOUS nos essais).
Bref. Au bout de 3 semaines, les nuits se sont sensiblement modifiées : elle dormait tjs minimum 4 heures d'affilées en 1re partie de soirée mais elle se réveillait davantage en 2nde partie. Puis elle s'est réveillée de plus en plus tôt. Puis de plus en plus souvent. À ce jour, 3 mois après, elle se réveille toutes les heures dès le début de soirée.
Comment dire...
A la même époque que la réduction des nuits, on a remarqué aussi plusieurs changements dans son comportement, qui ressemblent beaucoup aux signes de l'angoisse de séparation :
plus de sourires aux inconnus, refus des bras autres que les miens, vite fait ceux du père mais pas à plus de 4 pas de distance de moi (on a compté), peur de prendre le bain, refus d'être couchée dans son lit, grande difficulté à lâcher prise et à s'endormir avec moi.
Question 1 / L'angoisse de séparation, décrite comme étant vers 8 mois, est-ce possible à 4 mois et demi ???
Et s'il y a des améliorations à ce jour (elle re-sourit vaguement aux inconnus - non mais sinon, c'est une fille adorable je vous assure !, va sans plus de pb dans les bras de son papa), nous sommes à un stade de proximité qui me pose question : cododo systématique chaque nuit et portage pratiquement toute la journée, hors périodes de jeux sur le tapis mais lors desquelles je suis à côté d'elle, tjs grande difficulté à lâcher prise pour s'endormir.
Question 2 / Dans quelle mesure est-ce que le cododo empêche-t-il l'apprentissage du sommeil autonome ? Comment le bébé peut-il parvenir à passer d'un cycle de sommeil à l'autre seul s'il a la possibilité de téter dans 1 demi sommeil ?
Car j'envisage volontiers le cododo, ne serait-ce que pour ma survie, mais je l'envisage comme une solution provisoire. Or n'y a-t-il pas un 'piège' qui peut se créer ?
Question 3 / Si le besoin de réconfort de ma fille, presque 2 mois après, reste aussi fort (je dirais même qu'il s'intensifie), cela ne voudrait-il pas dire que je me plantequelque part ?
Je cherche beaucoup de soutien moral dans mes lectures car c'est très important pour moi de ne pas peser sur ma fille, de ne pas lui en vouloir d'une situation que je sais normale chez les bébés : ne pas faire ses nuits, avoir besoin d'être rassurée. Mais je me sens découragée de voir que ça dure aussi longtemps et d'avoir le sentiment que ça empire (je n'aime pas ce vocabulaire mais là ce soir, c'est mon ressenti) et j'ai besoin d'un soutien plus personnel...Car je me sens perdue dans ma façon d'aborder la situation.
En effet, là présentement, je viens de recevoir mon planning et il ne ressemble à rien. J'ai qqs marges de négociations mais ça ne réglera pas tout. Je suis susceptible d'être absente à TOUS les moments de la journée (entre 8h et minuit) dans les prochaines semaines et je n'arrive plus à envisager de quelle façon organiser une journée type. En gros une routine. Pour les repas. Pour le soir. Pour le sommeil.
Bref, j'ai besoin d'un coach de vie je crois...
Question 4 / Comment envisager une routine rassurante pour ma fille sachant que je suis susceptible de ne pas être là à tout moment de la journée ? (vous avez 4 heures)
Question 5 / Elle est diversifiée depuis ses 4 mois et demi à la purée/compote/yahourt. Puis-je remplacer mes tétées par ces aliments aussi bien le midi que le soir ? (L'alimentation est aussi un grand sujet de perdition pour moi)(j'ai oublié de préciser que lorsquae je suis à la maison toute la journée, ce qui arrive aussi régulièrement, elle demande à téter toutes les 2 heures, jour et nuit)
J'espère que la formulation des questions ne paraît pas trop incisive, je le fais aussi pour clarifier ma pensée. Je mesure que c'est un long message, j'espère ne pas exagérer. Merci à celles qui auront le courage de me répondre !
Bénédicte
je n'ai pas l'habitude de poster sur un forum mais ce soir, je me sens très angoissée, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps, et j'ai vraiment besoin de soutien et de conseils ! Je ne suis pas sûre de poster au bon endroit car plusieurs sujets sont évoqués...
Avant tout, je suis maman depuis un peu plus de 6 mois, pour la première fois, d'une petite fille.
Pour camper un peu le décor, je me suis sentie, dès le 4e mois de ma grossesse, très proche d'elle, pratiquant une sorte d'haptonomie improvisée, lui parlant beaucoup, etc. et j'ai vécu sa naissance comme une retrouvaille. Depuis qu'elle est née, on passe beaucoup de temps ensemble, on est dans une relation très joyeuse, proche.
Les 1ers mois de sa naissance ont été très intenses (forcément), avec notamment un début d'allaitement pas très serein et l'impossibilité de la coucher dans son lit.
J'étais (et suis) convaincue des bienfaits du maternage et de la réponse systématique à ses besoins et je m'y suis lancée à fond, encouragée par l'idée que ça ne durerait pas.
Et effectivement, juste avant ses 3 mois, la puce a fait sa première nuit (7 heures), puis pendant presque 1 mois, les a succédées. Pas des nuits de rêve hein, mais elle dormait d'avantage que les 4 heures d'affilées qu'elle faisaient depuis sa naissance (je mesure seulement aujourd'hui à quel point c'était déjà merveilleux
Et puis... et puis j'ai repris le travail.
Avec plusieurs particularités :
- un travail ponctuel (donc pas tous les jours et pas à temps plein, aussi bien en semaine qu'en WE),
- dans le milieu du spectacle (donc horaires atypiques, variables d'une vacation à l'autre, pouvant être fractionnées dans la journée),
- le père à la maison pouvant s'occuper de notre fille,
- un bébé refusant de manger en mon absence et hurlant à la mort (les pleurs ont rapidement cessé mais elle a tjs refusé de boire du lait autrement malgré TOUS nos essais).
Bref. Au bout de 3 semaines, les nuits se sont sensiblement modifiées : elle dormait tjs minimum 4 heures d'affilées en 1re partie de soirée mais elle se réveillait davantage en 2nde partie. Puis elle s'est réveillée de plus en plus tôt. Puis de plus en plus souvent. À ce jour, 3 mois après, elle se réveille toutes les heures dès le début de soirée.
Comment dire...
A la même époque que la réduction des nuits, on a remarqué aussi plusieurs changements dans son comportement, qui ressemblent beaucoup aux signes de l'angoisse de séparation :
plus de sourires aux inconnus, refus des bras autres que les miens, vite fait ceux du père mais pas à plus de 4 pas de distance de moi (on a compté), peur de prendre le bain, refus d'être couchée dans son lit, grande difficulté à lâcher prise et à s'endormir avec moi.
Question 1 / L'angoisse de séparation, décrite comme étant vers 8 mois, est-ce possible à 4 mois et demi ???
Et s'il y a des améliorations à ce jour (elle re-sourit vaguement aux inconnus - non mais sinon, c'est une fille adorable je vous assure !, va sans plus de pb dans les bras de son papa), nous sommes à un stade de proximité qui me pose question : cododo systématique chaque nuit et portage pratiquement toute la journée, hors périodes de jeux sur le tapis mais lors desquelles je suis à côté d'elle, tjs grande difficulté à lâcher prise pour s'endormir.
Question 2 / Dans quelle mesure est-ce que le cododo empêche-t-il l'apprentissage du sommeil autonome ? Comment le bébé peut-il parvenir à passer d'un cycle de sommeil à l'autre seul s'il a la possibilité de téter dans 1 demi sommeil ?
Car j'envisage volontiers le cododo, ne serait-ce que pour ma survie, mais je l'envisage comme une solution provisoire. Or n'y a-t-il pas un 'piège' qui peut se créer ?
Question 3 / Si le besoin de réconfort de ma fille, presque 2 mois après, reste aussi fort (je dirais même qu'il s'intensifie), cela ne voudrait-il pas dire que je me plantequelque part ?
Je cherche beaucoup de soutien moral dans mes lectures car c'est très important pour moi de ne pas peser sur ma fille, de ne pas lui en vouloir d'une situation que je sais normale chez les bébés : ne pas faire ses nuits, avoir besoin d'être rassurée. Mais je me sens découragée de voir que ça dure aussi longtemps et d'avoir le sentiment que ça empire (je n'aime pas ce vocabulaire mais là ce soir, c'est mon ressenti) et j'ai besoin d'un soutien plus personnel...Car je me sens perdue dans ma façon d'aborder la situation.
En effet, là présentement, je viens de recevoir mon planning et il ne ressemble à rien. J'ai qqs marges de négociations mais ça ne réglera pas tout. Je suis susceptible d'être absente à TOUS les moments de la journée (entre 8h et minuit) dans les prochaines semaines et je n'arrive plus à envisager de quelle façon organiser une journée type. En gros une routine. Pour les repas. Pour le soir. Pour le sommeil.
Bref, j'ai besoin d'un coach de vie je crois...
Question 4 / Comment envisager une routine rassurante pour ma fille sachant que je suis susceptible de ne pas être là à tout moment de la journée ? (vous avez 4 heures)
Question 5 / Elle est diversifiée depuis ses 4 mois et demi à la purée/compote/yahourt. Puis-je remplacer mes tétées par ces aliments aussi bien le midi que le soir ? (L'alimentation est aussi un grand sujet de perdition pour moi)(j'ai oublié de préciser que lorsquae je suis à la maison toute la journée, ce qui arrive aussi régulièrement, elle demande à téter toutes les 2 heures, jour et nuit)
J'espère que la formulation des questions ne paraît pas trop incisive, je le fais aussi pour clarifier ma pensée. Je mesure que c'est un long message, j'espère ne pas exagérer. Merci à celles qui auront le courage de me répondre !
Bénédicte